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80e Formula 1 Grand Prix de Monaco
25 - 29 mai 2023
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Ocon et Alpine : une nouvelle performance française à Monaco !

Ce n’est pas passé inaperçu ! Esteban Ocon, 3e dimanche du 80e Formula 1 Grand Prix de Monaco : un podium historique dans la lignée des grandes histoires du sport automobile français en Principauté.

La tradition française est respectée ! Depuis sa première édition en 1929, le tracé monégasque fut régulièrement la terre de nombreux exploits tricolores. 7 pilotes français se sont imposés ici (René Dreyfus, Guy Moll, Maurice Trintignant, Jean-Pierre Beltoise, Patrick Depailler, Alain Prost et bien entendu Olivier Panis). Même si Esteban Ocon n’a pas pas encore inscrit son nom au palmarès mythique de cette épreuve, sa performance ce dimanche est à souligner.

Ocon a pris le relais d’Olivier Panis, vainqueur surprise en 1996 dans une Ligier.

Comme quand Olivier a gagné en 1996, Ocon a réussi cet exploit au volant d’une voiture française. D’autant plus que la Ligier de Panis était, elle, propulsée par un moteur Mugen-Honda japonais. Quant aux trois podiums de Renault F1 à Monaco, depuis 1996, c’était toujours avec un pilote étranger au volant : Jarno Trulli (victoire en 2004), Fernando Alonso (victoire en 2006) et Robert Kubica (3e en 2010).

« Ca fait longtemps. Je suis sans voix. J’aurais été heureux de rentrer dans le Top 10, mais là on est sur le podium. Avec Alpine, on n’arrête jamais d’y croire et ce week-end je me sentais fort dans la voiture, confiant, je pouvais vraiment m’approcher de la limite, plus que jamais auparavant à Monaco », a dit Esteban en conférence de presse. Il était sur un nuage, il avait du mal à réaliser, et c’était bien normal.

« Mon tour qualif : 90% du boulot ! »

Ce Grand Prix de Monaco, le 5e seulement dans sa carrière de pilote de F1, lui a permis de rendre une copie parfaite de bout en bout : 8e, puis 10e et 9e des Essais libres, il a ensuite sorti un tour de qualification énorme pour prendre la pole provisoire, à la fin de la Q3, puis la 3e place sur la grille grâce à la pénalité de Charles Leclerc. Et il n’a rien lâché en course, derrière les deux intouchables, Max Verstappen et Fernando Alonso, les deux doubles champions du monde, désormais à égalité aussi comme doubles vainqueurs en Principauté.

« Mon tour de qualif, c’était 90% du boulot, et aujourd’hui en course c’était un peu plus compliqué. L’arrière de ma voiture a été abîmé quand Carlos m’est rentré dedans à la chicane du port, puis la pluie a tout chamboulé, et à la fin j’étais sous la pression de Lewis (Hamilton), comme souvent dans ce type de conditions. Il était plus rapide que moi sur la portion mouillée, du virage 5 au virage 8, et j’étais plus rapide sur la partie sèche », a ajouté le Normand, auteur d’une prestation haut de gamme dans des conditions ultra-délicates, au volant d’une Alpine très efficace.

Série de podiums en vue ?

« C’est une énorme récompense, et ça change de mes week-ends précédents à Monaco. Je suis très surpris, mais il faut garder les pieds sur terre. Je dois remercier les équipes Alpine à Viry et Enstone. Je ne sais pas si c’est un tournant dans notre saison, mais j’espère que c’est le premier podium d’une longue série. On en saura plus sur le potentiel réel de notre voiture la semaine prochaine à Barcelone, sur un circuit un peu plus traditionnel. On continue à attaquer. Et respect pour Aston Martin, car ils nous montrent que c’est possible de passer d’équipe de milieu de tableau à top team… »

Comme chez Ferrari, l’un des deux pilotes Alpine a été victime d’une stratégie ratée, en s’arrêtant trop tôt pour changer de pneus, et en devant s’arrêter juste après pour passer les pneus intermédiaires, à cause de la pluie qui persistait. C’était Pierre Gasly, finalement 7e alors qu’il aurait pu viser la 4e ou la 5e place, derrière Ocon. Exactement la même erreur que Ferrari pour Carlos Sainz, parti 4e et arrivé 8e. Un petit détail avec de grosses conséquences. Heureusement pour Ocon, il n’y a pas eu l’arrêt de trop, au mauvais moment, et ce sans-faute mémorable s’est terminé par un podium dans la loge princière. Un résultat historique, vraiment.

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