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La dernière spéciale de régularité d’une journée à rallonge, entre Recoubeau-Jansac et Pennes-le-Sec (SR12, 16,1 km), n’a fait que confirmer l’impression générale. La victoire finale dans ce 27e Rallye Monte-Carlo Historique, mardi peu avant minuit, du côté du Col de Turini, risque fort de se jouer entre deux équipages qui le dominent de la tête et des épaules : le duo belge constitué de Michel Decremer et Jennifer Hugo, dans une antique Alfa Romeo Giulia TI de 1965 et le tandem espagnol composé de Luis Climent Asensio et Carles Jimenez Valls, dans une BMW 323i un peu plus récente (1981).
Ces deux équipages ont fini la SR12 dans le même ordre qu’au classement général depuis la fin de la SR6, dimanche. Et le franchissement du Col de Pennes (1040 m) ne les a pas du tout perturbés, en route vers Valence pour une dernière nuit dans la Drôme. Ils n’ont pris que 40 points de pénalité, sur 16 km, et ont continué à creuser l’écart sur leurs poursuivants théoriques qui n’ont plus que cinq spéciales, mardi, pour renverser les pronostics. Avec quelques centaines de points de retard…
Dans le détail, les deux premiers de cette 27e édition étaient séparés de 220 points après la SR6, dimanche à midi. Ils n’ont que 300 points d’écart lundi soir, après la SR12, ce qui donne idée de l’intensité du combat. Sachant que les Belges jouent dans la catégorie moyenne basse, qui ne concernait plus qu’une trentaine d’équipages, lundi matin, et les Espagnols dans la classe supérieure, celle des moyennes hautes, comme 170 autres voitures au départ de cette Etape Commune.
Autre petit détail, ce lundi soir, bien garées sur le Champ de Mars, à Valence, il y avait encore 198 voitures, contre 203 lundi matin, au lever du soleil. C’est un autre signe que la préparation des voitures, pour un Monte-Carlo Historique, est de plus en plus poussée, de plus en plus sérieuse, de plus en plus parfaite, quel que soit l’âge des voitures. Il ne reste plus qu’une journée de course, demain mardi, entre Valence et Monaco…
