Afin de déterminer les grandes lignes de cette première épreuve du Championnat du Monde des Rallyes de la FIA 2018, le Comité d’Organisation de l’Automobile Club de Monaco est resté fidèle à sa réputation en conjuguant tradition et innovation, avec à nouveau, un parcours renouvelé à plus de 50% par rapport à celui de 2017. Présentation de cette 86e édition qui devrait encore marquer l’esprit des concurrents…
Après deux jours et demi intensifs de reconnaissances, du lundi 22 janvier 2018 à 8h00 au mercredi 24 à 14h00, les concurrents autorisés à prendre le départ pourront, dès 16h00, se tester en conditions de course lors de la séance de mise au point (Shakedown – 3,35 km). Il s’agit du parcours déjà utilisé route de la Garde lors des deux précédentes éditions, sur la commune de Gap, ville étape pour la 5e année consécutive, et dont le parc d’assistance est de nouveau situé près du stade nautique de Fontreyne.
Le départ officiel du 86e Rallye Automobile Monte-Carlo sera donné jeudi 25 janvier, Place du Casino, à partir de 17h50. Au programme de cette première étape nocturne, deux épreuves spéciales de caractère, disputées dans le département des Alpes-de-Haute-Provence. Ainsi Thoard – Sisteron (ES 1 - 36,69 km - 21h43), disputée dans ce sens pour la toute première fois en WRC et Bayons – Bréziers (ES 2 - 25,49 km - 22h51), introduite lors de l’édition 2017, seront le théâtre des toutes premières hostilités de la saison entre les ténors du championnat.
Vendredi 26 janvier, direction le sud de Gap, pour le 2e jour de course, disputé sur trois départements (Hautes-Alpes, Drôme et Alpes-de-Haute-Provence), qui totalise quelques 150 kilomètres chronométrés.
Cette journée est, de loin, la plus éprouvante du rallye, avec une boucle de trois épreuves spéciales éloignées géographiquement et à parcourir à deux reprises : Vitrolles – Oze (ES 3/6 - 26,72 km - 08h51 / 13h58), Roussieux – Eygalayes (ES 4/7 - 30,54 km - 10h04 / 15h11) et Vaumeilh – Claret (ES 5/8 – 15,18 km - 11h37 / 16h44).
Cap au nord de Gap, le lendemain, samedi 27 janvier, pour le 3e jour de course qui s’annonce tout aussi redoutable que les deux précédents, disputé dans les départements de l’Isère et des Hautes-Alpes, avec une boucle composée de Agnières-en-Dévoluy – Corps (ES 9/11 - 29,16 km - 08h08 / 11h57) et de Saint-Léger-les-Mélèzes – La Bâtie-Neuve (ES 10/12 – 16,87 km - 09h16 / 13h08), à parcourir à deux reprises. En guise d’épilogue de ce 3e jour, les concurrents retrouvent Bayons – Bréziers (ES 13 - 25,49 km - 16h09) de jour, avant une dernière visite au parc d’assistance de Gap, puis un retour en Principauté de Monaco en début de soirée.
En conclusion de l’épreuve, dimanche 28 janvier, quatre chronos totalisant 63,72 kilomètres sont à disputer en ce dernier jour de course, sans assistance, dans l’arrière-pays des Alpes-Maritimes. Ainsi les concurrents vont affronter à deux reprises les secteurs de La Bollène-Vésubie – Peïra-Cava (ES 14/16 – 18,41 km - 08h32 / 10h55) et La Cabanette – Col de Braus (ES 15/17 – 13,58 km - 09h08 / 12h18), qui fera office de Power Stage lors du second passage.
A partir de 15h00, tous les équipages récipiendaires seront reçus à la traditionnelle Cérémonie de Remise des Prix sur la place du Palais Princier de Monaco .
Monaco , le 21 juillet 2017
NB : Kilométrage des Epreuves Spéciales donné à titre indicatif
Pour la prochaine édition du Grand Prix de Monaco Historique, la 11e de son histoire, qui aura lieu en Principauté du 11 au 13 mai 2018, le Comité d’Organisation et la section Historique de l’Automobile Club de Monaco ont retenu trois axes forts.
En effet, à la demande des concurrents des voitures de course d’avant-guerre, la série A (qui a été organisée en démonstration en 2016) a été réintroduite sous forme d’une course dans le but de devenir LE rendez-vous mondial et incontournable de cette catégorie de voitures de Grand Prix, appelées Formule 1 après la guerre. De son succès attendu dépendra la pérennisation, à terme, de la série.
La course Sport a également été repensée, afin de proposer un plateau composé des plus belles voitures de Sport de la première décade de l’après-guerre, sans éliminer bien évidemment les éventuelles voitures ayant participé au seul Grand Prix de Monaco disputé selon cette formule en 1952.
Enfin les monoplaces de petites cylindrées (Formule Junior et F3), dont Monaco constituait une sorte de Championnat du Monde, ont été abandonnées. On pourrait le regretter s’il ne s’agissait pour l’ACM d’axer d’avantage encore le meeting sur la Formule 1, reine incontestée des courses de vitesse.
Avec la série des « Avant-Guerre », ce sont plus de 180 voitures de Grand-Prix sélectionnées pour leur intérêt historique et leurs degrés d’authenticité qui sont en effet attendues sur l’emblématique circuit de la Principauté de Monaco pour disputer de véritables courses.
Autant dire que pour chaque unité comme pour l’ensemble, c’est du rare, voire du très exceptionnel, auxquels les spectateurs seront conviés. Cette partie du meeting est décomposée en 5 grilles différentes, donnant ainsi une vision unique des 30 premières années du Championnat du Monde de Formule 1.
Pendant deux jours et demi, les concurrents feront partager au public leur passion pour la compétition au plus haut niveau. Car les voitures ne sont pas statiques dans une salle fermée mais présentes réellement en situation de course, avec les bruits et les odeurs qui les caractérisent, et surtout, confrontées à celles avec lesquelles elles concourraient jadis pour la victoire sur un circuit édifié au cœur de la Principauté de Monaco , dont le tracé, identique à 80% à celui de 1929, est encore utilisé tous les ans dans le cadre du Championnat du Monde FIA de Formule 1.