À quel point êtes-vous excités de partir en pole à Monaco ?
Il s’agit bien évidemment de la meilleure place pour s’élancer. Mais cela ne garantit rien pour la course. Je suis néanmoins ravi de l’obtenir ici. L’ensemble du week-end a été plutôt bon. On a un peu souffert à certains endroits, mais on a travaillé afin de corriger nos soucis et de bien figurer ce week-end. Les qualifications se sont mieux déroulées même si ce ne fut évidemment pas parfait. Je me sentais bien dans la voiture et j’ai pu attaquer. On a deux voitures sur la première ligne donc on va essayer d’en tirer le meilleur parti.
Vous signez votre première pole depuis le Grand Prix de France 2008. L’avoir décroché sur un circuit aussi sélectif que Monaco revête-t-il une saveur particulière ?
Non, je serais tout aussi heureux de l’avoir réalisé sur un autre circuit. Cela est arrivé ici. On a plusieurs fois été proche de l’obtenir ces derniers temps, mais cela n’avait pas voulu nous sourire. Après si vous prenez tous les tracés, partir depuis la pole est sans doute plus important ici qu’ailleurs. Mais cela ne vous assure pas pour autant un bon résultat. Plein de choses peuvent se produire en course sur lesquelles vous n’avez pas d’influence. Vous et l’équipe devez réussir un travail parfait. Toutefois, des éléments extérieurs peuvent détruire complètement votre course.
Le circuit est-il plus ou moins difficile avec ces nouvelles voitures ?
Je ne pense pas que ce soit plus facile. On est certes plus rapide, mais la difficulté principale reste la même. Aller vite. C’est toujours très piégeux ici, comme dans n’important quel autre tracé d’ailleurs, mais spécialement à Monaco parce que vous devez être très proche des vibreurs et des murs. On n’a pas le droit à l’erreur. Le resurfaçage de la piste a grandement amélioré le circuit. C’est moins bosselé, donc le ressenti est plus confortable au volant. Mais je ne crois pas que ce soit plus facile parce que les voitures sont rapides et génèrent davantage d’appuis. Tout va plus vite.