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ES9 : Evans démarre en trombe, Toyota en mode attaque !

Les Toyota ont pris l’initiative dès la première spéciale de la matinée ce samedi. Elfyn Evans a signé le temps scratch dans la Colle Saint-Michel (16,8 km), son premier dans ce rallye, de quoi reprendre une poignée de secondes à Sébastien Loeb (Ford Puma), toujours en tête mais qui va devoir résister tout au long de la journée.

« Ce n’était pas une spéciale parfaite pour moi. Je pense que mes deux pneus super-soft ne m’ont pas aidé », a déclaré le leader du 90e Rallye Monte-Carlo au point stop de la spéciale. Quelques minutes plus tôt, dans l’intimité du cockpit, il avait parfaitement résumé la situation: « Je n’ai pas réussi à trouver le rythme. Toi non plus d’ailleurs… », a-t-il glissé calmement à sa nouvelle coéquipière, Isabelle Galmiche. Prometteur pour la suite, car un Loeb irrité fait généralement parler la poudre dans le chrono suivant.

En reprenant 7.3 secondes à Loeb dans cette ES9 entre Le Fugeret et Thorame-Haute, à l’est des Alpes-de-Haute-Provence, le Gallois s’est replacé dans la course à la victoire finale, d’autant qu’il a également repris 3.9 secondes à son coéquipier Sébastien Ogier : « Je ne suis pas content de la voiture, mon hybride ne m’aide pas », a confié Ogier, un peu déçu de son 3e chrono, derrière Evans et le surprenant Kalle Rovanperä. Soit trois Toyota aux trois premières places, histoire de mettre un maximum de pression sur Loeb, 7e de cette ES9.

Sept, comme le nombre de victoires de l’Alsacien en Principauté, dont la première participation remonte à 2001, au volant d’une Citroën Saxo. Et qui est devenu ce week-end, à bord de sa Ford Puma, le pilote le plus âgé à avoir jamais mené un rallye de championnat du monde, en battant le record détenu pendant trois décennies par le Suédois Bjorn Waldegard, vainqueur du Safari Rally en 1990, à 46 ans, dans une Toyota Celica.

Dans ce que l’on peut désigner comme le deuxième groupe, la bagarre va opposer samedi deux pilotes Hyundai à deux pilotes Ford. D’un côté, Thierry Neuville et Ott Tänak, victime d’une crevaison lente dans l’ES9, alors qu’il n’était parti qu’avec une seule roue de secours ce matin, afin d’être plus léger. De l’autre Craig Breen et Gus Greensmith, qui donnait vendredi, après le premier temps scratch de sa carrière en WRC, une explication plausible à l’intérêt suscité par cette 90e édition, la première de l’ère du WRC hybride, avec un semi-retraité aux commandes: « C’est difficile d’exprimer avec des mots à quel point cette Ford Puma est une voiture géniale ! ». Ford et M-Sport ont bien travaillé ces derniers mois, du côté de Banbury.

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