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ES7 : Neuville, jamais 2 sans 3

Un troisième temps scratch vendredi pour Thierry Neuville dans la 7e épreuve spéciale du 92e Rallye Monte-Carlo. Et une juste récompense pour le Belge, qui avait entamé son rallye avec prudence, jeudi soir, et a commencé à sortir le grand jeu vendredi, dans une Hyundai lui inspirant de plus en plus confiance.

Meilleur temps dans l’ES3, puis l’ES6 et, dans la foulée, l’ES7, deuxième passage entre Champcella et Saint-Clément (17.87 km), Neuville est revenu en quelques heures à 8.7 secondes de Sébastien Ogier et 17.3 secondes d’Elfyn Evans, histoire de relancer le suspense à une spéciale de la fin de cette superbe journée de rallye (105 km chronométrés), sur les hauteurs de Gap.

“C’était une bonne spéciale”, a souri Neuville en apprenant, au point stop, qu’il venait de reprendre 4.6 secondes à Evans, en attendant de savoir qu’il allait aussi en récupérer 3.5 sur Ogier. Les deux pilotes Toyota ne sont pas encore hors d’atteinte, et comme on n’a pas encore atteint le cap de la mi-rallye (17 spéciales au menu), Hyundai peut encore nourrir de beaux espoirs pour ce week-end.

C’était une spéciale très technique, avec beaucoup d’épingles, de passages serrés sur des ponts et dans des villages des Hautes-Alpes. La route était sèche, mais très sale, beaucoup de terre ayant été répandue par plusieurs dizaines de concurrents depuis ce matin. “C’était un peu sale à la fin, il y avait beaucoup de terre et de cailloux en provenance des cordes. Je n’ai peut-être pas été assez courageux dans les portions les plus étroites et les plus sales”, a reconnu Evans.

Ogier plus vite qu’Evans

“Rien de spécial à signaler, sinon qu’on commence à pouvoir se battre à armes égales avec les autres pilotes”, a résumé Ogier, content de voir que ses principaux rivaux étaient enfin logés à la même enseigne, confrontés à une route aussi sale que lui. Avec un enjeu de plus en plus crucial pour tout le monde : commencer à gérer intelligemment son quota de pneus tendres, en passant de temps en temps des pneus super-tendres, en prévision d’un week-end qui s’annonce très agité.

Il y avait un pilote radieux à la fin de cette ES7, le Norvégien Andreas Mikkelsen (Hyundai), de retour en Rally1, la catégorie-reine, après quatre saisons de purgatoire en WRC2, depuis fin 2019 : “Ca va de mieux en mieux et je dois m’adapter aux vitesses qu’on peut atteindre, en virage, avec ces voitures. Ce n’est pas tellement le système hybride, c’est surtout l’appui aérodynamique. C’est génial de retrouver un peu de rythme dans les spéciales”.

Fourmaux ravi de son vendredi

Revenu lui aussi en Rally1, Adrien Fourmaux (M-Sport Ford) a lui aussi adoré cette journée de vendredi : “J’adore piloter et c’est super d’avoir des spéciales aussi différentes dans la même boucle. On a tout eu aujourd’hui, de la terre, de la glace, des conditions changeantes. C’est le Monte-Carlo et c’est ce qu’on aime”.

Les pilotes du WRC2 aussi adorent le Monte-Carlo. Après l’ES7, l’Espagnol Pepe Lopez (Skoda Fabia RS) a repris la tête de la catégorie à Nikolay Gryazin (Citroën C3), pour quatre secondes seulement. Et Yohan Rossel (Citroën C3), champion du WRC3 en 2021, reste en embuscade, à moins de deux secondes de Gryazin. Plus qu’une spéciale avant le retour à Gap pour une bonne nuit de sommeil.

Classement ES 7

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