Au printemps 2026, la Principauté vibrera de nouveau au rythme du sport automobile avec l’organisation de trois épreuves internationales majeures.
Dates d’ouverture des billetteries
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— Automobile Club de Monaco (@ACM_Media) August 7, 2025
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Les billets seront disponibles :
Il est vivement recommandé de réserver dès l’ouverture des ventes, la demande étant particulièrement forte chaque année pour ces événements.
Pour plus d’informations, nos équipes se tiennent à votre disposition : [email protected]
Les dates d’ouverture de la billetterie pour le Monaco E-Prix 2026 ne sont pas encore confirmées et seront communiquées dans les prochaines semaines.
Cette 28e édition du Rallye Monte-Carlo Historique marque un tournant majeur dans l’histoire de l’épreuve Monégasque. Plus qu’une simple compétition de régularité, ce nouveau millésime introduit des évolutions souhaitées par les concurrents et approuvées par le Comité d’Organisation de l’Automobile Club de Monaco, tout en préservant l’esprit authentique et populaire qui a fait sa renommée. Dates repensées, sélection élargie de véhicules (modèles ayant couru entre 1911 et 1986), six villes de départ et surtout, des spéciales de régularité disputées sur routes fermées. Décryptage d’un parcours « new-look » d’un Rallye Monte-Carlo Historique qui résolument entre dans une nouvelle ère !
Pour la poignée d’irréductibles qui ont coché John O’Groats comme ville de départ, village du nord des Highlands en Écosse et point septentrional du parcours de concentration, le coup d’envoi de cette édition 2026 est planifié le jeudi 29 janvier. Les autres départs s’échelonnent dès le dimanche 1er février depuis Bad Homburg, Barcelone, Monte-Carlo, Reims et Turin. Avec pour destination commune, Valence, préfecture du département de la Drôme et traditionnelle ville étape, où les premiers concurrents sont attendus Esplanade du Champ de Mars le lundi 2 février à partir de 12h30…
Les premières spéciales sont programmées dès le lendemain, mardi 3 février, avec d’entrée une copieuse 1ere partie de l’Etape de Classement, composée d’une boucle de trois spéciales à parcourir à deux reprises. Ainsi s’enchaînent « Col Gaudissart – Bouvante / SR 1-4 / 8 km / 08h33 – 14h43 » avec le Col de l’Écharasson (1146 m) comme juge de paix, puis « Léoncel – Oriol-en-Royans/ SR 2-5 / 12 km / 09h41 – 15h51 » et « Col de Tourniol – Barbières / SR 3-6 / 11 km / 10h20 – 16h30 ». Retour des premiers concurrents au Champ de Mars de Valence en mi-journée (11h25) et en fin d’après-midi (17h35).
Direction l’Ardèche le mercredi 4 février à 08h00 pour la 2e partie de l’Etape de Classement. Avec pour débuter, l’enchaînement des inédites « Saint-Pierreville – Issamoulenc / SR 7 / 11 km / 09h28 » et « Lachamp-Raphaël – Burzet / SR 8 / 15 km / 11h05 ». Deux premières épreuves suivies par un regroupement à Vals-les-Bains (12h10), puis par un contrôle de passage à la Remise (13h53) de la famille Jouanny à Antraigues-sur-Volane, devenue au fil des décennies un haut-lieu du Rallye Monte-Carlo. S’en suivra « Saint-Andéol-de-Vals – Gourdon / SR 9 / 12 km / 14h31 » puis la reprise pour un second passage de « Saint-Pierreville – Issamoulenc / SR 10 / 11 km / 15h26 ». Privas accueille en fin de journée les concurrents pour un contrôle horaire à partir de 16h34 avant le retour sur Valence programmé à 17h40.
Direction les massifs du Vercors et du Diois le jeudi 5 février à 08h00, pour la 1ere partie de l’Etape Commune. Avec trois spéciales au programme, « Les Nonnières – Chichilianne / SR 11 / 15 km / 09h53 » avec l’ascension du Col de Menée (1457 m) pour débuter, puis « Le Château – La Bâtie-des-Fonts / SR 12 / 10 km / 11h38 » et son fameux Col de Carabès (1261 m), frontière naturelle entre les départements des Hautes-Alpes et de la Drôme, et enfin « Col de Chamauche – Saint-Nazaire-le-Désert / SR 13 / 12 km / 12h56 ». La dernière halte du jour, avant le retour sur Valence (15h10), a pour théâtre la Place du Champ de Mars à Crest avec l’accueil d’un contrôle horaire à partir de 14h15.
Vendredi 6 février, le départ de Valence est fixé à 07h00. Cette 2e et dernière partie de l’Etape Commune débute par « Aucelon – Barnave / SR 14 / 14 km / 08h31 » avec le passage du Col de Pennes (1040 m). La continuité de l’étape passe par « Bréziers – Selonnet / SR 15 / 14 km / 11h09 » et son redouté Col des Garcinets (1185 m). Enfin, pour en terminer avec la redescente vers la Principauté de Monaco, les concurrents encore en course ont rendez-vous avec l’épreuve de « Digne-les-Bains – Chaudon / SR 16 / 12 km / 12h43 » avec comme éternelle difficulté le Col de Corobin (1211 m). L’entrée en Parc Fermé à Monaco est prévue à 16h15, précédée de deux contrôles horaires, à Saint-André-les-Alpes (13h30) puis à la Turbie (15h45).
Le départ de l’Etape Finale, disputée dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 février, aura lieu à Monaco à partir de 21h00. Avec au menu de cette dernière nuit deux monuments de la légende du Rallye Automobile Monte-Carlo à parcourir. Ainsi « La Bollène-Vésubie – Col de Turini / SR 17 / 15 km / 22h28 » et « La Cabanette – Col de Braus / SR 18 / 14 km / 23h06 » scellent de leur empreinte une édition de caractère. Arrivée prévue sur le Port Hercule de Monaco à partir de 00h30.
Enfin, selon la tradition, la Soirée de Gala et de Remise des Prix se déroulera le samedi 7 février au soir, dans la prestigieuse Salle des Etoiles au Sporting Monte-Carlo. (Smoking ou Tenue de soirée exigés).
NB : ÉPREUVES, KILOMÉTRAGES ET HORAIRES DONNÉS À TITRE INDICATIF, JUSQU’À LA PUBLICATION OFFICIELLE DE L’ITINÉRAIRE.
Chers Membres, Chers Invités,
Nous vous informons que le Restaurant « Le Club » de l’Automobile Club de Monaco est actuellement fermé pour sa traditionnelle pause estivale, depuis le samedi 26 juillet.
Sa réouverture est prévue pour le mardi 2 septembre à midi.
Pendant cette période, l’accueil de l’Automobile Club de Monaco reste à votre disposition pour toute information complémentaire :
Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons un bel été.
Entre contraintes administratives et réglementaires, autant dire que définir les principaux contours du parcours n’a pas été de tout repos pour les membres du Comité d’Organisation de l’Automobile Club de Monaco. Après de longues semaines de gestation, où les nombreux aléas du terrain ont dû être déjoués, les voyants sont enfin au vert pour l’organisation de cette 94e édition. Revue de détails de la doyenne des sportives routières, manche inaugurale du Championnat du Monde des Rallyes de la FIA 2026* (WRC), qui devrait susciter l’intérêt de nombreuses équipes et concurrents.
Après les reconnaissances, programmées du dimanche 18 janvier au mardi 20 janvier, les équipages autorisés à prendre le départ retrouvent, dès le mercredi 21 janvier à partir de 14h01, une séance de mise au point modifiée (Shakedown – 4,80 km) pour se mesurer en réelles conditions de course. Il s’agit du parcours introduit en 2017, rallongé cette année, qui emprunte désormais les Routes de la Garde et de Rabou, à Gap, ville hôte de l’épreuve de 2014 à 2021, et de nouveau depuis 2024.
Le départ officiel de cette 94e édition du Rallye Automobile Monte-Carlo est prévu le lendemain, jeudi 22 janvier à 14h00, depuis la rampe podium aménagée sur le Quai Albert 1er à Monaco. Au programme de cette première étape, trois spéciales chronométrées, d’un total de 61,58 kilomètres. Organisées dans les départements des Alpes-Maritimes et des Alpes-de-Haute-Provence, les épreuves de « Toudon / Saint-Antonin » (ES 1 – 22,90 km – 15h35), « Esclangon / Seyne-les-Alpes » (ES 2 – 23,48 km – 18h03) et « Vaumeilh / Claret » (ES 3 – 15,20 km – 19h51) peuvent d’entrée créer des surprises de taille.
Deux départements (Drôme et Hautes-Alpes) accueillent le deuxième jour de course, vendredi 23 janvier, totalisant 129,38 kilomètres contre le chronomètre. Avec une boucle de trois épreuves spéciales à disputer à deux reprises, composée de « Laborel / Chauvac-Laux-Montaux » (ES 4/7 – 17,84 km – 08h36/14h58), « Saint-Nazaire-le-Désert / La Motte-Chalancon » (ES 5/8 – 29,00 km – 10h04/16h26) et « La Bâtie-des-Fonts / Aspremont » (ES 6/9 – 17,85 km – 11h22/17h44), cette 2e étape aux très nombreuses difficultés est tout simplement la plus longue de toutes.
Et ce, contrairement au troisième jour de course, samedi 24 janvier, majoritairement bas-alpin, qui affiche un total de 78,22 kilomètres chronométrés. Cette journée est certes plus courte, mais demeure néanmoins toute aussi corsée. Au programme, l’inédite épreuve de « La Bréole / Bellaffaire » via le Col des Garcinets (ES 10/12 – 30,10 km – 08h05/12h05), à parcourir deux fois, et la reprise de « Vaumeilh / Claret » du jeudi soir en mode diurne (ES 11 – 15,20 km – 09h18). Contrairement à l’édition 2025, le retour en Principauté de Monaco s’effectue le samedi en fin d’après-midi avec, pour conclure cette 3e étape, une super-spéciale – dont le projet est à l’étude – une première depuis 2008 (ES 13 – 2,82 km – 17h45), tracée sur la partie basse du Circuit de Monaco.
Enfin, en guise de conclusion dimanche 25 janvier, deux chronos sont à disputer à deux reprises, dans l’arrière-pays, totalisant 71,62 kilomètres. Une ultime confrontation entre les secteurs chronométrés de « Col de Braus / La Cabanette » (ES 14/16 – 12,48 km – 08h00/11h10) et « La Bollène-Vésubie / Moulinet » (ES 15/17 – 23,33 km – 09h05/13h15), qui fera office de la Wolf Power Stage lors du second passage. Le podium final et la remise des prix, organisés sur le Port Hercule, sont programmés à partir de 17h00…
NB : Kilométrages et horaires donnés à titre indicatif jusqu’à la publication officielle de l’itinéraire.
Le « Super-vainqueur » du Monaco E-Prix en mai dernier a couronné sa superbe saison ce week-end à Berlin en décrochant son premier titre mondial. Une première pour le pilote britannique !
L’histoire retiendra son nom pour cette saison 11. Oliver Rowland est devenu ce week-end à Berlin Champion du Monde FIA de Formule E, concluant une campagne impressionnante sous les couleurs du Nissan Formula E Team.
Victorieux à 4 reprises cette saison (Mexico City, Jeddah, Monaco, Tokyo) et auteur de 7 podiums, le Britannique abordait les deux manches berlinoises avec une avance confortable de 69 points sur son dauphin au classement, Pascal Wehrlein. Il pouvait ainsi être sacré dès ce week-end, avant même les deux dernières courses programmées à Londres à la fin du mois.
Malgré un abandon en course samedi, Oliver Rowland a transformé l’essai dès ce dimanche avec une 4e place et désormais 59 points d’avance sur son premier poursuivant. Il a ainsi décroché son premier titre mondial en Formule E, récompense d’une saison exceptionnelle.
Le passage du championnat par la Principauté en mai avait constitué l’un des tournants de la saison pour Rowland. Devant des tribunes combles, il avait dominé la première course du week-end, avant d’assurer une solide deuxième place le lendemain. Ces résultats lui avaient permis d’inscrire son nom comme premier « Super-vainqueur » du Monaco E-Prix 2025, distinction inédite mise en place cette année pour récompenser la régularité sur les deux courses du week-end.
« Monaco reste toujours un moment particulier dans la saison, et cette année encore plus avec ce nouveau trophée. Ça m’a donné un élan incroyable pour la suite », confiait-il après sa victoire en mai.
L’Automobile Club de Monaco félicite Oliver Rowland pour sa magnifique saison et donne d’ores et déjà rendez-vous aux passionnés pour la prochaine édition du Monaco E-Prix, en 2026, qui promet encore spectacle et émotions.
La billetterie ouvrira dans les prochains mois. Restez informés sur nos sites acm.mc & monaco-eprix.com et nos réseaux sociaux !
𝗢𝗹𝗶𝘃𝗲𝗿 𝗥𝗼𝘄𝗹𝗮𝗻𝗱 is the new ABB FIA Formula E 𝙒𝙤𝙧𝙡𝙙 𝘾𝙝𝙖𝙢𝙥𝙞𝙤𝙣 🏆🌟
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𝗢𝗹𝗶𝘃𝗲𝗿 𝗥𝗼𝘄𝗹𝗮𝗻𝗱 est le nouveau 𝘾𝙝𝙖𝙢𝙥𝙞𝙤𝙣 𝙙𝙪 𝙈𝙤𝙣𝙙𝙚 ABB FIA de Formula E 🏆🌟
Félicitations 👏🎉#FormulaE #WorldChampion #BerlinEPrix… pic.twitter.com/ETkDyqcBqo
— Automobile Club de Monaco (@ACM_Media) July 13, 2025
L’évolution technologique sans précédent prônée par les constructeurs, en termes d’autonomie des véhicules électriques force, par conséquent, les organisateurs de la discipline à hausser la complexité de leurs épreuves. Et c’est justement le défi que vient à nouveau de relever le Comité d’Organisation de la version 100% électrique du Rallye Monte-Carlo, 13e et avant-dernière manche de la Bridgestone FIA ecoRally Cup 2025, qui cette année célèbre le 30e anniversaire de sa création et d’innovations.
Avec un parcours de 14 Spéciales de Régularité (SR), pour un total de plus de 230 kilomètres chronométrés, autant dire que cette nouvelle mouture s’annonce encore bien plus relevée que les précédentes ! Si son caractère secret disparaît, son programme demeure néanmoins très étoffé, intense et exigeant. Le « Grand Départ » aura cette année encore le somptueux cadre de la place du Casino à Monte-Carlo, symbole d’élégance et de tradition. Le rallye se déroulera en quatre étapes condensées, réparties sur trois départements français – les Alpes de Haute-Provence, les Alpes-Maritimes et le Var – avec une incursion attendue par les massifs du Piémont et un retour par le parc du Mercantour.
Fidèle à sa réputation, le Comité d’Organisation a renforcé les défis proposés, notamment avec un terrain plus technique et sélectif. Les spéciales historiques du légendaire « Monte-Carlo » sont encore de la partie, pour le plus grand plaisir des passionnés. Mais l’innovation est aussi à l’honneur ! Ainsi plusieurs nouvelles épreuves inédites viennent enrichir le parcours, ajoutant un souffle de modernité à la compétition. Autre évolution majeure : l’autonomie des véhicules de nouvelle génération, de plus en plus performants, pourrait bien devenir l’un des facteurs déterminants de la réussite. Dans ce contexte, Constructeurs et équipages, toujours plus nombreux à relever le défi, devront conjuguer technologie, endurance et intelligence de course pour espérer marquer leur empreinte au palmarès de cette compétition légendaire…
Départ de Monaco Place du Casino à 18h30
Départ de Monaco à 08h30
Départ de Monaco à 08h30
Départ de Monaco à 07h00
À l’occasion de la Soirée Blanche organisée le vendredi 13 juin à la Salle des Étoiles du Sporting Monte-Carlo, l’Automobile Club de Monaco a tenu à rendre un hommage appuyé à ses commissaires pour leur engagement sans faille lors des épreuves « piste » de 2025.
Cette soirée a également été marquée par un moment particulièrement émouvant : la passation de pouvoir à la tête du Corps des Commissaires. Après 53 années de service au sein du Club, Jean-Michel Matas a officiellement quitté ses fonctions, qu’il occupait depuis 2015. Salué par une ovation de toute la salle, il fut également décoré de la toute première Médaille du Mérite de l’ACM, remise par le Président Me Michel Boeri, en reconnaissance d’une carrière exemplaire et d’une fidélité indéfectible à l’Institution.
Dans un esprit de continuité et de transmission des valeurs du Club, Christophe Fabri a été nommé Commissaire Général Adjoint en charge du Corps des Commissaires. Sapeur-pompier professionnel de 48 ans, originaire de Menton, il incarne trois générations de commissaires au sein de sa famille. Membre de l’ACM depuis l’âge de 19 ans, il a gravi un à un tous les échelons avec rigueur, passion et un attachement profond à l’« esprit club ». Il occupait jusqu’à présent la fonction de responsable de la formation.
Cette nomination ouvre un nouveau chapitre pour le Corps des Commissaires. L’ACM adresse ses plus sincères remerciements à Jean-Michel Matas pour son engagement exemplaire, et souhaite à Christophe Fabri pleine réussite dans ses nouvelles responsabilités.
Les Formule 1 à moteur turbo pourront participer au 15e Grand Prix de Monaco Historique, en avril 2026. L’évolution des règlements de la FIA va en effet permettre au Comité d’Organisation et de Sélection de l’Automobile Club de Monaco (ACM) de leur réserver une classe spécifique, comme cela était initialement prévu en 2022, lors de l’instauration de la Série G réservée aux monoplaces de F1 ayant couru le Grand Prix de Monaco entre 1981 et 1985.
Les vedettes, en revanche, et pour le plus grand plaisir des nostalgiques de l’âge d’or de la F1, devraient rester les monoplaces à moteur 3 litres. Généralement dotées de V8 Ford Cosworth DFV, dont l’avènement à partir de 1966 a changé fondamentalement l’image et la notoriété de la F1. C’est ainsi qu’un plateau attendu de 80 à 100 voitures dans les Séries D à G, toutes généralement dans un état de conservation parfaite, capables de rouler plus vite qu’il y a cinquante ans dans les rues de Monaco, dans des conditions d’adhérence bien meilleures et en toute sécurité.
Soucieux de préserver l’identité du Grand Prix, les organisateurs ont décidé de conserver la Série A1, réservée exclusivement aux voitures d’avant-guerre, en considérant que les Bugatti (35, 37 et 51) et les Maserati constituent l’ADN de ce Grand Prix de Monaco.
Pour le reste, la série A2 (après-guerre, moteur avant) et la série C (voitures de Sport), sont reconduites sans changement, tout comme les cinq autres plateaux de F1 qui permettent de présenter l’évolution des Grands Prix sur près de 40 ans (de 1946 à 1985). Plusieurs hommages et anniversaires sont déjà prévus, dans le cadre authentique et majestueux du circuit de la Principauté, et plusieurs belles pages de l’Histoire de la course automobile seront tournées, odeurs vibrations et bruits compris, durant cette 15e édition du Grand Prix de Monaco Historique. Flash-back sur les anniversaires à fêter :
Il y a 100 ans (1926), Maserati débutait en course. Au-delà de leur potentielle présence en Série A1 (les modèles éligibles vont des type 26, 26B, 26C, 26M aux 4CL en passant par les 8C, 4CM, V8RI, 8CM, 6C-34, 6CM et 8CTF), les belles et rebelles italiennes concernées en Série A2 sont, outre les 250F (Victorieuses avec Stirling Moss il y a 70 ans (1956) et avec Juan-Manuel Fangio en 1957), les 4CL, 4CLT/48, A6GCM et A6GCM. Dans la Série C, l’ACM espère toujours compter sur la participation de 150S, 250S et 300S.
Il y a 80 ans (1946), sortait la première Gordini imaginée par Amédée, le grand sorcier français d’origine italienne, et il y a 70 ans (1956), c’était la dernière apparition, au Grand Prix d’Italie à Monza, d’une voiture de la marque en championnat. Il faudra attendre Matra, en 1967 à Monaco, pour revoir une voiture bleue en F1.
Il y a 60 ans (1966), la nouvelle règlementation sur les moteurs de F1 (3 litres de cylindrée) entrait en vigueur et permettait à McLaren de débuter en Grand Prix. Avec au volant le fondateur de la marque, Bruce McLaren, vainqueur en 1962 dans une Cooper-Climax régulièrement engagée dans le Grand Prix de Monaco Historique. Six décennies plus tard, l’écurie anglaise, désormais dirigée par Zak Brown, est aux avant-postes de la F1 moderne (Champion du Monde des Constructeurs 2024, une première depuis la fin des années 90). Le palmarès de McLaren à Monaco se passe de tout commentaire : 58 participations, pour 15 victoires, 11 pole positions et 28 podiums ! La dernière victoire de la marque anglaise en Principauté remonte déjà à 2008, grâce à un certain Lewis Hamilton.
Il y a également 60 ans (1966), Guy Ligier débutait dans la discipline reine avec une Cooper… dotée d’un moteur V12 Maserati ! 10 ans plus tard, Il y a 50 ans (1976), Ligier débarquait en F1 comme Constructeur, au GP du Brésil, avec une JS5 à moteur Matra, pilotée par Jacques Laffite, qui est ensuite devenue une JS7 en 1977. Le premier fait de gloire de cette voiture a été une pole position en Italie, sur le circuit de Monza, grâce à la puissance monstrueuse de son moteur V12 français. Cette même année, le jeune Alain Prost, futur quadruple Champion du Monde de F1, a débuté en monoplace (et remporté le Championnat de France de Formule Renault), suite à sa victoire dans le Volant Elf, sur le Circuit Paul Ricard.
Il y a 30 ans (1996), Ligier a remporté, grâce à Olivier Panis, son unique victoire dans un Grand Prix de Monaco, la seule d’une voiture française après-guerre. Ce sera surtout l’ultime succès de Ligier en F1 (9 en tout) avant la revente de l’écurie française à Flavio Briatore, qui l’a ensuite transmise à Alain Prost.
Programme prévisionnel
Huit Séries – Réservées aux voitures ayant participé à des Courses Internationales et conformes aux règlements en vigueur à la période concernée
SÉRIE A1 – LOUIS CHIRON – Voitures de Grand Prix d’avant-guerre et Voiturettes
Classe 1 : Voitures de Grand Prix (supérieur à 1500cm3)
Classe 2 : Voiturettes (inférieur à 1500cm3)
SÉRIE A2 – JUAN MANUEL FANGIO – Voitures de Grand Prix à moteur avant, construites avant 1961
Classe 1 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1946 et le 31 Décembre 1953, équipées d’un moteur à compresseur de 1500 cm3 maximum ou d’un moteur sans compresseur de 4500 cm3 maximum
Classe 2 : Voitures de F2 construites avant le 31 Décembre 1953 dont la cylindrée n’excède pas 2000 cm3 sans compresseur
Classe 3 : Voitures de F1 construites entre le 1er Janvier 1954 et le 31 Décembre 1960 dont la cylindrée n’excède pas 2500 cm3 sans compresseur ou 750 cm3 avec compresseur
Classe 4 : Voitures hors classes 1-2-3 mais ayant un rapport historique avec celles engagées dans le Championnat du Monde F1 entre 1950 et 1960
SÉRIE B – GRAHAM HILL – Voitures de Grand Prix à moteur arrière, 1500, F1 de 1961 à 1965 et F2 de 1956 à 1960
Classe 1 : F2 construites entre le 1er Janvier 1956 et le 31 Décembre 1960
Classe 2 : Voitures équipées d’un moteur de 4 ou 6 cylindres
Classe 3 : Voitures équipées d’un moteur de 8 ou 12 cylindres
SÉRIE C – VITTORIO MARZOTTO – Voitures de Sport à moteur avant de 1952 à 1957
Classe 1 : Voitures dotées d’un moteur de moins de 2L
Classe 2 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à tambour
Classe 3 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à disques
SÉRIE D – JACKIE STEWART – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1966 à 1972
Classe 1 : Voitures construites ou ayant participé à des GP de F1 entre le 1er Janvier 1966 et le 31 Décembre 1969
Classe 2 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV
Classe 3 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un autre moteur
SÉRIE E – NIKI LAUDA – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1973 à 1976
Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV
Classe 2 : Voitures équipées d’un autre moteur
SÉRIE F – GILLES VILLENEUVE – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1977 à 1980
Classe 1 : Voitures conçues sans effet de sol
Classe 2 : Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV
Classe 3 : Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un autre moteur
SÉRIE G – AYRTON SENNA – Voitures de Grand Prix F1 de 1981 à 1985
Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur atmosphérique
Classe 2 : Voitures équipées d’un moteur Turbo
Monaco, le 11 avril 2025
La 28e édition du Rallye Monte-Carlo Historique s’annonce comme un tournant majeur dans l’histoire de l’épreuve. Plus qu’une simple compétition de régularité, ce nouveau millésime introduit des évolutions significatives, tout en conservant l’esprit authentique et populaire qui a fait sa renommée. Dates repensées, sélection élargie de véhicules, six villes de départ, routes fermées : le Rallye Monte-Carlo Historique entre résolument dans une nouvelle ère.
L’épreuve se déroulera du samedi 31 janvier au samedi 7 février 2026, rompant avec le traditionnel format du mercredi au mercredi. Les concurrents pourront s’élancer depuis l’une des six villes de départ sélectionnées à travers l’Europe :
Sont éligibles désormais les voitures ayant participé à un Rallye Monte-Carlo entre ses origines et janvier 1986.
Découvrez la liste des modèles concernés
La publication du pré-règlement officiel et l’ouverture des inscriptions sont prévues pour le mercredi 3 septembre 2025.
Le parcours détaillé de cette édition 2026 sera communiqué dans les prochaines semaines. Restez connectés !
Monaco, le 10 juin 2025
*sous réserve des autorisations administratives
Le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco 2025, remporté dimanche par Lando Norris (McLaren), a totalement relancé le Championnat du Monde, en plus de susciter un énorme enthousiasme populaire autour des pilotes et notamment le héros local Charles Leclerc (2e).
“Nous n’étions pas très optimistes à cause des difficultés de notre voiture dans les virages lents, cette saison”, a rappelé Leclerc en conférence de presse, “donc prendre la 2e place c’est quand même un bon résultat. Même si je ne pourrai jamais être satisfait d’une 2e place”, a ajouté le pilote Ferrari, très sollicité toute la semaine. Bilan positif également pour son coéquipier, Lewis Hamilton (5e), qui connaît parfaitement le tracé monégasque : “C’est la meilleure voiture que j’ai jamais eue ici à Monaco”.
“A Monaco, on sait que le classement final est souvent le même que celui des qualifications, alors me retrouver ici c’est bien car j’ai eu un début de week-end très compliqué. Je ne me sentais pas à l’aise dans la voiture, j’avais du mal à trouver le bon équilibre”, a expliqué Oscar Piastri, toujours leader du Championnat du Monde sans avoir jamais pu se mêler à la bagarre pour la pole position, samedi, ou la victoire, dimanche.
Trois points d’écart entre Piastri et Norris
La principale conséquence de ce week-end monégasque, 8e manche du championnat 2025, c’est que la course au titre est totalement relancée, à plusieurs niveaux. Non seulement Norris est revenu à trois points de son coéquipier australien, qui a gagné deux fois plus souvent que lui en 2025 (4 victoires à 2), mais l’essentiel est ailleurs. Le jeune Anglais a montré deux fois en 24 heures qu’il était plus costaud que certains le pensaient ou le disaient.
Norris a sorti un chrono formidable au meilleur moment, à la fin de la Q3, pour battre le record de la piste qui tenait depuis 2019 (Lewis Hamilton – Mercedes). Il a enchaîné par un départ parfait, dimanche à 15h00, puis une belle résistance en fin de course alors qu’il était ralenti par Max Verstappen (Red Bull) et que ses gommes Pirelli se dégradaient à vue d’œil.
“J’ai bien vu que Max attendait un drapeau rouge pour gagner et qu’il allait attendre le dernier moment pour changer une deuxième fois de pneus. Je ne pouvais pas rester trop près de lui, donc j’étais sous la menace de Charles. Cela s’est bien passé et c’est une double satisfaction pour moi : avoir signé la pole position samedi et avoir réussi à remporter dimanche ce Grand Prix que je rêvais de gagner quand j’étais petit”, a confié le britannique sur sa 6e victoire en F1, la deuxième de 2025.
Ferrari revient sur Mercedes
L’autre relance du championnat, elle intervient au niveau du Championnat du Monde des Constructeurs, car la Scuderia Ferrari a repris dimanche 28 points à Mercedes, qui a complètement raté son étape monégasque. Et comme Verstappen, si fort soit-il, est le seul pilote à marquer pour Red Bull Racing, chaque week-end, tout reste possible dans la course au titre mondial des écuries, loin derrière McLaren, six victoires en huit courses.
Enfin, dans le combat symbolique pour le titre de meilleur « rookie » (débutant), Isack Hadjar (Racing Bulls) a repris des points au prodige italien Kimi Antonelli. Cinquième sur la grille, grâce à la pénalité d’Hamilton, le jeune Français a pris la 6e place des « autres », à un tour des top teams, et n’a pas fait la moindre erreur, sur cette piste si exigeante qui ne pardonne rien à personne. C’est très encourageant, comme la plupart de tout ce qu’il fait depuis le début de cette saison.
Un mot sur la MGP Fan Zone, pour finir. Elle était pleine à craquer, chaque jour, et des milliers de fans ont vibré, gratuitement, aux exploits des pilotes sur l’écran géant de la Place d’Armes. Pendant ce temps, dans le paddock, de nombreux VIPs ont aussi apprécié leur week-end monégasque, comme Naomi Campbell, Zinédine Zidane, Kylian Mbappé, Antoine Dupont ou encore les hommes d’affaires Bernard Arnault (LVMH) et Jeff Bezos (Amazon). C’était un week-end de sport et de fête illuminé de bout en bout par un soleil radieux.
Il y en aura d’autres, car le contrat du Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, encore une fois parfaitement organisé par l’Automobile Club de Monaco (ACM), dans les coulisses, et superbement géré par ses commissaires bénévoles, sur la piste, a été renouvelé pour plusieurs années.
Rendez-vous du 4 au 7 juin 2026 pour une 83e édition du plus mythique des Grands Prix. Restez connectés pour connaîre les informations concernant l’ouverture de la Billetterie.
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