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15e Grand Prix de Monaco Historique
24 - 26 avril 2026
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Quand Atmos riment avec… Turbos !

Les Formule 1 à moteur turbo pourront participer au 15e Grand Prix de Monaco Historique, en avril 2026. L’évolution des règlements de la FIA va en effet permettre au Comité d’Organisation et de Sélection de l’Automobile Club de Monaco (ACM) de leur réserver une classe spécifique, comme cela était initialement prévu en 2022, lors de l’instauration de la Série G réservée aux monoplaces de F1 ayant couru le Grand Prix de Monaco entre 1981 et 1985.

Les vedettes, en revanche, et pour le plus grand plaisir des nostalgiques de l’âge d’or de la F1, devraient rester les monoplaces à moteur 3 litres. Généralement dotées de V8 Ford Cosworth DFV, dont l’avènement à partir de 1966 a changé fondamentalement l’image et la notoriété de la F1. C’est ainsi qu’un plateau attendu de 80 à 100 voitures dans les Séries D à G, toutes généralement dans un état de conservation parfaite, capables de rouler plus vite qu’il y a cinquante ans dans les rues de Monaco, dans des conditions d’adhérence bien meilleures et en toute sécurité.

Soucieux de préserver l’identité du Grand Prix, les organisateurs ont décidé de conserver la Série A1, réservée exclusivement aux voitures d’avant-guerre, en considérant que les Bugatti (35, 37 et 51) et les Maserati constituent l’ADN de ce Grand Prix de Monaco.

Pour le reste, la série A2 (après-guerre, moteur avant) et la série C (voitures de Sport), sont reconduites sans changement, tout comme les cinq autres plateaux de F1 qui permettent de présenter l’évolution des Grands Prix sur près de 40 ans (de 1946 à 1985). Plusieurs hommages et anniversaires sont déjà prévus, dans le cadre authentique et majestueux du circuit de la Principauté, et plusieurs belles pages de l’Histoire de la course automobile seront tournées, odeurs vibrations et bruits compris, durant cette 15e édition du Grand Prix de Monaco Historique. Flash-back sur les anniversaires à fêter :

Il y a 100 ans (1926), Maserati débutait en course. Au-delà de leur potentielle présence en Série A1 (les modèles éligibles vont des type 26, 26B, 26C, 26M aux 4CL en passant par les 8C, 4CM, V8RI, 8CM, 6C-34, 6CM et 8CTF), les belles et rebelles italiennes concernées en Série A2 sont, outre les 250F (Victorieuses avec Stirling Moss il y a 70 ans (1956) et avec Juan-Manuel Fangio en 1957), les 4CL, 4CLT/48, A6GCM et A6GCM. Dans la Série C, l’ACM espère toujours compter sur la participation de 150S, 250S et 300S.

Il y a 80 ans (1946), sortait la première Gordini imaginée par Amédée, le grand sorcier français d’origine italienne, et il y a 70 ans (1956), c’était la dernière apparition, au Grand Prix d’Italie à Monza, d’une voiture de la marque en championnat. Il faudra attendre Matra, en 1967 à Monaco, pour revoir une voiture bleue en F1.

Il y a 60 ans (1966), la nouvelle règlementation sur les moteurs de F1 (3 litres de cylindrée) entrait en vigueur et permettait à McLaren de débuter en Grand Prix. Avec au volant le fondateur de la marque, Bruce McLaren, vainqueur en 1962 dans une Cooper-Climax régulièrement engagée dans le Grand Prix de Monaco Historique. Six décennies plus tard, l’écurie anglaise, désormais dirigée par Zak Brown, est aux avant-postes de la F1 moderne (Champion du Monde des Constructeurs 2024, une première depuis la fin des années 90). Le palmarès de McLaren à Monaco se passe de tout commentaire : 58 participations, pour 15 victoires, 11 pole positions et 28 podiums ! La dernière victoire de la marque anglaise en Principauté remonte déjà à 2008, grâce à un certain Lewis Hamilton.

Il y a également 60 ans (1966), Guy Ligier débutait dans la discipline reine avec une Cooper… dotée d’un moteur V12 Maserati ! 10 ans plus tard, Il y a 50 ans (1976), Ligier débarquait en F1 comme Constructeur, au GP du Brésil, avec une JS5 à moteur Matra, pilotée par Jacques Laffite, qui est ensuite devenue une JS7 en 1977. Le premier fait de gloire de cette voiture a été une pole position en Italie, sur le circuit de Monza, grâce à la puissance monstrueuse de son moteur V12 français. Cette même année, le jeune Alain Prost, futur quadruple Champion du Monde de F1, a débuté en monoplace (et remporté le Championnat de France de Formule Renault), suite à sa victoire dans le Volant Elf, sur le Circuit Paul Ricard.

Il y a 30 ans (1996), Ligier a remporté, grâce à Olivier Panis, son unique victoire dans un Grand Prix de Monaco, la seule d’une voiture française après-guerre. Ce sera surtout l’ultime succès de Ligier en F1 (9 en tout) avant la revente de l’écurie française à Flavio Briatore, qui l’a ensuite transmise à Alain Prost.

 

Programme prévisionnel

 

Huit Séries – Réservées aux voitures ayant participé à des Courses Internationales et conformes aux règlements en vigueur à la période concernée

SÉRIE A1 – LOUIS CHIRON – Voitures de Grand Prix d’avant-guerre et Voiturettes

Classe 1 :  Voitures de Grand Prix (supérieur à 1500cm3)

Classe 2 :  Voiturettes (inférieur à 1500cm3)

 

SÉRIE A2 – JUAN MANUEL FANGIO – Voitures de Grand Prix à moteur avant, construites avant 1961

Classe 1 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1946 et le 31 Décembre 1953, équipées d’un moteur à compresseur de 1500 cm3 maximum ou d’un moteur sans compresseur de 4500 cm3 maximum

Classe 2 :  Voitures de F2 construites avant le 31 Décembre 1953 dont la cylindrée n’excède pas 2000 cm3 sans compresseur

Classe 3 : Voitures de F1 construites entre le 1er Janvier 1954 et le 31 Décembre 1960 dont la cylindrée n’excède pas 2500 cm3 sans compresseur ou 750 cm3 avec compresseur

Classe 4 :   Voitures hors classes 1-2-3 mais ayant un rapport historique avec celles engagées dans le Championnat du Monde F1 entre 1950 et 1960

 

SÉRIE B – GRAHAM HILL – Voitures de Grand Prix à moteur arrière, 1500, F1 de 1961 à 1965 et F2 de 1956 à 1960

Classe 1 :  F2 construites entre le 1er Janvier 1956 et le 31 Décembre 1960

Classe 2 : Voitures équipées d’un moteur de 4 ou 6 cylindres

Classe 3 : Voitures équipées d’un moteur de 8 ou 12 cylindres

 

SÉRIE C – VITTORIO MARZOTTO – Voitures de Sport à moteur avant de 1952 à 1957

Classe 1 : Voitures dotées d’un moteur de moins de 2L

Classe 2 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à tambour

Classe 3 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à disques

 

SÉRIE D – JACKIE STEWART – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1966 à 1972

Classe 1 : Voitures construites ou ayant participé à des GP de F1 entre le 1er Janvier 1966 et le 31 Décembre 1969

Classe 2 :  Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV

Classe 3 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un autre moteur

 

SÉRIE E – NIKI LAUDA – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1973 à 1976

Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV

Classe 2 : Voitures équipées d’un autre moteur

 

SÉRIE F – GILLES VILLENEUVE – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1977 à 1980

Classe 1 :  Voitures conçues sans effet de sol

Classe 2 :  Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV

Classe 3 :  Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un autre moteur

 

SÉRIE G – AYRTON SENNA – Voitures de Grand Prix F1 de 1981 à 1985

Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur atmosphérique

Classe 2 : Voitures équipées d’un moteur Turbo

 

Monaco, le 11 avril 2025

Le calendrier des épreuves circuit jusqu’en 2031 !

Suite à la reconduction pour six ans, de l’accord existant entre l’Automobile Club de Monaco (ACM) et le Formula One Group du 14 novembre dernier, le Comité d’Organisation des épreuves de l’ACM dévoile en ce jour les dates des épreuves « piste » qui seront organisées jusqu’en 2031. 

Au printemps 2025, la Principauté accueillera le Monaco E-Prix, qui se tiendra pour la première fois sur 2 jours, les 03 & 04 mai. Place ensuite à la 82e édition du Formula 1 Grand Prix de Monaco du 22 au 25 mai.

Dès 2026, le calendrier des épreuves disputées sur le mythique Circuit de Monaco évoluera. Conformément aux accords signés avec le promoteur, le Formula 1 Grand Prix de Monaco se déroulera désormais chaque premier week-end de juin. Par ailleurs, 3 semaines sépareront désormais chaque évènement. A noter que ces dates seront soumises à approbation du calendrier par le Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA.

Le Grand Prix de Monaco Historique conservera de son côté sa récurrence d’une année sur deux. Par conséquent, les années paires débuteront par l’épreuve historique dès la fin avril, avant d’enchainer à la mi-mai sur le Monaco E-Prix, et le Formula 1 Grand Prix de Monaco début juin.

Réservez dès à présent vos places pour nos épreuves circuit à venir sur notre billetterie en ligne.

Il est important de souligner que les dates potentielles pour l’organisation du Monaco E-Prix à partir de 2027 demeurent sous réserve du renouvellement du contrat actuel avec le Promoteur.

14e Grand Prix de Monaco Historique : promesses tenues !

Il leur a fallu attendre deux ans mais les milliers de nostalgiques venus au 14e Grand Prix de MonacoHistorique, tout le week-end, ont été comblés : plus de 200 voitures de course anciennes rutilantes, dans un état de conservation parfait, et capables de performances remarquables. Autant de pilotes de talent, qu’ils soient professionnels ou amateurs, et surtout un public plus que jamais au rendez-vous, notamment les femmes et les plus jeunes. L’Automobile Club de Monaco (ACM), après le succès du 7e E-Prix fin avril, a encore prouvé qu’il savait organiser à la perfection des événements de sport automobile hors-normes. 

Les voitures d’abord. Il y avait plus de 50 marques représentées et Lotus s’est taillé la part du lion, avec 3 victoires en 8 épreuves dimanche pour l’écurie mythique fondée par Colin Chapman : celle d’Andy Middlehurst dans la Série B, au volant d’une Lotus 25 ayant été pilotée par Jim Clark, celle de Max Smith-Hilliard dans la Série C, réservée aux voitures de sport des années 50, et comme une cerise sur un gâteau anglais, celle du Japonais Katsuoka Kubota dans la Série D, pour une inestimable Lotus 72 ayant permis à Ronnie Peterson, en 1973, de monter sur le podium en Principauté.

Ce n’est pas tout. D’autres marques de légende du sport automobile ont aussi brillé, à commencer par ERA dans la Série A1, celle des voiturettes et voitures de Grand Prix d’avant-guerre, grâce à un Irlandais, Paddins Dowling, intouchable pendant tout le week-end. Tout comme l’Allemande Claudia Hürtgen dans sa Ferrari Dino 246, qui a terminé avec 20 secondes d’avance la course de la Série A2, très tôt dimanche matin.

 

Lotus, McLaren, Hesketh et March à l’honneur !

Enfin, « last but not least », comme disent les Anglais, il y a eu ces quatre courses de F1 récentes, équipées de moteurs atmosphériques V8 ou V12, qui avaient toutes couru entre la fin des années 60 et le début des années 80. Ces voitures désormais mythiques ont dû laisser leur place aux F1 à moteur turbo, puis hybrides. Mais pas à Monaco, où leurs héritières, plus puissantes, sont trop difficiles à piloter pour des amateurs et des collectionneurs.

Il y a donc eu la victoire d’une Lotus dans la Série D, puis d’une McLaren M23 dans la Série E, d’une Hesketh 308 dans la Série F et d’une March 821 dans la Série G. En battant une myriade d’autres marques, comme Ferrari, Brabham, Williams, Tyrrell, Arrows, Shadow, etc. Trois marques britanniques, avec deux pilotes britanniques, Stuart Hall (2 victoires) et Michael Lyons, très efficaces dans ces monoplaces construites avant leur naissance. Et à propos de naissance, justement, Hall est né en 1984, l’année où l’étoile Ayrton Senna a commencé à monter en F1, lors d’un Grand Prix de Monaco entré dans les annales.

Hommages à Ayrton Senna

La carrière de Senna, c’était le fil rouge de ce week-end pas comme les autres, avec une parade de ses monoplaces le samedi (Toleman, Lotus, McLaren), puis la présence de la famille Senna (Bianca, Paola, Bruno) dans le paddock et sur le podium princier dimanche, pour récompenser le dernier vainqueur du jour, Stuart Hall, reparti avec une figurine originale représentant le champion brésilien.

Ayrton Senna, mais aussi Gilles Villeneuve, Niki Lauda, Jackie Stewart ou encore Graham Hill, Louis Chiron, Juan Manuel Fangio et Vittorio Marzotto, beaucoup de noms écrits en lettres d’or sur les tablettes de la F1 et de l’ACM ont été évoqués tout le week-end, par les fans et les commentateurs, car ils étaient attribués aux 8 séries de voitures, par ordre chronologique. Avec une figurine inspirée du héros de BD « Antoine le Pilote » pour chaque vainqueur dimanche. Devant un public ravi.

C’est l’autre enseignement de ce 14e Grand Prix de Monaco Historique : les courses de voitures anciennes ne concernent plus une minorité de fans âgés, elles attirent désormais un public plus jeune, plus féminin, lors d’épreuves qui sont devenues de grandes fêtes populaires. Parce qu’il y a du bruit, de la bagarre en piste, des pilotes abordables et surtout des voitures de course qui sont autant d’œuvres d’art, que l’on peut admirer, toucher, voir et entendre, sur place ou en streaming. Avec un charme fou, qui ne craint pas l’usure du temps. Au contraire.

 

Série G : Hall égale Hill !

La dernière course de ce week-end merveilleux, et d’un dimanche à rallonge, était celle de la Série G, un hommage vibrant à Ayrton Senna en présence de plusieurs membres de sa famille (Bianca, Paola et Bruno) qui ont distribué les coupes et les récompenses sur le podium final. Et comme par hasard, c’est un pilote né en 1984, le Britannique Stuart Hall, qui l’a remportée. En 1984, l’année où l’étoile brésilienne a commencé à monter dans le ciel de la F1, lors d’une course mémorable en Principauté, interrompue par un déluge de pluie. 40 ans plus tard, le soleil était au rendez-vous et Stuart Hall, 39 ans, n’a laissé personne l’empêcher de gagner pour la deuxième fois ce dimanche. C’est aussi sa cinquième victoire lors d’un Grand Prix de Monaco (Historique), après un succès inaugural en 2016 et deux autres en 2022. Il égale donc sur le papier, toutes proportions gardées, son glorieux aîné Graham Hill, quintuple vainqueur en Principauté, en F1, au siècle dernier. « Je dois remercier les commissaires, car ils ont fait un travail formidable pendant tout le week-end », a tenu à souligner le héros du jour, qui a aussi roulé sa bosse en endurance, dans l’American Le Mans Series (ALMS) et aux 24 Heures du Mans (4e en 2007). Un très beau vainqueur, dans une March 821 qui n’avait jamais gagné à Monaco… jusqu’à ce dimanche. Grâce au talent de son pilote, elle a devancé deux Lotus, celles de Marco Werner et Michael Lyons, et trois Tyrrell. Deux marques de référence dans l’histoire de la F1.

Série F : Michael Lyons (Hesketh) sans combattre

L’après-midi a tourné court pour les voitures engagées en F1 de 1977 à 1980, regroupées dans la Série F « Gilles Villeneuve » : la course a été interrompue à trois reprises par drapeau rouge en raison des trop nombreux incidents en piste. Le plus dur avait été fait la veille pour Michael Lyons, auteur de la pole samedi avec sa Hesketh 308 E bleue, aux couleurs d’un célèbre magazine pour hommes. Le Britannique de 33 ans n’aura eu qu’à réussir ses envols, lors des deux départs arrêtés et du départ lancé, pour décrocher sans trop souffrir un 8e succès en Principauté depuis 2012, sur un circuit qu’il affectionne énormément. Derrière l’heureux vainqueur, deux splendides Fittipaldi jaunes, « made in Brazil », ont complété le podium : la F5A de Miles Griffiths, un compatriote de Lyons, et la F6A de Jonathan Cochet, le champion de France de Formule 3 en l’an 2000.

 

Série C : Lotus bat Maserati

L’insatiable marque britannique, fondée par Colin Chapman, a continué sa razzia dimanche au 14e Grand Prix Historique de Monaco (trois victoires d’affilée dans les Séries D, E et C) en remportant la course qui portait encore cette année le nom de Vittorio Marzotto, réservée aux voitures de sport à moteur avant de 1952 à 1957. Surpris au départ, Max Smith-Hilliard a mené à bien une superbe remontée au volant de sa Lotus MK X, qui était en haut de la feuille des temps vendredi après-midi. Son pilotage audacieux a été marqué par deux manœuvres très agressives qui ont été longuement étudiées par la direction de course : la première sur la Maserati 250 S de Richard Wilson au niveau du Casino, et la deuxième au virage du Portier, lorsqu’il a plongé à la corde. Ses adversaires au tapis, le Britannique au casque hommage à Graham Hill pouvait filer vers la victoire. Très attentive dans sa Maserati 300 S, Claudia Hürtgen, partie de la 4e place sur la grille, a terminé en 2e position, montant pour la deuxième fois de la journée sur le podium princier après sa victoire en série A2. Un podium complété par Niklas Halusa, dans une Jaguar Type D de 1954.

 

Des MGPH Legends Trophy « collector » pour tous les vainqueurs !

Le public et les concurrents avaient pu découvrir des trophées inspirés de la bande dessinée d’Yvon Amiel, Antoine le Pilote, il y a deux ans. Pour cette 14e édition du Grand Prix de Monaco Historique, de nouvelles figurines ont été fabriquées, et légèrement retravaillées pour coller encore mieux aux pilotes incarnant les 8 Séries disputées en Principauté, de la A1, baptisée « Louis Chiron », à la G « Ayrton Senna ».

Un personnage de BD pour permettre aux enfants de 5 à 105 ans d’avoir un premier contact avec le sport automobile. Décliné en une dizaine d’albums, Antoine le Pilote est né sous les doigts d’Yvon Amiel et Fernando Grande et est désormais un ambassadeur des courses de voitures auprès du grand public.

Sous l’impulsion de l’Automobile Club de Monaco (ACM), les deux compères ont ainsi dessiné et fabriqué 8 « MGPH Legends Trophy » à l’effigie des pilotes qui chacun donnent leur nom à une catégorie. Ce dimanche, la statuette de Juan-Manuel Fangio a été remise à la gagnante de la Série A2, Claudia Hürtgen, par Rùben Fangio, fils du quintuple Champion du Monde, et signée par Yvon Amiel. Puis, tout au long de la journée, les autres vainqueurs du jour reçoivent des répliques de Louis Chiron, Graham Hill, Vittorio Marzotto, Jackie Stewart, Niki Lauda, Gilles Villeneuve et finalement Ayrton Senna, qui sera attribuée à l’issue de l’ultime course en présence de la famille du pilote célébré durant le week-end.

Une très belle initiative, qui s’inscrit totalement dans l’esprit de ce Grand Prix de Monaco Historique : le partage intergénérationnel de l’héritage laissé par le sport automobile depuis près d’un siècle.

Série E : Hall fait gagner McLaren

Dans la course de la Série E (monoplaces de F1 construites entre 1973 et 1976), baptisée « Niki Lauda », c’est l’Anglais Stuart Hall, parti en pole position, qui a fait triompher une McLaren M23 de 1973, toute blanche, juste barrée du Y de la marque de cosmétiques Yardley. Il est finalement venu à bout de deux compatriotes très bien équipés, comme lui, en la personne de Nicholas Padmore (Lotus 77) et Michael Lyons (McLaren M26). Mais il n’a pas eu besoin de battre Marco Werner car le très expérimenté Allemand, triple vainqueur des 24 Heures du Mans, a été contraint à l’abandon dans sa Lotus 76 de la saison 1974 (ex-Ronnie Peterson). C’est déjà la quatrième victoire de Stuart Hall en Principauté, après 2016 et 2022 (deux succès). Et peut-être pas la dernière, car il y a encore deux courses de F1 récentes prévues dimanche après-midi.

 

Série D : Kubota (Lotus), au nom du père…

La course de la Série D « Jackie Stewart » (12 tours) était réservée aux F1 des saisons 1966 à 1972, équipées de moteurs 3 litres atmosphériques. Michael Lyons, parti en pole position, semblait pouvoir reprendre le fil de ses nombreuses victoires en Principauté, au volant d’une jolie Surtees TS9 de 1971, mais un problème mécanique à la Rascasse a obligé l’Anglais à rentrer aux stands, alors qu’il menait largement. Conséquence immédiate de son abandon, la première place a été récupérée aussitôt par le Japonais Katsuaki Kubota (Lotus 72), déjà victorieux en 2014 et très ému à l’arrivée : « Je pense beaucoup à mon père, car il a disparu fin avril. Il m’a beaucoup aidé à devenir pilote », a raconté le vainqueur, âgé de 62 ans, avant de monter sur le podium, comme Ronnie Peterson à Monaco, dans la même voiture, en 1973 (3e). Il y a été accompagné par le Britannique Matthew Wrigley (March 721), parti en deuxième ligne, et par « Mr John of B », dans une superbe Matra MS120 à moteur V12. Mention spéciale pour Adrian Newey, l’ingénieur génial de Red Bull Racing, superbe 4e, au pied du podium, dans une Lotus 49B de 1968, rouge, construite dix ans après sa naissance. Comme le temps passe…

 

Série B : Middlehurst (Lotus) comme Graham Hill !

Cinq victoires à Monaco ! Comme le regretté Graham Hill, parrain officiel de cette Série B du 14e Grand Prix de Monaco Historique, Andy Middlehurst a encore gagné en Principauté. Et cela pour la 5e fois : 2012, 2014, 2016, 2018 et donc 2024, dans une Lotus 25, de 1962, ayant remporté plusieurs Grands Prix aux mains de l’immense Jim Clark. Une monoplace bien-née et dont le palmarès continue de s’étoffer. Dans cette série réservée aux F1 du début des années 60, à moteur 1500cc, Middlehurst, parti en pole position, a dû résister jusqu’au 10e et dernier tour à « Joe » Colasacco, déjà vainqueur ici en 2004 et 2022. Grâce aux qualités de sa Ferrari 1512 de 1964 (ex-John Surtees et Lorenzo Bandini), l’Américain a pris un excellent départ, bondissant de la deuxième ligne, puis il a entretenu le suspense jusqu’au bout, terminant à 7 dixièmes du vainqueur. Le podium a été complété par un autre Britannique, Mark Shaw, dans une autre Lotus, devant la vénérable Brabham BT7 de Lukas Halusa et la Cooper T71/73 de Christopher Drake. C’était tout sauf une course de Série B !

 

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