Trois jours seulement après l’arrivée de la version WRC, remportée dimanche par Thierry Neuville et Martijn Wydaeghe (Hyundai), le 26e Rallye Monte-Carlo Historique a démarré ce mercredi, avec cinq voitures au départ de Glasgow. Sur la liste des engagés, on compte près de 250 équipages embarqués dans des voitures toutes plus mythiques les unes que les autres. A commencer par la Lancia Fulvia 1.3S des Suisses Claudio Enz et Cristina Seeberger, fabriquée en 1970 et victorieuse l’an dernier, qui portera le numéro 1 et va bien sûr tenter de récidiver.
Réservée aux voitures « nées » entre 1911 et 1983, cette 26e édition a démarré ce mercredi en Ecosse, par les vérifications et le départ de cinq voitures : une Alpine-Renault A310 V6, une Porsche 911 Carrera 3 litres, une Ford Cortina GT et une Volvo 123 des années 60, sans oublier une MG B de 1978, histoire de représenter dignement le Royaume-Uni.
Tous les autres concurrents partiront jeudi de Bad Hombourg (Allemagne), Reims et Milan (Italie), avec une même destination : la Principauté de Monaco, à rallier vendredi dans l’après-midi.
Comme l’an dernier, un pilote sera très suivi de bout en bout : Bruno Saby, vainqueur en 1988 du rallye en version championnat du monde dans une Lancia Delta HF aux couleurs du Martini Racing, cette livrée dont tous les fans de sport automobile se souviennent encore aujourd’hui. Il portera le numéro 38, celui de son département natal, l’Isère, sur une Ford Capri 2.3S de 1970, qu’il avait déjà pilotée l’an dernier, avec dans le baquet de droite un copilote de légende, Denis Giraudet. Ils auront beaucoup d’histoires de rallye à se raconter, sur les parcours de liaison et au restaurant, le soir !
Comme c’est un Rallye Monte-Carlo Historique, la liste des marques engagées a de quoi inciter les spectateurs à venir nombreux au bord des routes, pendant une semaine. En plus d’une myriade de Lancia de tous âges, Stratos comprises, il y aura bien sûr des Porsche, des Alfa-Romeo, des Opel, des Renault, une quantité de berlinettes Alpine-Renault, des Volkswagen GTi, plus récentes, une Volvo de 1965, des Fiat, dont une vénérable X1/9 de 1979, ou encore, pour les spectateurs les plus avisés, des BMW 2002 Ti, des Mini Cooper S, et surtout une Audi Quattro de 1982. Avis aux amateurs !
Après le parcours de concentration, comme à la grande époque, les choses sérieuses débuteront samedi avec l’Etape de Classement puis l’Etape Commune. Au menu, 17 spéciales de régularité (SR) et de nombreuses pauses très conviviales. Cette année, la ville de Privas, dans l’Ardèche, a notamment prévu un accueil somptueux pour les concurrents, comme Valence, capitale de la Drôme, qui sera le QG du rallye pendant une semaine. Et comme beaucoup de villes et villages des nombreux départements traversés où seront organisés, selon l’heure du jour, des buffets ou des goûters. Sans oublier bien sûr la fameuse Remise de la famille Jouanny, en plein cœur de l’Ardèche, qui fêtera ses 60 ans à grands coups de tarte aux pommes, tradition oblige.
Une chose est sûre et certaine : cette 26e édition du Rallye Monte-Carlo Historique sera mémorable, comme les 25 qui l’ont précédée…
Vendredi 2 février, arrivée Etape de Concentration à Monaco entre 15h35 et 19h40 (Port Hercule)
Samedi 3 février, Etape de Classement (Monaco-Valence) entre 07h00 et 11h03 (Port Hercule) :
Dimanche 4 février, 1ere partie de l’Etape Commune :
Lundi 5 février, 2e partie de l’Etape Commune :
Mardi 6 février, 3e et dernière partie de l’Etape Commune :
Retour à Monaco entre 15h35 et 19h40 (Port Hercule)
Départ à 21h00 de l’Etape Finale :
Arrivée sur le Port Hercule de Monaco vers 00h30.