Les vérifications techniques et administratives ont pris fin ce mercredi à midi, comme prévu, pour les 63 équipages engagés dans le 8e E-Rallye Monte-Carlo. La parade peut commencer, sur les routes des Alpes-Maritimes, du Var, des Alpes de Haute-Provence, et de l’autre côté de la frontière italienne. Jusqu’à samedi, les spectateurs vont se régaler car le plateau est très relevé, comme toujours.
Pour cette 11e manche (sur 12) de la Bridgestone FIA ecoRally Cup 2024, l’Automobile Club de Monaco (ACM) est particulièrement gâté : 40 modèles différents engagés par 18 constructeurs. Etat des forces en présence, à quelques minutes du Grand Départ sur la Place du Casino, retransmis en direct live sur les comptes FaceBook et YouTube de l’ACM.
Tesla en force
Comme chaque année, la marque Tesla, pionnière américaine de la voiture électrique, est bien représentée : 15 voitures engagées, soit quasiment le quart du plateau, et tous les modèles de la gamme inventée par le milliardaire Elon Musk, de la Model 3 de Didier Malga, vainqueur en 2017, à la Model X et Model Y, en passant par la variante Plaid.
Côté européen, la diversité est au rendez-vous, puisque les Allemands, avec BMW et Volkswagen, sont particulièrement bien représentés. La grande marque bavaroise aligne quatre voitures, dont une i4 pour l’un des équipages Nice-Matin / Radio Vinci Autoroutes, une iX2 pour celui du Yacht Club de Monaco et une iX5 pour la Force Publique de Monaco. Une autre sera engagée par un équipage ukrainien.
Volkswagen aussi
Sa rivale grand public, basée historiquement à Wolfsburg, pourra compter sur une armada de 12 voitures (ID3, ID4, ID5, ID Buzz), grâce notamment à deux clubs très impliqués : le VW ID Drivers Club et le Belgian VW Club qui engage une ID3 pour Michel Decremer, vainqueur en février du Rallye Monte-Carlo Historique, et une ID4 pour Bruno Thiry, champion d’Europe des rallyes en 2003.
Pour épicer le plateau, rien de tel que des voitures coréennes (12 au total), avec une cohorte de modèles divers et variés produit par Kia et Hyundai, les deux grandes rivales de Séoul. D’un côté, des Kia EV6, notamment pour le vainqueur 2023, l’Espagnol Eneko Conde, et des E-Niro, dont celle de l’Italien Guido Guerrini, actuellement 2ème de la Bridgestone FIA ecoRally Cup. De l’autre des Hyundai Kona, à commencer par celle du Tchèque Michal Zdarsky, leader du championnat à deux manches de la fin., et une Ionic 5 engagée par Be Safe, l’association qui raccompagne les fêtards monégasques en fin de soirée.
Première sortie de la R5
Enfin, plusieurs marques françaises vont une nouvelle fois animer ce E-Rallye, avec en vedette la nouvelle Renault 5 « Evolution » de Richard Frau, pour la première sortie officielle, sur les routes, de la dernière-née de la marque au Losange. Il y aura aussi une Zoé, deux Mégane E-Tech, des Peugeot e208, une Citroën C4, une DS3, et une ribambelle d’autres voitures européennes (Audi, Cupra, Fiat, Mini, Volvo, etc.), histoire de bien montrer la vitalité de l’industrie automobile du vieux continent.
Les vérifications techniques sont terminées. En route pour le e-Shakedown et les deux premières spéciales de régularité, SR1 et SR2, restées secrètes jusqu’à une heure du Grand Départ. Le 8e E-Rallye Monte-Carlo, c’est parti !