La dernière course de ce week-end merveilleux, et d’un dimanche à rallonge, était celle de la Série G, un hommage vibrant à Ayrton Senna en présence de plusieurs membres de sa famille (Bianca, Paola et Bruno) qui ont distribué les coupes et les récompenses sur le podium final. Et comme par hasard, c’est un pilote né en 1984, le Britannique Stuart Hall, qui l’a remportée. En 1984, l’année où l’étoile brésilienne a commencé à monter dans le ciel de la F1, lors d’une course mémorable en Principauté, interrompue par un déluge de pluie. 40 ans plus tard, le soleil était au rendez-vous et Stuart Hall, 39 ans, n’a laissé personne l’empêcher de gagner pour la deuxième fois ce dimanche. C’est aussi sa cinquième victoire lors d’un Grand Prix de Monaco (Historique), après un succès inaugural en 2016 et deux autres en 2022. Il égale donc sur le papier, toutes proportions gardées, son glorieux aîné Graham Hill, quintuple vainqueur en Principauté, en F1, au siècle dernier. « Je dois remercier les commissaires, car ils ont fait un travail formidable pendant tout le week-end », a tenu à souligner le héros du jour, qui a aussi roulé sa bosse en endurance, dans l’American Le Mans Series (ALMS) et aux 24 Heures du Mans (4e en 2007). Un très beau vainqueur, dans une March 821 qui n’avait jamais gagné à Monaco… jusqu’à ce dimanche. Grâce au talent de son pilote, elle a devancé deux Lotus, celles de Marco Werner et Michael Lyons, et trois Tyrrell. Deux marques de référence dans l’histoire de la F1.