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Soirée de Gala au Sporting Monte-Carlo

Neuville / Wydaeghe rendent hommage aux bénévoles de l’ACM

Le vainqueur du 92e Rallye Monte-Carlo, Thierry Neuville avait parlé de « perfection » après l’un de ses 8 temps scratch de ce week-end, sur 17 épreuves spéciales disputées. Le Belge et son copilote, Martijn Wydaeghe, ont rendu un hommage appuyé, et très apprécié, à tous les membres de l’Automobile Club de Monaco (ACM) lors de la soirée de gala organisée dimanche soir dans la ‘Salle des Etoiles’ du Sporting Monte-Carlo.

Le compliment est venu d’un Belge résident monégasque, louange qui est allé droit au cœur du président Michel Boeri et de ses troupes sur le terrain. Elles n’ont pas compté leurs heures pendant toute la semaine, dans les cinq départements traversés par cette 92e édition mémorable à tous points de vue.

“On a eu énormément de spectateurs, d’encouragements, on s’est régalé à voir autant de monde au bord des spéciales de ce rallye organisé à la perfection”, a dit Neuville sur la scène du Sporting, lui qui s’était déjà imposé en 2020. La composition du podium était exactement la même, quatre ans plus tard, avec Neuville, le leader de Hyundai, devant deux pilotes Toyota, Sébastien Ogier et Elfyn Evans, avait souligné le speaker officiel sur le podium de la place du Casino, en milieu d’après-midi.

“Je suis très fier de notre travail, et merci à tous les commissaires qui ont fait un travail extraordinaire”, a pris soin d’ajouter Martijn Wydaeghe, le copilote victorieux, qui n’était pas encore là en 2020. Il était très fatigué et avait hâte de se reposer, mais pour la dernière fois de la semaine il a fait honneur à son rôle de copilote vedette d’un très grand pilote.

C’était une belle soirée de gala au Sporting et le héros du jour, félicité l’après-midi par son célèbre compatriote Jacky Ickx, s’est longuement exprimé : “Cette victoire a une saveur particulière car le Monte-Carlo est le plus prestigieux des rallyes, et car c’est la deuxième fois que j’ai la chance de gagner ici. Mais c’est la première fois pour Martijn, donc nous sommes très heureux”.

Neuville a aussi évoqué la suite de cette saison 2024, visiblement bien préparée chez Hyundai Motorsport : “Il y a eu beaucoup de changements et avec notre nouveau patron, Cyril (Abiteboul), nous avons mis des choses en place pour aller chercher ce titre des pilotes qui me fuit depuis si longtemps, et un nouveau titre des constructeurs. Nous avons débuté de la meilleure des manières mais il reste quelques rallyes à disputer. Il faut garder les pieds sur terre et regarder devant. Je veux réaliser mon rêve et je veux le dire à tous les jeunes qui suivent le rallye : il y a toujours moyen d’atteindre son objectif, si on se bat, si on continue d’y croire, si on est bien entouré, si on a la motivation, la volonté. Le Jour J arrivera”. Le message est passé.

Thierry Neuville : 20e victoire, 30 points, carton plein !

Il l’a fait ! Thierry Neuville a dominé le 92e Rallye Monte-Carlo, remporté dimanche sa 20e victoire en WRC et empoché la totalité des 30 points prévus par le nouveau barème du Championnat du monde WRC dont il est désormais le favori pour 2024.

C’est une victoire à la régulière face à Sébastien Ogier (Toyota), la référence absolue du Monte-Carlo (9 victoires), qui signe aujourd’hui son 99e podium en WRC. Mais le Français était en deuil et il l’a dit à l’arrivée de la dernière épreuve spéciale : “C’était difficile de dire au revoir lundi à quelqu’un qui a été très important pour moi, qui a lancé ma carrière dans le sport auto et qui m’a acheté mon premier kart.”

En très grand champion, Ogier a quand même pris le départ, après avoir envisagé de déclarer forfait, mais il était bouleversé, toute la semaine. Son attitude, son comportement, ses performances (6 temps scratch vendredi et samedi), ont été autant d’hommages très forts, très discrets, à ce membre de sa famille soudainement disparu.

“C’était une belle bataille avec Thierry [Neuville]. Bien joué à lui, il a été très rapide ce week-end. Pour moi, c’était une semaine difficile. Une montagne russe d’émotions. J’ai vraiment eu beaucoup de mal vendredi”, a confié l’octuple champion du monde, dont toutes les émotions de jeune pilote sont remontées cette semaine, sur ses terres natales.

Doublé de Neuville en Principauté

Cela n’enlève rien au mérite de Neuville, qui s’impose pour la 2e fois en Principauté, après sa victoire de 2020, et prend le maximum de points prévus par le nouveau barème du championnat (30), car il a aussi été le meilleur dans la Power Stage. Sa Hyundai était l’arme absolue cette semaine, grâce aussi au nouveau directeur technique, François Xavier Demaison (ex-Citroën, VW et Williams F1).

Le Belge espère bien, au plus profond de lui-même, qu’elle va le rester toute la saison, pour l’aider à coiffer enfin cette couronne mondiale qui le fuit depuis ses débuts en WRC, en 2012. Il est déjà le leader du vainqueur de spéciales pour 2024, puisqu’il a signé 8 meilleurs temps dans ce rallye, contre 6 pour Ogier, 2 pour Evans et 1 pour Tänak.

“Je n’ai pas les mots. Ce week-end était tellement génial, je me suis senti tellement à l’aise. L’équipe au complet à fait un travail formidable et je pense que l’ensemble à très bien fonctionné. Nous avons besoin de continuer à travailler, mais nous sommes très heureux de remporter ce rallye”, a réagi Neuville, à chaud, avant de monter sur le podium du Col de Turini. Pour son copilote Martijn Wydaeghe, c’est une première victoire au Monte-Carlo, car il a remplacé Nicolas Gilsoul dans le baquet de droite.

Retour réussi pour Fourmaux

Le podium, derrière Neuville et Ogier, intouchables, est complété par Elfyn Evans (Toyota), le vice-champion du monde en titre, leader de jeudi soir à samedi matin. “Nous n’avons pas été assez rapides pour gagner ce week-end. Le potentiel était là mais nous n’avons pas fait ce qu’il fallait samedi après-midi. Sur cette spéciale, ça allait mais les pneus ont commencé à faiblir dans la montée [du Col de Turini]. C’est comme ça.”, a résumé le Gallois.

Les places d’honneur, dans le Top 5, ont été conquises par Ott Tänak (Hyundai), le champion du monde 2019, et Adrien Fourmaux (M-Sport Ford). “Nous sommes très heureux d’être à la fin de ce rallye, au sommet du Col de Turini. Nous devons toujours nous améliorer sur certains aspects mais pour un début de saison, c’est vraiment bien, donc je suis positif”, a expliqué Fourmaux, de retour dans la catégorie-reine (Rally1) après une saison de purgatoire en WRC2.

Rossel vainqueur in extremis en WRC2

En plus d’Ogier et Fourmaux, les couleurs du rallye français ont également été brillamment défendues par Yohan Rossel (Citroën), le champion WRC3 de 2021. Il remporte la catégorie WRC2 grâce à un temps scratch, net et sans bavure, dans le Col de Turini, alors qu’il n’était que 3e du classement dimanche matin en quittant le parc d’assistance de Gap.

C’était, une fois de plus, un Rallye Monte-Carlo mémorable sur plusieurs points. Notamment un point très important pour les organisateurs, l’Automobile Club de Monaco (ACM) : la sécurité des milliers de spectateurs, dans tous les départements traversés, grâce à la patience et au dévouement des dizaines de commissaires bénévoles de l’ACM. Comme pour Neuville et Ogier, la mission a été accomplie et réussie, de bout en bout.

Classement général

ES17 : Neuville sort vainqueur d’un duel de titans

Thierry Neuville (Hyundai) a remporté dimanche le 92e Rallye Monte-Carlo, sa 20e victoire en WRC, au terme d’une impressionnante démonstration de pilotage qui fait de lui le favori logique du Championnat du monde WRC 2024.

Victorieux à la régulière face à Sébastien Ogier (Toyota), la référence absolue du Monte-Carlo (9 victoires), qui signe aujourd’hui son 99epodium en WRC, le Belge s’impose pour la 2e fois en Principauté, après sa victoire de 2020, et prend le maximum de points prévus par le nouveau barème du championnat (30), car il a aussi été le meilleur dans la Power Stage.

Le podium, derrière Neuville et Ogier, intouchables, est complété par Elfyn Evans (Toyota), le vice-champion du monde en titre, leader de jeudi soir à samedi matin. Les places d’honneur, dans le Top 5, ont été conquises par Ott Tänak (Hyundai), le champion du monde 2019, et Adrien Fourmaux (M-Sport Ford).

En plus d’Ogier et Fourmaux, les couleurs du rallye français ont également été brillamment défendues par Yohan Rossel (Citroën), le champion WRC3 de 2021 : il remporte la catégorie WRC2 grâce à un temps scratch, net et sans bavure, dans le Col de Turini, alors qu’il n’était que 3e du classement dimanche matin en quittant le parc d’assistance de Gap.

Classement ES17

ES16 : Neuville se rapproche…

Plus que 14,8 km à parcourir dans le Col de Turini (ES17) et 13.5 secondes d’avance sur Sébastien Ogier : ça commence à sentir bon pour Thierry Neuville, leader du 92e Rallye Monte-Carlo et auteur du temps scratch dans l’ES16, entre Digne-les-Bains et Chaudon-Norante (16,01 km), pour bien montrer qui est le patron de cette édition 2024.

“Pour l’instant, ça va. C’était un peu plus glissant que prévu, au début, et vraiment sale à la fin, mais je me sens bien. Il reste encore une spéciale, je dois rester concentré sur la Power Stage”, a résumé le Belge, toujours aussi serein et souriant, en arrivant à l’avant-dernier point stop de ce rallye qu’il avait déjà remporté en 2020, devant Ogier, au terme d’une démonstration de pilotage similaire.

“C’était déjà fini après la première spéciale (ce matin)”, a consenti Ogier, beau joueur. “Thierry vole, je ne suis pas le genre de type à prendre des risques pour rien”, a-t-il même ajouté, comme s’il reconnaissait déjà sa défaite, sans attendre l’ES17 dans le col de Turini. Mais le Gapençais n’est pas déçu, et il le dit clairement : “Si je ne gagne pas une dixième fois, ce n’est pas grave, car j’ai déjà gagné neuf fois ici, et personne n’a fait aussi bien”. Pas même Seb Loeb, 9 fois victorieux en Espagne et en Allemagne, mais seulement 8 fois à Monte-Carlo.

Il y aura deux clients à suivre de près dans l’ES17, pour les 5 points de la Power Stage : Elfyn Evans (3e) et Ott Tänak (4e), qui ont vécu un week-end frustrant et aimeraient bien le conclure en beauté, avec un soupçon de panache, surtout si les deux extra-terrestres lèvent un peu le pied… ce qui est loin d’être garanti !

En WRC2, en revanche, le match est loin d’être joué. Il n’y a plus que 0.9 seconde d’écart entre Pepe Lopez (Skoda) et Yohan Rossel (Citroën), alors que Nikolay Gryazin a décroché, désormais 3e à 5 secondes. Gros suspense dans l’antichambre…

Classement ES16

ES15 : Neuville pose un atout !

Pour entamer en beauté la partie finale, en trois manches, de ce 92e Rallye Monte-Carlo, Thierry Neuville (Hyundai) a posé un atout dans l’ES15 (La Bréole-Selonnet, 18,31 km), celle-là même où Sébastien Ogier (Toyota) avait été dominateur vendredi (ES5, ES8). De quoi faire passer de 3.3 à 8 secondes, tout rond, son avance sur le Français, alors qu’il ne reste plus que 33 km chronométrés à parcourir…

C’était très tôt ce dimanche matin, le jour se levait à peine, il y avait du verglas partout dans la deuxième partie de cette spéciale très rapide, mais aucun pilote de pointe ne s’est laissé surprendre. Surtout pas Neuville et Ogier, dont le mano a mano somptueux tient en haleine les fans de rallye depuis jeudi soir.

“C’est bien ! Au début, j’ai beaucoup attaqué, et vers la fin j’ai été un peu plus prudent, mais je pense que tout le monde a dû faire comme moi. On a fait des bonnes choses et je suis heureux de mon chrono”, a réagi un Neuville radieux, très à l’aise dans sa Hyundai i20N version 2024. Grâce aussi à l’ingénieur-vedette François-Xavier Demaison (ex-Citroën, ex-VW Motorsport, ex-Williams F1), qui a apporté quelques précieuses améliorations.

“Les conditions étaient intéressantes, avec un peu de verglas par endroits, j’ai été peut-être trop prudent. Il [Thierry Neuville] a attaqué fort”, a reconnu Ogier, admiratif de la performance de son rival belge, affichée sur le tableau de fin de spéciale, après lui avoir concédé, sans pour autant traîner en route, 4.7 secondes sur 18 km.

Les deux autres membres du carré d’as initial, Ott Tänak et Elfyn Evans, respectivement 3e et 4e de cette ES15, ont également montré qu’ils allaient faire le nécessaire pour empocher les nombreux points disponibles ce dimanche : 7 pour l’ensemble de la dernière journée, 5 pour la victoire dans la Power Stage, soit 12 points maximum qui s’ajouteraient aux points déjà enregistrés samedi soir. A suivre.

Classement ES15

ES14 : Neuville en pole position !

Thierry Neuville (Hyundai) attaquera la dernière journée du 92eRallye Monte-Carlo en leader du classement général, au terme d’une belle journée de bagarre avec Sébastien Ogier (Toyota), samedi autour de Gap. Auteur d’un temps scratch mémorable samedi matin dans l’ES9, il a bouclé cette 3e journée de la même manière par un autre meilleur chrono, phénoménal, dans l’ES14.

En devançant de 4.1 secondes Sébastien Ogier (Toyota) entre Pellafol et Agnières-en-Dévoluy (21,37 km), le Belge a repris la main dans ce duel de haute volée qui l’a opposé toute la journée à un Seb Ogier très en forme, et beau joueur à la fin : “Depuis le début du rallye, je fais le maximum pour essayer de le rattraper, en fait, mais aujourd’hui je n’en ai peut-être pas fait assez. Il (Neuville) a fait une bonne spéciale. Il faudra attaquer encore plus fort demain”, a souri l’octuple champion du monde, en regardant le chrono de son rival sur le tableau de fin de spéciale.

“Nous avons fait une bonne spéciale, c’était la perfection” a réagi Neuville au dernier point stop de cette longue journée (120 km chronométrés). Il disait déjà, après la spéciale précédente, que “tout est en place, tout se passe bien”. Il l’a répété, visiblement comblé par son niveau de performance, et il a ajouté des détails : “J’apprécie vraiment la voiture, c’est incroyable. Évidemment, c’était important de prendre les points ce soir mais nous avons besoin de garder la voiture sur la route [jusqu’à demain]”.

Neuville et Ogier sur une autre planète

Ce samedi soir, avant les trois dernières épreuves spéciales de dimanche matin, Neuville a 3.3 secondes d’avance sur Ogier. Il empoche surtout 18 points au Championnat du monde, en vertu du nouveau barème de points. Avec une seule condition à remplir : pointer à l’heure prévue dimanche sur le port de Monaco, quelle que soit sa place au classement général.

Il y a en effet une nouveauté cette année en WRC, et Elfyn Evans, en retrait depuis vendredi matin, est bien décidé à en profiter : “Demain, avec le nouveau format, c’est un nouveau jour, et c’est comme ça que nous allons l’attaquer”, a résumé le Gallois de chez Toyota. Il a été complètement surclassé samedi par la paire Neuville-Ogier, mais il est capable de sortir le grand jeu dimanche pour récolter 7 points de plus, au classement de la journée, et même 5 de plus en remportant la Power Stage finale, dans le col de Turini (ES17).

Le bilan provisoire de ce rallye est évident : cette semaine, Neuville et Ogier sont sur une autre planète. Evans est relégué à 34.9 secondes de Neuville, et Ott Tänak à près de deux minutes. Au rayon des temps scratch, il n’y a pas photo non plus : 6 pour Ogier, dont le 700ede sa carrière en WRC, dans l’ES13, 5 pour Neuville (3 vendredi et 2 samedi), 2 pour Evans (jeudi soir) et un seul pour Tänak (dans l’ES11 samedi matin, pour 12 millièmes de seconde). Vivement dimanche !

Classement ES14

ES13 : Ogier prend les commandes

Il y a un nouveau leader dans ce 92e Rallye Monte-Carlo : Sébastien Ogier (Toyota), grâce à son temps scratch dans l’ES13 (20,04 km), cet après-midi entre Les Nonières (Drôme) et Chichilianne (Isère), est passé devant Thierry Neuville (Hyundai), pour huit dixièmes de seconde seulement. Il ne reste plus qu’une spéciale à négocier (ES14) avant de conclure cette 3e journée de course, longue de 120 km chronométrés.

“Il faut qu’on continue à attaquer. C’est très serré, c’est bien. On adore se bagarrer et c’est bon pour les fans aussi. Pas question d’en garder sous le pied”, a annoncé Ogier au point stop de l’ES13, ravi d’avoir rattrapé, en quatre spéciales, le temps perdu tôt ce matin dans l’ES9.

Le pigiste de luxe, Ogier, est bien plus performant, ce samedi, qu’Elfyn Evans, titulaire à temps plein chez Toyota : “J’ai vraiment du mal dans les portions où l’adhérence est faible, surtout en termes de confiance. Les autres vont clairement plus vite que moi cet après-midi”, a résumé le vice-champion du monde gallois, lucide sur le niveau de ses performances.

Quant à Neuville, le dernier rival d’Ogier pour la victoire finale, dimanche du côté du col de Turini, il n’a pas encore renoncé, loin de là, même s’il vient de subir deux revers d’affilée dans son duel au sommet face à l’octuple champion du monde. Il vise, comme Evans, le titre mondial cette année. Et il a pris un début d’ascendant, ce week-end, sur son coéquipier Ott Tänak, en retrait depuis vendredi matin.

En WRC2, la bagarre est toujours aussi intense. Après l’ES12, l’Espagnol Pepe Lopez (Skoda Fabia RS) est de nouveau en tête de la catégorie, devant le Russe Nikolay Gryazin (Citroën C3) et le Français Yohan Rossel (Citroën C3), champion WRC3 en 2021. Les trois pilotes sont regroupés en 11.6 secondes. Rien n’est fait.

Classement ES13

ES12 : Ogier revient dans le match

Sébastien Ogier, le tenant du titre, a repris une poignée de secondes à Thierry Neuville samedi, en début d’après-midi, en signant le meilleur temps de l’ES12, lors du deuxième passage entre Esparron et Oze (18,79 km). Le suspense reste entier en tête du 92e Rallye Monte-Carlo, puisque le pilote Toyota revient à 2.2 secondes du pilote Hyundai.

La marge est infime, démente, à peine croyable : un centième de seconde au kilomètre, si l’on divise 2.2 secondes par 220 km parcourus depuis le départ, jeudi soir dans les Alpes de Haute-Provence. C’est l’écart entre Neuville et Ogier à une centaine de km de l’arrivée, dimanche du côté du col de Turini. La bagarre est totale, intense, entre deux pilotes au sommet de leur art qui ont déjoué, jusqu’à maintenant, tous les pièges de cette édition 2024.

Derrière Neuville et Ogier, les autres décrochent, les uns après les autres. Il y a d’abord eu Tänak, parti à la faute dans l’ES3 et qui, depuis vendredi matin, tente comme il peut de remonter vers le podium. Dernier décrochage en date, celui d’Elfyn Evans, leader de jeudi soir à samedi matin, mais qui n’arrive plus à signer le moindre temps scratch.

Munster coincé dans une barrière

“Je n’ai pas de bonnes sensations, c’est une constante (cette semaine)”, a confié le Gallois au point stop de l’ES12, à l’heure de la sieste. Il n’a même plus invoqué le système hybride qui l’avait abandonné pendant quelques minutes ce matin. Le vice-champion du monde en titre est devenu l’observateur privilégié de ce combat des chefs, à 16.5 secondes du Belge, à 14.3 secondes du pigiste gapençais, dans une Toyota Yaris strictement identique à la sienne.

Le principal incident de cette ES12 a concerné Grégoire Munster, jusque là très propre et efficace dans sa Ford Puma de M-Sport, pour son premier rallye dans la catégorie-reine (le 24e dans le cadre d’une manche WRC). Le Belge (à licence luxembourgeoise) a fait un petit écart au km 6.3 et sa Puma est restée coincée dans une barrière de sécurité en bois, au bord d’un ravin. Le copilote s’est alors placé en bord de route, en amont du virage, pour avertir les autres concurrents qui ont ralenti à cet endroit-là, perdant tous une poignée de secondes. La spéciale n’a pas été neutralisée.

Classement ES12

ES11 : Tänak brille, Neuville consolide

Ott Tanak a signé le meilleur temps dans l’ES11 (entre Pellafol et Agnières-en-Dévoluy, 21,37 km), son premier du rallye, et Thierry Neuville a consolidé sa place de leader provisoire du 92e Rallye Monte-Carlo. Les Hyundai sud-coréennes, dans leur version 2024, ont tout pour faire bonne figure cette saison face aux Toyota Yaris.

“C’est une spéciale qu’on ne connaît pas, donc je n’ai pas pris trop de risques. Et j’entendais assez mal les notes de mon copilote, surtout dans la dernière portion”, a expliqué Neuville, désormais en contrôle de ce rallye après un départ prudent, jeudi soir. Le Belge, cinq fois vice-champion du monde, est rentré au parc d’assistance de Gap, sur les coups de midi, avec 5.1 secondes d’avance sur Elfyn Evans et 7.7 sur Sébastien Ogier.

Les deux pilotes Toyota, dont un va viser le titre mondial (le Gallois), et l’autre va se contenter de quelques sorties officielles (le Français), ont peut-être trouvé à qui parler cette saison. Surtout si la nouvelle version de la Hyundai i20N, couvée et développée par le directeur technique François-Xavier Demaison, ingénieur hors-norme venu de Citroën, puis Volkswagen, continue à se montrer aussi fiable que performante.

Hyundai est dans le match

Les bonnes performances de Neuville cette semaine, et le temps scratch de Tanak dans cette ES11, montrent que cette nouvelle Hyundai est saine, facile à piloter, et que ce sera peut-être la bonne surprise de ce début de saison 2024, face à l’ogre Toyota. En attendant, il reste trois spéciales à parcourir cet après-midi (ES12 à ES14), les mêmes que ce matin, et encore trois dernières dimanche matin (ES15 à ES17), en revenant vers la Principauté de Monaco.

En WRC2, la bagarre est toujours aussi acharnée. Après l’ES10, le Russe Nikolay Gryazin (Citroën C3) mène le bal devant l’Espagnol Pepe Lopez (Skoda Fabia RS) et le Français Yohan Rossel (Citroën C3), champion WRC3 en 2021. Les trois pilotes sont regroupés en moins de 9 secondes. Sur une autre planète, comme le trio de tête du Rally1.

Classement ES11

ES10 : Ogier rebondit, Neuville passe en tête

C’est le premier grand tournant de ce 92e Rallye Monte-Carlo : dans l’ES10 ce matin entre Les Nonières (Drôme) et Chichilianne (Isère), longue de 20,04 km, Thierry Neuville (Hyundai) a pris les commandes du classement général, pour neuf dixièmes de seconde seulement, à Elfyn Evans (Toyota), en tête depuis le départ jeudi soir.

Le temps scratch dans cette ES10 a certes été réussi par Sébastien Ogier, une belle réaction du pilote Toyota après sa désillusion de l’ES9, mais c’est Neuville qui a fait la bonne affaire, sur une route sèche en montée et plus humide en descente.

Le vainqueur belge de l’édition 2020 est très serein et efficace cette semaine. “Après le tunnel, dans la descente, l’adhérence était meilleure que prévu. J’ai peut-être été trop prudent sur mes zones de freinage. C’est plutôt une bonne matinée pour nous”, a estimé Neuville à la fin de cette spéciale qui n’avait plus été disputée en WRC depuis 1997 (temps scratch d’Armin Schwarz dans une Ford Escort).

Ogier a signé le temps scratch, son 4e de la semaine, entre les massifs du Diois et du Vercors, et cela malgré un petit incident de parcours, une pierre qui a heurté son pare-brise, créant un petit impact. “C’est bien, surtout après avoir perdu autant de temps dans la précédente spéciale. La seule chose qu’on peut faire, c’est regarder devant et continuer à attaquer”, a dit le vainqueur de l’an dernier.

“On a un petit problème”, a seulement lâché Evans au point stop, sans vouloir en dire plus. La surprise de cette spéciale est venue de son coéquipier japonais, Takamoto Katsuta, auteur du 3e chrono, derrière Ogier et Neuville, en ouvrant la route, avec deux pneus super-soft montés à l’avant. Un choix audacieux, mais finalement payant, dans sa quête d’un retour dans le Top 10 après sa sortie de route dans l’ES3.

Classement ES10

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