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Stéphane Richelmi : « On va se battre pour la victoire »
28 mars 2024

Stéphane Richelmi : « On va se battre pour la victoire »

Stéphane Richelmi Prologue

Photo DPPI / Jean Michel Le Meur.

Huitième du classement final pour sa découverte des Blancpain Series l’an dernier, Stéphane Richelmi a décidé de quitter le championnat GT pour rejoindre l’Endurance en 2016. Ambitieux avant d’aborder son nouveau défi en WEC, le nouveau pilote Alpine est convaincu de pouvoir jouer les premiers rôles avec l’écurie française.

Stéphane, vous rejoignez le championnat du monde d’Endurance après une seule année en Blancpain GT Series. Qu’est-ce qui vous a poussé à prendre ce nouveau virage dans votre carrière ?

Rien ne me prédestinait à un nouveau changement de catégorie en 2016. Jusqu’à deux ou trois courses de la fin de la saison, j’étais même persuadé de poursuivre l’aventure en Blancpain. Ma première année en GT s’étant moins bien passée que prévu, je partais dans l’idée de prolonger chez WRT afin de prouver ma valeur. Je me sentais bien dans le team et on allait de surcroît recevoir la nouvelle Audi R8. Malheureusement, on n’est pas tombé d’accord lors de la rédaction du nouveau contrat. Ils me considéraient un peu trop comme un simple pilote amenant du budget alors que j’estime avoir bien roulé l’an dernier. J’ai « tapé » un certain nombre de pilotes Audi et je n’ai pas senti chez eux une vraie reconnaissance de mon travail. On a ainsi décidé en concertation avec mon manager d’explorer d’autres voies.

À quel moment avez-vous entamé les discussions avec Alpine ?

J’ai rencontré pour la première fois Philippe Sinault début février à Paris. François Sicard, mon ancien team manager chez Dams, est un très bon ami à lui et il m’a bien vendu. Je suis arrivé relativement tard dans la boucle, car Alpine pensait déjà avoir complété ses effectifs. Mais ils venaient à peine d’inscrire une nouvelle voiture donc cela leur offrait des baquets supplémentaires. Les négociations ont été longues parce qu’il a fallu obtenir l’accord de Renault, des responsables du service marketing. Cela n’a pas été facile à gérer, car dans le même temps on était en discussions très avancées avec l’écurie Greaves, le champion en titre de l’ELMS (European Le Mans Series). À un moment donné on a été contraint de décliner leur offre sans même avoir de certitudes concernant nos chances d’évoluer avec Alpine. Heureusement, les choses se sont bien terminées et j’ai été engagé dans l’équipe.

« Fier de porter ces couleurs »

En signant avec Alpine, vous rejoignez l’un des monuments du sport automobile. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Rouler chez Alpine représente forcément quelque chose de fort. Si plusieurs constructeurs participaient au championnat du monde d’Endurance dans le passé, ce n’est plus vrai aujourd’hui. Alpine reste l’un des derniers en France. En tant que passionné de rallye, je connais bien cette marque. Elle m’a fait rêver quand j’étais jeune. Ils ont également déjà participé aux 24 Heures du Mans. Alpine est le seul artisan de la grande époque à avoir survécu. Alors certes son retour a été rendu possible par Renault, mais cela reste malgré tout une superbe histoire. Renault a toujours été impliqué dans le sport automobile et c’est bien qu’ils soutiennent ce projet. J’ai beau être Monégasque, je n’en demeure pas moins francophone. Bien que ce ne soit pas mon drapeau, je suis fier de porter ces couleurs.

Alpine sera de nouveau attendue comme l’une des équipes favorites de ce championnat 2016 dans la catégorie LMP2. Quels objectifs vous-êtes vous mutuellement fixés ?

Au vue des premiers essais, on peut légitimement se montrer ambitieux. Dans un équipage, le pilote le plus important est le « Silver* ». Nous sommes très bien lotis avec Gustavo Menezes, car il a le niveau d’un « Gold ». Compte-tenu de l’ingénierie que l’on a derrière et de l’expérience d’un gars comme Nicolas Lapierre, on va forcément se battre pour la victoire. J’en suis persuadé. Notre trio est très complémentaire. Gustavo est plus jeune et tu vois qu’il a envie d’apprendre. Quant à Nicolas, on pourrait penser qu’il est aigri lorsque l’on ne le connaît pas parce qu’il vient de la LMP1. Mais pas du tout. Il veut gagner et il t’aide énormément. Tout est bien évidemment plus facile au début, mais pour l’instant nos relations sont excellentes. Je pourrais difficilement rêver d’une meilleure cohabitation.

Propos recueillis par Andrea Noviello

 

* En Endurance un « Silver » est un pilote amateur ou un jeune pilote au faible palmarès.

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