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Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco 2025 : Revivez l’édition 2025       |       Boutique Officielle: Collection Monaco Grand Prix

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SR11 : au tour des British en Lancia !

Deux citoyens britanniques, Steve et Tony Graham, embarqués dans une Lancia Fulvia 1600 HF, ont fait briller les couleurs du Royaume-Uni en remportant la plus longue spéciale du 27e Rallye Monte-Carlo Historique, disputée lundi après-midi entre Montauban-sur-l’Ouvèze et Roussieux (SR 11, 39,2 km). Une autre classique du rallye monégasque, marquée par l’enchaînement des Cols de Perty (1302m), de Reychasset (1052 m) et de Pierre-Vesce (1013 m).

La famille Graham a terminé cette spéciale avec 60 points de pénalité, à égalité parfaite avec la BMW 323i des dauphins espagnols du classement général provisoire, Luis Climent Asensio et Carles Jimenez Valls, qui continuent à faire planer une menace sur les leaders ultra-solides, Michel Decremer et Jennifer Hugo (Alfa Romeo Giulia TI). Mais une menace relative, car les Belges tiennent bon la barre, la preuve : ils ont pris la 2e place de cette SR11, ex-aequo avec un pilote haut de gamme, Bruno Saby, associé à Christophe Marques dans la Ford Capri numéro 38. Deux hommes qui avaient dû « mécaniquer » au lieu de déjeuner, le câble d’embrayage de leur Ford ayant lâché après la SR10, juste avant la pause de la mi-journée.

Plus de peur que de mal, pour Saby-Marques, et toujours la course en tête pour Decremer-Hugo, devant la BMW espagnole, la Lancia Fulvia des Italiens Rossi et Frascaroli, la Jaguar des Lituaniens Raysis et Meilunas, la Fiat 128 Rally des Grecs Georgosopoulos et Iatridis, la petite Austin Cooper des Italiens Schon et Giammarino, la Sunbeam Tiger des Belges Castelein et Plancke, etc. Soit 11 marques différentes aux 11 premières places, en comptant aussi la Ford de Bruno Saby (11e). Le suspense reste donc entier dans cette 1ère partie de l’Etape Commune, avant la dernière spéciale du jour, la SR12, et le retour à Valence…

Classement SR11

SR10 : Decremer-Hugo, première…

Ils ont dû attendre la 3e journée du 27e Rallye Monte-Carlo Historique pour remporter une spéciale de régularité, mais c’est fait, enfin. Les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo ont consolidé leur position de leaders du classement général, dans leur Alfa Romeo Giulia TI de 1965, en remportant la SR10, lundi matin, entre Saint-Nazaire-le-Désert et Chalançon (27,472 km). Une spéciale bien différente, dans sa première partie, de la SR4 de samedi après-midi, car courue dans l’autre sens et passant par d’autres routes.

L’Alfa numéro 200, partie jeudi de Reims et aux avant-postes du rallye depuis samedi, n’a laissé que des miettes à ses principaux rivaux, éparpillés le long de cette spéciale riche de trois cols, passés sous un ciel bleu immaculé, par un froid glacial : le Col de Muse (932 m), le col de Chamauche (1037m) et le col de La Croix (722m). A la deuxième place, surprise, une Mazda RX7 portant le numéro 77, celle des Lettons Karlis Mikelsons et Normunds Vuguls, qui a bien résisté en respectant une moyenne haute, alors que les Belges ont choisi cette année des moyennes basses, d’où leur numéro de course.

Ils étaient encore 203 au départ ce matin de Valence, dont 171 dans la catégorie moyenne haute et 32 en moyenne basse. Vainqueurs de trois spéciales depuis samedi, soit une par jour, les Espagnols Alvaro Ochagavias Temino et Manuel Macho Gomez (Porsche 911 turbo) ont été un peu moins efficaces dans cette nouvelle version de la SR4, moins glissante que samedi. Et ils ont dû se contenter de la 7e place, ex-aequo avec un ancien vainqueur du Rallye Monte-Carlo, Bruno Saby, dans sa Ford Capri 2300 S de 1971.

Un Saby ravi de cette spéciale, qui lui rappelait « les grandes heures du Monte-Carlo », a-t-il confié au point stop. Hélas, quelques kilomètres plus loin, sur la liaison routière allant vers la pause de la mi-journée, programmée à Buis les Baronnies à partir de 12h55, le câble d’embrayage de la Capri a lâché, provoquant une longue séance de mécanique. Mais comme un rallyman digne de ce nom n’abandonne pas dans un Monte-Carlo, la Capri est repartie. Ce n’est pas fini, surtout après une remontée jusqu’à la 8e place du classement général, ex-aequo avec l’Austin Mini Cooper S des Italiens Giorgio Schon et Francesco Giammarino.

Classement SR10

SR9 : et de trois pour la Porsche bleue des Espagnols !

La première partie de l’Etape Commune du 27e Rallye Monte-Carlo Historique a débuté lundi matin à 8h40 par une longue spéciale de régularité (SR9, 34,9 km) entre Barbières et Gigors-et-Lozeron, dans le département de la Drôme, via le col des Limouches et le col de Tourniol (1145 m). Et une fois de plus, comme dans la SR4 samedi et la SR6 dimanche, les Espagnols Alvaro Ochagavias Temino et Manuel Macho Gomez (Porsche 911 turbo 2.4l) ont fait la loi.

L’équipage de la Porsche bleue frappée du numéro 5 a fait un peu mieux (60 points de pénalité seulement) que les Italiens Carlo et Enrico Merenda, dans leur petite Autobianchi A112 Abarth (80 points). Et mieux aussi que les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo, toujours en tête du classement général dans leur Alfa Romeo Giulia TI de 1965, car 3e ex-aequo de cette SR9 avec leurs compatriotes Maxime Castelein et Filip Deplancke (Sunbeam Tiger).

Première du matin, cette SR9 a débuté sur une route globalement sèche mais plongée dans un brouillard plus ou moins épais, surtout à partir du col des Limouches (km 20) et jusqu’au trentième kilomètres, ce qui a rendu les choses un peu compliquées. Avec dans certaines portions une visibilité à 20 ou 50 m seulement, et même encore un peu de neige sur la route. Le brouillard et la neige n’ont pas empêché quelques jolies performances. A commencer par celle des Allemands Jörg Pohlemann et Marc Stoll (5e de la SR9) dans leur 924 de 1976 qui avait remporté la SR7 dimanche après-midi, autour de Saint-Bonnet-le-Froid, ou encore la jolie 8e place ex-aequo des benjamins du rallye, Jules Picoreau et Camille Béal, dans leur coupé Alfa Romeo GTV de 1971.

Au classement général, alors que débutait à peine la plus longue journée du rallye, le tandem Decremer-Hugo devançait toujours la BMW 323i de Luis Climent Asensio, ex-champion d’Espagne des rallyes, et Carles Jimenez Valls. Et le podium provisoire était complété par les meilleurs Grecs de ce rallye, à mi-course, en la personne d’Aris Georgosopoulos et Ioulios Iatridis (Fiat 128 Rally). A suivre.

Classement SR9

SR8 : Opel et Ford, une double surprise pour terminer !

Une superbe journée de rallye, en Ardèche et en Haute-Loire, a pris fin par une double surprise : la victoire dans la SR8, entre Saint-Pierre-sur-Doux et Lalouvesc (14,1 km), d’une Opel Kadett GTE, celle de Régis Brezun et Elisa-Noémie Laurent, à égalité parfaite avec la Ford Escort RS2000 de James Blakemore et John Buffum, le légendaire multiple champion des Etats-Unis de rallye, reconverti comme copilote à l’âge très respectable de 81 ans.

C’était un joli clin d’œil à la longévité du Rallye Monte-Carlo Historique, dont on dispute cette année la 27e édition, et à ce jeune équipage Jules Picoreau-Camille Béal, très en forme dimanche après-midi, qui a pris la 4e place de cette SR8, dans son Alfa Romeo GTV, après la 2e place dans la SR7. Quant au classement général, il est toujours mené, de main de maître, par Michel Decremer, le double vainqueur belge (2017, 2024) et sa très efficace coéquipière Jennifer Hugo, au terme d’une journée parfaitement maîtrisée.

Puisqu’on parle des dames, un mot sur le meilleur équipage féminin de ce 27e Rallye Monte-Carlo Historique, après 8 spéciales de régularité sur 17 : il est constitué de Carole Grimm, une Suissesse, et Ingrid Peeters, une Belge, embarquées dans une superbe Lancia Fulvia HF 1.6. Elles sont 116e dimanche soir, et donc en milieu de tableau, à mi-parcours, devant une demi-douzaine d’autres équipages 100% féminins. Avec une quinzaine de places d’avance sur les Françaises Marie Douaré et Danièle Denuzière, dans une autre Lancia Fulvia (133e).

Alors que l’Etape Commune va débuter lundi matin, 12 abandons seulement ont été enregistrés en deux jours très intenses de l’Etape de Classement, qui s’ajoutent aux quatre du parcours de Concentration. Il y aura donc 203 voitures et équipages au départ de Valence, lundi matin, en direction de la SR9…

Classement SR8

SR7 : encore une Porsche, une 924 cette fois !

C’est déjà la quatrième victoire d’une Porsche dans ce 27e Rallye Monte-Carlo Historique, en sept spéciales de régularité disputées dans l’Etape de Classement depuis samedi matin, mais le premier d’une 924 qui a parfaitement négocié la SR7, entre Saint-Bonnet-le-Froid et Vanosc (28,8 km). Une spéciale dont le départ a été donné en direct sur la chaîne YouTube de l’Automobile Club de Monaco (ACM), organisateur de l’épreuve, dans le village de Haute-Loire où des centaines de fans étaient venus passer leur dimanche après-midi !

Les Allemands Jörg Pohlemann et Marc Stoll, dans leur 924 portant le numéro 42 et produite en 1976, ont devancé une autre ancienne de grande classe, l’Alfa Romeo GTV (de 1971) des jeunes Jules Picoreau et Camille Béal, deux amis d’enfance, natifs de Valence, QG du rallye, qui composent l’équipage le plus jeune de cette édition 2025 (voir article spécifique ce dimanche sur le site officiel acm.mc). C’était sur une route sèche mais dans un décor totalement hivernal, comme aux plus belles heures du passage du Monte-Carlo en Haute-Loire, mais en version WRC.

Des femmes, des enfants, des ados et des grands-parents, tout le monde s’était donné rendez-vous à Saint-Bonnet, et dans les prés tout autour, pour voir Jules et Camille terminer 2e ex-aequo avec cinq autres concurrents : la Porsche 911 turbo des Espagnols Alvaro Ochagavias Temino et Manuel Macho Gomez, la Peugeot 104 ZS de Jean-Pierre Verneuil et Philippe Mareschal, l’Opel Kadett GTE de Raymond Durand et Patrick Monassier, la Renault 5 Alpine de Patrice et Benjamin Lamotte, l’Autobianchi A112 Abarth de Carlo et Enrico Merenda. C’était vraiment un dimanche en famille en Haute-Loire, sur la route et tout autour.

Une fois encore, le tandem belge Michel Decremer-Jennifer Hugo (Alfa Romeo Giulia TI) a bien géré la situation, en prenant la 8e place dans cette SR7 et en consolidant sa place de leader du classement général. Un leader de plus en plus pertinent, devant les Espagnols en BMW, les Lituaniens en Jaguar, les Grecs en Fiat 128 Rally et les Italiens en Austin Mini Cooper S. Mais il restait encore une dernière spéciale, la SR8, à disputer avant de rentrer à Valence pour clôturer cette Etape de Classement à grand spectacle.

Classement SR7

SR6 : les Espagnols règnent sur le Burzet

Il va falloir commencer à les surveiller de près : les Espagnols Alvaro Ochagavias Temino et Manuel Macho Gomez (Porsche 911 turbo 2.4l), qui avaient déjà remporté la SR4 samedi en fin de journée, ont récidivé dimanche, en fin de matinée, en remportant la SR6 entre Burzet et Saint-Martial, via Lachamp-Raphaël. Une grande classique du Rallye Monte-Carlo qu’ils ont parfaitement négociée, mieux que les solides leaders du classement général, les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo (Alfa Romeo Giulia TI).

Comme la précédente, cette SR6 s’est disputée sur une route globalement sèche, dans un paysage de rêve, très enneigé sur les hauteurs, devant de nombreux fans ayant fait le déplacement pour admirer, en situation, le musée roulant du 27e Rallye Monte-Carlo Historique. Les Espagnols ont devancé le tandem Decremer-Hugo, ex-aequo avec la Lancia Fulvia Coupé des Italiens Fabrizio Rossi and Marco Frascaroli, déjà devant dans la spéciale précédente (SR5), au réveil, sont lancés dans une jolie remontée au classement général.

Juste derrière, un ancien vainqueur, le copilote Sébastien Chol, a parfaitement navigué Ludovic de Luca, le pilote de la petite Peugeot 104 ZS portant le numéro 15, jusqu’à la 4e place de cette SR6, ex-aequo avec la BMW 323i de Luis Climent Asensio, ex-champion d’Espagne des rallyes, et Carles Jimenez Valls. Conséquence directe de cette SR6, derrière le tandem belge Decremer-Hugo, le classement général a encore bougé. La BMW espagnole pointant désormais au deuxième rang, juste devant la petite Austin Mini Cooper des Italiens Giorgio Schön et Francesco Giammarino, qui avait remporté samedi matin la SR1.

Après ces deux spéciales du matin, une pause bienvenue a été organisée à Saint-Agrève, sur la place du Marché, et comme chaque année la municipalité avait mis les petits plats dans les grands. Plus de 200 équipages ont pu se restaurer dans une ambiance conviviale et devant de nombreux nostalgiques qui ne voulaient rater, pour rien au monde, le passage du 27e Rallye Monte-Carlo Historique. Le prochain objectif était un autre point de passage rituel du « Monte-Carl’ », depuis très longtemps : Saint-Bonnet-le-Froid, en Haute-Loire, pour continuer à rouler sur les traces des plus grands rallymen de tous les temps.

Classement SR6

SR5 : Volkswagen, BMW et Lancia en vedette

Direction l’Ardèche ce dimanche matin, au départ de Valence, pour la 2e partie de l’Etape de Classement. Avec en hors-d’œuvre une première spéciale de régularité entre Saint-Julien-du-Gua et le Col des Quatre Vios (SR5, 16,8 km). Comme la veille, il faisait moins de 0°C en début de matinée, mais le résultat a été bien différent : une VW Scirocco GTI de 1982 a remporté cette SR5, celle d’Ilya Kashin et Boris Kostyrko, ex-aequo avec la BMW 2002 TI de Laurent et David Combier, d’une part, et la Lancia Fulvia Coupé de Fabrizio Rossi et Marco Frascaroli, d’autre part, les seuls du Top 8 de cette spéciale à avoir choisi de jouer dans la catégorie des moyennes basses.

Ces trois équipages n’ont écopé que de 50 points de pénalité dans cette spéciale dont les dernières portions étaient un peu enneigées, sous un ciel bleu immaculé. Et la bagarre a été acharnée, sur un tracé très sinueux, la preuve : cinq autres voitures, ex-aequo à la 2e place, n’ont pris que 60 points de pénalité sur ces 16 km. Soit deux autres BMW, dont celle du jeune chef de l’Isère, Louis Chabran, deux Porsche, une 911 et une 924, et la Lancia Fulvia d’un duo danois, Simonsen-Kristensen. Ce n’était qu’un échauffement pour le gros morceau de cette matinée, le passage dans le redoutable Burzet.

Au classement général, rien n’a changé en tête, avec toujours le duo belge Michel Decremer-Jennifer Hugo dans son Alfa Romeo Giulia TI de 1965, qui a limité les dégâts dans cette SR5 (9e). Mais derrière eux, dans le peloton de chasse, la petite Austin Mini Cooper des Italiens Giorgio Schön et Francesco Giammarino (2e) est passée devant la Jaguar des Lituaniens Karolis Raysis et Ovidijus Meilunas (3e), désormais suivis de près par la BMW 323i de Luis Climent Asensio, ex-champion d’Espagne des rallyes, et Carles Jimenez Valls (4e). Et toujours dans le Top 5, la Fiat 128 Rally des Grecs Aris Georgosopoulos et Ioulios Iatridis.

Classement SR5

Un vent de jeunesse au Rallye Monte-Carlo Historique

Sur la route du Rallye Monte-Carlo Historique, épisode 2

Même en additionnant leurs deux âges, Jules Picoreau et Camille Beal demeurent plus jeunes que la voiture qu’ils naviguent, déjà, avec expérience. Rencontre avec l’équipage n°6, le plus jeune au départ de ce 27e opus historique.

Une génération sépare cette voiture de son équipage. Jules Picoreau et Camille Beal, 24 ans chacun, sont engagés pour la troisième fois ensemble sur le Rallye Monte-Carlo Historique à bord d’une splendide Alfa Romeo Giulia GT 2000 de 1971. Véhicule de collection familial, le bolide rouge aux 54 printemps n’a plus de secret pour ces meilleurs amis d’enfance, qui se sont connus sur les bancs de l’école primaire.

Passionnés de sport automobile depuis leur plus jeune âge, les deux Valentinois se voyaient petits faire un jour équipe sur le parcours d’une épreuve officielle. « C’était un rêve de faire des courses ensemble. Nous avons pu le réaliser il y a trois ans et depuis, nous nous sommes pris au jeu », confie Jules, qui occupe le siège du pilote.

Assis à sa droite dans l’habitacle, Camille poursuit : « On adore vraiment les voitures et ces modèles-là, on les admire habituellement dans des musées, sans les voir rouler. » En plus de vivre pleinement leur rêve, le plus jeune équipage de cette 27e édition se retrouve au milieu de voitures, toutes plus emblématiques les unes que les autres.

« C’est magnifique de suivre des Lancia Stratos ou des Porsche. Et puis, c’est tellement plus fun à conduire que les voitures modernes du quotidien », affirment-ils avec assurance. Chaque bruit, vibration ou glissade est vécu intensément par l’équipage numéro 6, qui s’était classé 5e en 2024.

Jules Picoreau et Camille Beal pointaient à la 42e place au terme de l’Etape de Classement 1, ce samedi en fin de journée. A chaud, quelques minutes seulement après avoir rejoint le Parc Fermé de la Place du Champ-de-Mars, les deux jeunes hommes analysaient : « Nous avons pris beaucoup de plaisir sur toutes les spéciales, qui étaient un peu plus sportives que les années précédentes, notamment à cause des conditions. »

Ni la neige, ni la glace ne les ont déviés de leur trajectoire. « Notre objectif c’est le plaisir avant tout, et le plus important, c’est de ramener la voiture », confirment-ils, avant d’ajouter avec honnêteté et ambition : « Si on peut faire aussi bien ou mieux que l’année dernière, ce serait top. » Alors oublions ce jeune âge, que nombre de concurrents doivent leur envier, et laissons la jeunesse dorée de ce Rallye Monte-Carlo Historique s’éclater sur des routes et des spéciales qui les ont tant fait rêver.

SR4 : et de deux pour Porsche !

Une Classique absolue a clôturé en beauté la première journée de course du 27e Rallye Monte-Carlo Historique, entre La Motte-Chalançon et Saint-Nazaire-le-Désert (SR4, 20,6 km). Elle a été remportée, comme la SR2 en fin de matinée, par une Porsche. La 911 turbo 2.4l d’un tandem 100% espagnol, Alvaro Ochagavias Temino et Manuel Macho Gomez, qui n’a pris que 70 points de pénalité dans cette spéciale, soit 10 points de moins que le tandem belge Decremer-Hugo, encore 2e, comme dans la SR3, et encore plus solidement installé en tête du classement général dans son Alfa Romeo Giulia TI de 1965.

Decremer, double vainqueur (2017, 2024) avec deux copilotes différents (Yannick Albert, Jennifer Hugo), mais toujours dans une Opel, a choisi cette année de tenter un défi quasiment impossible : remporter le RMCH, au général, dans la catégorie « moyenne basse », qui l’oblige à rouler plus lentement que s’il avait choisi la moyenne haute, comme lors de ses deux précédents succès en Principauté. Ce samedi, c’était le bon choix, car les conditions étaient vraiment délicates, mais personne ne peut dire ce soir que ce sera le pari gagnant, jusqu’au bout.

Dimanche, la 2e partie de l’Etape de Classement promet beaucoup, avec à nouveau quatre spéciales de régularité, dont un passage très attendu à Saint-Bonnet-le-Froid, le village de Haute-Loire rendu célèbre par ses chefs et par les passages du Monte-Carlo. Ce sera l’occasion pour l’ACM d’organiser un deuxième rendez-vous en streaming avec les internautes, en direct sur sa chaîne YouTube, après l’arrivée de vendredi à Valence. On saura à ce moment-là si le tandem Decremer-Hugo a réussi à résister à la pression des nombreux prétendants à la victoire finale.

Au classement de samedi soir, derrière les Belges, et au quart du rallye seulement, il y a la Jaguar des Lituaniens Karolis Raysis et Ovidijus Meilunas (2e), la petite Austin Mini Cooper des Italiens Giorgio Schön et Francesco Giammarino (3e), vainqueurs de la SR1 samedi matin, la Fiat 128 Rally des Grecs Aris Georgosopoulos et Ioulios Iatridis (4e), vainqueurs de la SR3 samedi après-midi, et la BMW 323i de Luis Climent Asensio, ex-champion d’Espagne des rallyes, et Carles Jimenez Valls (5e). Quant à Bruno Saby (Ford Capri), il n’est vraiment pas loin (10e). Ca promet !

Classement SR4

SR3 : un équipage grec peut en cacher un autre…

La Grèce a encore frappé dans la SR3 du 27e Rallye Monte-Carlo Historique, samedi après-midi, puisqu’un nouvel équipage, lui aussi embarqué dans une Fiat 128 Rally, a pris le relais de ses compatriotes et remporté haut la main cette spéciale de régularité entre La Piarre et Valdrôme (13,7 km) : Aris Georgosopoulos et Ioulios Iatridis n’ont pris que 40 points de pénalité dans cette spéciale, bien enneigée dans sa partie montante, puis bien mouillée dans la descente, mais sans plaque de verglas.

Cette spéciale a aussi fait les affaires de la référence absolue du rallye dans la catégorie « moyenne basse », les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo dans une Alfa Romeo Giulia TI de 1965, doubles vainqueurs du RMCH (2017, 2024).

Derrière la Fiat et l’Alfa, les places d’honneur ont été prises par Schön-Giammarino, troisièmes dans leur petite Austin Mini Cooper S. Ainsi que par le chef multi-étoilé Michel Chabran (BMW 323i), 5e ex-aequo, juste devant son fils Louis (BMW 1602) à qui il a passé le relais dans son restaurant gastronomique de Pont-sur-l’Isère.

Au classement général très provisoire, avant la dernière spéciale de cette première journée de course, le tandem Decremer-Hugo, toujours aussi redoutable, pointait en tête, devant les deux équipages grecs des Fiat 128 Rallye (2e et 3e), la Jaguar Mk2 3.8 de Karolis Raysis et Ovidijus Meilunas (4e), la Mini des Italiens (5e) et la Ford Capri de Bruno Saby (6e). Mais tout était encore possible, y compris un chamboulement du classement, après la SR4 de fin de journée…

Classement SR3

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