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La Dyane 6 prépare son jubilé en 2026 !

C’est la belle histoire de cette fin de 26e Rallye Monte-Carlo Historique : la Citroën Dyane bleu ciel engagée par Georges Gomis et Roland Crouzet, qui date de 1976 et portait le numéro 229, est arrivée à bon port, à la 144e place du classement général, alors qu’elle était la plus petite cylindrée du plateau (650 cm3). Elle prépare désormais son jubilé en 2026…

© Mika Alesi / Palais Princier

Tout a bien failli s’arrêter dès le parcours de concentration, dans l’ascension du Col Bayard : “Nous étions partis de Reims, et après le CH de Bourgoin-Jallieu, en montant le Col Bayard, il y a eu de grosses vibrations à l’avant. On a trouvé un garagiste, on a vu que des vis tenant les biellettes de direction étaient cassées, il a fallu souder et ça a tenu. On a appelé l’ACM pour dire qu’on avait pris du retard, ils nous ont dit de rater le CH de Gap, alors on a démarré le rallye avec 10.000 points de pénalité”, raconte Georges Gomis. Et il ne s’arrête plus : “On a entamé une belle remontada, dès samedi, et on finit à la 144e place. On aurait pu finir autour de la 120e place sans cette pénalité, avec la plus petite voiture du rallye. Toutes les journées étaient formidables, c’était du plaisir total, tout le temps. Mais s’il y avait eu plus de neige, on aurait été avantagés dans les montées par rapport aux propulsions, en pneus cloutés”.

Cette Dyane 6 a une longue histoire, parfaitement racontée, avec tous les détails, sur le site de passionnés www.delessencedansmesveines.com. Elle avait participé en 1976 au Rallye Monte-Carlo, en Championnat du monde, avec au volant Michel Peyret. Et elle roule encore dans la version historique, près de cinquante ans plus tard, pour le plus grand plaisir de son équipage. Ils ont posé pour la photo mercredi, en compagnie de Michel Peyret justement, et de Claude Julian, le speaker historique de l’ACM. Avec une idée en tête : fêter le jubilé de la Dyane en 2026, à Monaco, lors du Rallye Historique, “en faisant une belle fête avec Michel (Peyret) et tous les copains”, promet Georges Gomis. On peut lui faire confiance…

2024, un grand millésime !

Tout a été réuni pour faire de ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique un grand millésime, de la météo parfaite à la qualité de l’organisation par l’Automobile Club de Monaco. De l’accueil des populations, dans toutes les villes et villages du parcours, au niveau très relevé des 233 équipages qui avaient pris le départ des quatre coins de l’Europe. Avec à la fin un superbe duo victorieux, les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo, dans une Opel Ascona 400 de 1979 qui a mené la danse de samedi après-midi à mardi minuit, sans interruption.

Le tandem de vainqueurs venus du Plat Pays a de quoi être fier : la seule et unique fois qu’une Opel a triomphé dans un Rallye Monte-Carlo, en WRC, c’était déjà une Ascona, en 1982, avec au volant l’immense Walter Röhrl, assisté du fidèle Christian Geistdorfer.

Michel Decremer, déjà victorieux en 2017 dans une Opel Ascona 2000, et sa copilote, pour seulement leur deuxième rallye ensemble, n’ont jamais faibli : aucune place au-delà de la 55e (sur plus de 200 concurrents), jamais plus de 60 points de pénalité encaissés, dans les 16 Spéciales de Régularité (SR) disputées pendant quatre jours. Avec un final en apothéose, dans le Col de Turini, juste avant minuit.

C’est la deuxième victoire d’un duo belge, en 15 jours, dans un Rallye Monte-Carlo, puisque Thierry Neuville et Martijn Wydaeghe s’étaient imposés fin janvier en WRC, dans leur Hyundai i20. Et le podium final de cette version historique a fière allure, avec deux équipages italiens qui n’ont pas ménagé leur peine, eux non plus : Giorgio Schon et Francesco Giammarino, aux avant-postes de bout en bout dans leur petite Austin Mini Cooper S, Maurizio Aiolfi et Carlo Merenda qui ont remporté deux SR dans leur superbe Lancia Beta Coupé 1800 grise.

Des statistiques impressionnantes !

Si l’on regarde les chiffres de cette 26e édition, il y en a deux qui ressortent : d’abord, la présence de 9 marques automobiles différentes dans le Top 10 du classement final officiel, publié mercredi à 12h30 par l’ACM ; ensuite, le fait que 10 constructeurs automobiles ont remporté au moins une SR, parfois ex-aequo avec une autre marque. Dans le détail, Porsche a finalement battu Lancia (6-5), alors qu’Austin (3 victoires), Sunbeam et BMW (2 chacune) ont aussi tiré leur épingle du jeu, le reste des lauriers étant partagé entre Mazda, Alfa Romeo (18 voitures au départ), Citroën, Volkswagen et bien sûr Opel, la marque des vainqueurs.

Pour les amateurs de statistiques à l’ancienne, il y en a une autre : l’Allemagne, avec 10 victoires en SR (pour quatre marques, Porsche, BMW, Opel et VW), a battu l’Italie (6 seulement, dont 5 pour Lancia et une pour Alfa), et la Belgique a succédé au palmarès à la Suisse, puisque Claudio Enz et Cristina Seeberger s’étaient imposés l’an dernier dans une Lancia Fulvia.

Un énorme succès populaire !

C’était certes un rallye long et éprouvant pour les équipages et les organisateurs, mais le soutien des populations, tout au long du parcours, a fait chaud au cœur, dans tous les départements traversés, de l’Ardèche à la Drôme, de l’Isère aux Hautes-Alpes, de la Haute-Loire aux Alpes de Haute-Provence, avec les Alpes-Maritimes pour finir, dans la grande tradition du Monte-Carlo, du côté du mythique Col de Turini.

Ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique a attiré la grande foule, partout, et rassuré tous les amateurs de sport automobile à l’ancienne, de vieilles voitures de course et de pilotes charmants et abordables, jamais en panne d’anecdotes et de bonnes histoires. C’était un grand millésime, alors vivement 2025 pour vivre un rallye encore plus réussi !

SR16 : Porsche finit en beauté !

La Porsche 911 SC de Samuel et Klaus Thiele (#9) a remporté la 16e et dernière épreuve spéciale de ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique, au Col de Turini, devant la surprenante Volvo 121 d’un autre équipage familial venu d’outre-Rhin, Michael et Julius Pan (#215), ex-aequo avec la Mini Cooper S des Italiens Giorgio Schon et Francesco Giammarino, dauphins jusqu’au bout des Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo (Opel Ascona) au classement général.

Tout le monde étant très concentré pour ne pas compromettre une semaine d’efforts, cette SR16 n’a pas produit de grande surprise. Les leaders belges se sont contentés de la 4e place ex-aequo. En tête du 26e Rallye Monte-Carlo Historique depuis samedi après-midi, après la SR3, dans leur Opel Ascona aux couleurs de Radio Monte-Carlo, ils étaient encore devant mardi à minuit, quand ils sont rentrés sur le port de Monaco après la 16e et dernière Spéciale de Régularité (SR) de cette édition 2024.

Le podium final a été complété par Maurizio Aiolfi et Carlo Merenda (Lancia Beta Coupé 1800). Le Classement Général Final  a été officialisé mercredi à 12h30 par l’Automobile Club de Monaco (ACM).

Le tandem belge Decremer-Hugo a parfaitement géré son affaire, de bout en bout, y compris dans cette SR16 qui se terminait au Col de Turini. Les organisateurs ont en effet pris la sage décision, en début de soirée, d’annuler carrément la SR17, entre La Cabanette et le Col de Braus. Il y avait tellement de brouillard sur la route que lancer plus de 200 équipages fatigués dans ces conditions, de nuit, aurait été beaucoup trop dangereux.

Le seul changement au sommet du classement général est intervenu pour les deux jeunes Français en Alfa Romeo GTV (#7), Jules Picoreau et Camille Béal, passés de la 5e à la 6e place du Classement Général. Mais cela n’enlèvera rien à la qualité de leurs performances depuis une semaine, à 23 ans seulement. Ils n’étaient pas encore nés quand a eu lieu la toute première édition du Rallye Monte-Carlo Historique !

 

Hommage au Prince Rainier !

En prélude au départ des 213 concurrents rescapés pour la nuit du Turini, le début de soirée sur le port de Monaco a permis à S.A.S. le Prince Albert II de Monaco de rendre un vibrant hommage à son père, S.A.S. le Prince Rainier III, et à son goût des belles voitures.

Vibrant car le public, sur le coup de 20h00, a entendu rugir le moteur d’une rarissime Deutsch-Bonnet (DB) Frua, restaurée pour l’occasion. Et c’est bien le Prince Albert II qui était au volant, pour un tour complet du Circuit de Monaco.

Cette DB Frua a été totalement rénovée dans les ateliers de la Collection du Prince, à partir d’une épave rachetée aux Etats-Unis. C’est la réplique exacte de la voiture que le Prince Rainier avait pilotée lui-même lors du Tour Auto, en 1953, sous un pseudonyme habilement trouvé pour éviter d’être reconnu. L’aventure avait tourné court, à cause d’un petit accident sans gravité, et 70 ans plus tard c’est un bien bel hommage que lui a rendu son fils.

Après avoir fait son tour de circuit dans la DB Frua, S.A.S le Prince Albert II est revenu sur le podium de l’ACM pour donner le départ des premiers concurrents du classement général. Objectif : le col de Turini, haut-lieu du Rallye Monte-Carlo depuis le début du siècle dernier. Avec le même enjeu pour tous les pilotes concernés, qu’ils soient belges, italiens ou français, dans une Opel, une Lancia ou une Alfa Romeo : remporter haut la main ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique, avec un maximum de panache !

SR15 : Lancia est prêt pour le grand final !

Le suspense est total avant la dernière nuit du 26e Rallye Monte-Carlo Historique, soit deux épreuves (SR16, SR17) dans l’arrière-pays niçois, tout près et dans le Col de Turini, un grand final digne de la légende du rallye le plus célèbre du monde. Il y a cinq équipages regroupés en 210 points, donc tout est possible en haut du classement général. Et après 15 spéciales de régularité âprement disputées, il y a 8 marques différentes aux 8 premières places. Phénoménal.

Lancia a fini en trombe l’Etape Commune, par deux victoires en trois SRs mardi, sur la route du retour vers Monaco. La Lancia Beta Coupé 1800 grise de Maurizio Aiolfi et Carlo Merenda (#2) s’est montrée la plus efficace dans la SR14, à Laborel, puis la Lancia Fulvia 1.3 S de Claudio Enz et Cristina Seeberger, la paire suisse victorieuse l’an dernier, a remis les pendules à l’heure en remportant sa première SR de cette édition 2024.

Après une pause de midi bienvenue à Saint-André-les-Alpes, la Fulvia numéro 1, avec 30 points de pénalité seulement, a fait mieux entre Collongues et le Col de Saint-Raphaël (19,3 km) que sept voitures ayant terminé cette SR15 ex-aequo à la 2e place, avec 40 points de pénalité. Dans le lot, il y avait bien sûr la Ford Capri de Bruno Saby et Denis Giraudet, parfaitement réparée dimanche et fin prête pour une dernière soirée de fête du côté du Turini.

Avant les deux dernières Spéciales de Régularité, le duo de tête est toujours le même, avec les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo, dans leur Opel Ascona aux couleurs de Radio Monte-Carlo, devant les Italiens Giorgio Schon et Francesco Giammarino (Austin Mini Cooper S). Mais leur marge de sécurité s’est réduite et la bagarre va être acharnée pour la dernière place sur le podium entre trois voitures, dont celle du tandem juvénile composé par Jules Picoreau et Camille Béal dans l’Alfa GTV numéro 7. Tout est possible, vraiment.

SR14 : Lancia et Porsche, les récidivistes…

Le mano a mano entre marques allemandes et italiennes a connu un nouvel épisode dans la SR14 qui emmenait tous les concurrents vers Laborel, où tout le peloton était déjà passé lundi. Et cette fois-ci il y a eu égalité parfaite, avec tout en haut de la feuille de classement une Lancia, la même que lundi dans la SR12, et une Porsche espagnole, la même que lundi dans la SR10. 

Ils brillent depuis le début de ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique, dans une 911 turbo bleue qui porte le numéro 4 : les Espagnols Alvaro Ochagavias Temino et Manuel Macho Gomez se sont encore fait remarquer entre Roussieux et Laborel (18,6 km), et ils ont encore terminé premiers ex-aequo, cette fois ci avec la très belle Lancia Beta Coupé 1800 grise de Maurizio Aiolfi et Carlo Merenda (#2).

C’était encore une très belle SR de cette édition 2024, disputée par une météo très clémente et conclue juste devant le Musée du Rallye Monte-Carlo créé par un collectionneur passionné, en plein cœur du village. D’autres équipages en ont profité pour prendre le moins de pénalités possibles et progresser au classement général ; à commencer par l’équipage arrivé seul 3e : Ferruccio et Carlo Nessi, dans une petite Morris Mini Cooper S de 1965 (#217).

Pour compléter le tableau d’honneur, à la 4e place, Luc et Louis Dumas dans leur Porsche 924 de 1977 (#118) ont fait aussi bien que Charles Offel de Villaucourt et Alexandre Moreau-Lespinard dans leur jolie berlinette Alpine 1600 S de 1971 (#72), et aussi bien que Laurent et Sonny Manzoni dans l’une des nombreuses Alfa engagées, une 2000 GTV de 1972 (#188).

SR13 : VW et BMW devant Lancia

Les marques allemandes ont continué leur razzia dans la SR13 qui ouvrait la 3e et dernière partie de l’Etape Commune, mardi matin : une BMW 323i, de 1981, emmenée par un équipage espagnol, Luis Climent Asensio et Victor Buades (#146), a pris la 1ère place entre Saint-Nazaire-le-Désert et La Motte Chalançon (18,2 km), une autre spéciale mythique de la version WRC, à égalité avec une VW Scirocco de 1982, celle d’Ilya Kashin et Boris Kostyrko (#43).

C’était la première Spéciale de Régularité (SR) de cette dernière journée du 26e Rallye Monte-Carlo Historique et on a revu, comme souvent lundi, la Lancia des tenants du titre aux avant-postes : les Suisses Claudio Enz et Cristina Seeberger, dans leur Coupé Fulvia 1.3S (#1), ont pris la 3e place, tout seuls, devant une autre Lancia Fulvia, celle du tandem danois Simonsen-Kristensen (#30), et une autre BMW, la 2002 Ti de Laurent Combier et Etienne Berthoin.

Ce bon résultat a permis à l’équipage de la VW Scirocco de gagner une place au classement général, de la 5e à la 4e, derrière un trio de tête toujours inchangé : Opel devant Mini et Alfa. Il restait deux SRs à disputer sur la route du retour à Monaco, puis les deux dernières ce soir, du côté du Col de Turini.

Portraits de passionné(e)s, Part 2

La galerie de portraits de participants au 26e Rallye Monte-Carlo Historique continue avec quelques personnages marquants…

Comme un avion sans ailes…

Pour Olivier Perriaud, la vie professionnelle a toujours rimé avec bleu du ciel. Depuis ses débuts de pilote, à l’âge de 17 ans, il a accumulé pas moins de 15.000 heures de vol aux commandes des aéronefs les plus divers. Pilote opérationnel chez Dassault Aviation, c’est sur les spéciales sinueuses du Rallye Monte-Carlo Historique qu’il assouvit sa seconde passion. C’est une rencontre avec la mémoire vivante du Monte-Carlo, le célèbre Yves Jouanny, patron de La Remise, qui a abouti à sa participation à cette 26e édition. Sa Golf GTI rouge n’est certes pas un avion de chasse, mais elle suffit largement pour envoyer au 7e ciel Olivier et sa copilote Nathalie Briquet.

Alfa Romeo est partout

Il y avait 18 Alfa Romeo au départ de cette 26e édition, soit près de 8% du plateau. L’une d’elles est une Alfetta GTV de 1979, avec le numéro 40, elle est immatriculée à Monaco, porte les couleurs de l’ACM et de la Fondation Flaujac. Elle est pilotée par Stefano Caminiti, naviguée par son fils Pasquale, et pointait mardi matin au 80e rang provisoire, sur 217 classés. Une autre, une 2000 GTV de 1971, est parfaitement emmenée par l’équipage le plus jeune du rallye, Jules Picoreau et Camille Béal (23 ans tous les deux). Elle était lundi soir au 3e rang du classement général, avec en ligne de mire un podium qui serait historique pour les deux Juniors.

Pat Lambert, 25 sur 26

Pat Lambert n’a manqué aucune édition du Rallye Monte-Carlo Historique, dont une où elle faisait l’assistance d’un ami, au lieu d’être pilote ou copilote. Donc elle les a “tous vécus”, a-t-elle raconté sur les réseaux sociaux de l’ACM, et elle n’a que des souvenirs formidables. L’un d’eux, c’est quand un certain “Monsieur Noël, à Saint-Agrève”, a réparé sa voiture dont une suspension avait cassé brutalement. Ce Papa Noël du Monte-Carlo, un vrai passionné, a fait toutes les soudures nécessaires et lui a donc permis de repartir sans encombre vers l’arrivée. Cette année, Pat, qui est aussi la speakerine officielle de la Fédération internationale d’aviron, est engagée dans une petite Fiat Moretti 850S portant le numéro 220, avec Didier Lodewyckx au volant. Et elle profite au maximum de chaque moment sur la route ou dans un village.

SR12 : encore Lancia, devant Austin

C’est un duo plutôt inattendu qui a surgi en haut de la feuille de temps (et de pénalités) dans la SR12 qui clôturait la journée de lundi : Lancia, avec cette fois-ci la Beta Coupé 1800 de Maurizio Aiolfi et Carlo Merenda (#2), et Austin, avec la Mini Cooper S de Thomas Bauchet et Vincent Kerhard (#219).

La dernière balade de la journée a permis à Lancia de revenir au score face aux marques allemandes, en ajoutant un 3e succès à son palmarès de victoires en SR dans cette 26e édition du Rallye Monte-Carlo Historique. Et à Austin d’inscire pour la première fois de l’année son nom en haut d’une feuille de résultats, sur un parcours de 15,9 km entre Recoubeau-Jansac et Pennes le Sec, toujours dans la Drôme provençale.

C’était une jolie manière de terminer cette 2e journée de l’Etape Commune, en devançant de justesse deux autres équipages venus de l’Est et inattendus à un tel niveau, Andrei Ponomarev et Victor Polyakov dans une VW Golf GTi de 1978, Tamas Pasztor et Peter Majoshazi dans une Fiat 2300 S Coupé de 1964. Juste derrière, les deux jeunes Français en Alfa Romeo GTV, Jules Picoreau et Camille Béal, ont encore pris des points précieux pour le classement général.

La preuve, alors que 12 spéciales sur 17 ont été disputées, et qu’il n’en reste donc plus que cinq à parcourir demain mardi, le suspense est total car les écarts sont très faibles. Les leaders sont toujours les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo, dans leur Opel Ascona aux couleurs de Radio Monte-Carlo, devant les Italiens Giorgio Schon et Francesco Giammarino (Austin Mini Cooper S) et donc le tandem Picoreau-Béal dans sa belle Alfa GTV. Tous regroupés en 160 points seulement. Comme on pouvait s’y attendre, la journée de mardi (trois SRs au menu), et surtout la nuit du Turini (deux SRs), seront décisives.

SR11 : Porsche mieux que Lancia

Après un doublé Porsche dans la SR10, la marque de Stuttgart a récidivé en début d’après-midi dans la SR11 entre Sainte-Jalle et Rémuzat (16 km), grâce à la 911 SC des Italiens Mario Piantelli et Fabio Cambie. Mais une Lancia était encore aux avant-postes, la Fulvia des tenants du titre, les Suisses Claudio Enz et Cristina Seeberger.

Derrière la Porsche italienne, la Lancia suisse, qui arbore le numéro 1, a terminé ex-aequo avec trois autres voitures, la VW Golf GTi d’Eric Mallen et Jean-Louis Rimet (numéro 60), la BMW 2002 Ti de Pierre et Jules André (num. 74) et les deux inévitables Belges en Sunbeam Tiger (num. 203), Maxime Castelein et Filip Deplancke, encore une fois aux avant-postes, eux qui s’étaient déjà montré les meilleurs dans la SR3, samedi, puis la SR8, dimanche en Haute-Loire.

Ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique tourne de plus en plus à un duel entre voitures allemandes et italiennes, car elles trustent les victoires depuis le début de l’Etape de Classement, samedi matin. Après la SR11, le score très provisoire est de 5-3 pour l’Allemagne (Porsche, BMW, Opel) contre l’Italie (Lancia 2, Alfa Romeo 1). Les trois autres SRs ont été remportées par Sunbeam (2) et Citroën.

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