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La boucle prévue en Italie samedi matin, une première pour le E-Rallye Monte-Carlo, a débuté par deux spéciales de régularité plutôt courtes, sur les hauteurs de Sanremo, disputées sur des routes traversant des forêts de châtaigners. Pour les pilotes ayant déjà roulé en Ardèche, sur un Rallye Monte-Carlo en WRC, en Historique ou en Electrique, c’était un peu troublant, si près de Monaco.
Dans la SR11, entre Sanremo et San Romolo (9,454 km), un nouvel équipage a fait son apparition tout en haut de la feuille de résultats : un duo tchèque en Hyundai Kona, composé de Pavel Baron et Martin Hruby, pour la première victoire d’une Hyundai dans cette 7e édition ; en deuxième position, ex-aequo, l’Italien Guido Guerrini, associé à Artur Prusak (vainqueur en 2016 comme pilote), a manqué de justesse un premier succès à la maison (dans un Rallye Monte-Carlo), lui qui avait terminé 2e de la FIA ecoRally Cup l’an dernier ; un autre équipage bien connu de l’ACM, Richard Frau et Antonio Caldeira, dans une Renault Megane E-Tech engagée par la société Synethis, a complété le podium de cette première SR en terre italienne. Au classement général, Didier Malga (Tesla Model 3) a repris 100 points d’un seul coup à Conde Eneko, pour repasser en tête, provisoirement.
Si AVIS, le célèbre loueur de véhicules, est engagé sur le E-Rallye Monte-Carlo depuis 5 ans, c’est que l’épreuve monégasque est en parfaite adéquation avec sa vision de marque. AVIS Eco souhaite en effet promouvoir un nouveau mode de conduite plus écologique, plus économe, plus calme, plus technologique, en un mot plus responsable.
Le groupe propose ainsi à ses clients un large panel de véhicules électriques leur permettant de découvrir une autre façon d’appréhender la mobilité. Sa présence sur le E-Rallye Monte-Carlo répond à un double objectif :
– Soutenir l’engagement en matière de mobilité durable.
– Promouvoir la place des femmes dans le sport automobile, avec le programme « Power of Women ».
C’est donc cette année encore un équipage 100% féminin (Marianne Alais – journaliste & créatrice de contenus / Sorhor Fevre – copilote de renom) qui porte haut les couleurs d’AVIS Eco, dans une Renault Mégane E-Tech portant le numéro 29.
© ACM / P. Magoni
Un nouvel équipage a rejoint le palmarès des victoires en spéciales de régularité dans ce 7e E-Rallye Monte-Carlo : Raoul Fesquet et Yorick Muller, dans la Tesla Model 3 portant les couleurs du Tesla Owner Club et le numéro 37. Ce qui fait 2 victoires pour la marque américaine cette année, après la SR3 de mercredi, contre 3 pour Volkswagen, toutes remportées par des membres du Belgian VW Club. Mais cela n’a pas été sans mal, car comme dans la SR précédente les écarts étaient serrés… et les Belges à la bagarre. Dans cette SR10, entre Conségudes et Bouyon (13,385 km), les deux Français ont devancé Jean-François Devillers et Eric Chapa, deux Belges en VW ID4 GTX, de dix points seulement, et la 3e place a fait l’objet d’un partage équitable entre trois voitures aux performances très voisines : la Hyundai Kona des Tchèques Michal Zdarsky et Jakub Nabelek, leaders de la Bridgestone ecoRally Cup 2023 après les sept premières manches ; la VW ID4 d’Antoine Dechamps et Didier Noirhomme, engagée par le… Belgian VW Club ; et la Nissan Ariya de Jérôme Aymard et Christophe Marques, aux couleurs du réseau de recharge eBorn et encore une fois aux avant-postes.
Conde repasse devant Malga
Enfin, pour que le bilan de cette 3e journée tronquée soit complet, il faut ajouter que les Espagnols Eneko Conde et Lukas Sergnese (Kia E-Niro), vainqueurs l’an dernier de la FIA ecoRally Cup, ont pris la 6e place de cette SR10, ce qui leur a permis de reprendre les commandes du rallye au duo Malga-Bonnel (Tesla). Le Top 5 est complété, avant la dernière journée, par trois équipages remarquables : Delvaux-Piret (Peugeot E-208), 3e, Aymard-Marques (Nissan Ariya), 4e, et Heine-Piette (VW ID3), 5e. Suite et fin samedi avec les deux dernières étapes (une en Italie), soit cinq spéciales de régularité (SR11 à SR15) pour clôturer cette 7e édition.
A cause des conditions météo délicates, et des risques d’inondations importants vendredi matin, deux spéciales de régularité (SR) avaient été annulées par la Direction de Course de l’Automobile Club de Monaco (ACM). Il en restait donc deux au programme de la 3e journée du 7e E-Rallye Monte-Carlo, et dès la SR9 le Belgian VW Club a refait parler de lui : encore une victoire pour Bernard Heine et Valérie Piette (VW ID3). C’était entre La Penne et Sigale (13,098 km), dans l’arrière-pays niçois. Une deuxième victoire pour le duo belge après celle de mercredi après-midi dans la SR2. Et la troisième victoire (en 7 SRs disputées) pour Volkswagen dans cette édition 2023.
Comme souvent dans ce rallye acharné, deux équipages se sont partagé les honneurs de la 2e place, celui de la Tesla Model 3 aux couleurs de la SMEG, pilotée par Romain Haut-Labourdette avec l’aide précieuse de Yan Spano (voir e-Brèves de jeudi). Et celui de la Peugeot E-208 portant le numéro 53, soit Nadia Delvaux et Jean-Marc Piret (Peugeot E-208), toujours dans le Top 5 du classement général. Le duo franco-belge a devancé de justesse (10 points de pénalité) les Tchèques Michal Zdarsky et Jakub Nabelek (Hyundai Kona), leaders de la Bridgestone ecoRally Cup 2023. Quant aux vainqueurs de 2017, Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel (Tesla Model 3), leur 6e place dans cette SR9 leur a permis de passer en tête du classement général… très provisoire !
La 2e journée du 7e E-Rallye Monte-Carlo s’est terminée par une victoire des Espagnols Eneko Conde et Lukas Sergnese dans la SR6, ce qui a permis aux vainqueurs de la Bridgestone ecoRally Cup 2022 de prendre la tête du classement général provisoire à bord de leur Kia E-Niro. Mais la bonne affaire du jour a été réalisée par Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel (Tesla Model 3), les vainqueurs de l’édition 2017, ce qui laisse entrevoir un joli duel vendredi et samedi entre les deux équipages. Car les Français en Tesla, grands spécialistes de la manche monégasque et très réguliers depuis mercredi, sont bien décidés à aller chercher les quelques dizaines de points (40 jeudi soir) qui les séparent des nouveaux leaders, après ce jeudi très animé.
Comme la Direction de Course a décidé d’annuler les SR7 et SR8, vendredi matin, suite à l’alerte rouge pluie-inondations, il ne reste plus que sept spéciales de régularité à parcourir jusqu’à samedi et les concurrents sont donc presque arrivés à mi-course, en ayant disputé six SR depuis mercredi. Et du côté des marques, la répartition des victoires est très équilibrée : deux succès pour VW mercredi, deux pour Kia jeudi, une pour Tesla et une pour Nissan. Soit quatre constructeurs déjà primés sur les 19 engagés dans cette édition 2023.
Derrière Conde et Malga (photo), qui sont parfaitement capables de se disputer la victoire jusqu’au bout, il faudra surveiller plusieurs autres candidats au podium, voire mieux en cas de défaillance des deux favoris. A commencer par le tandem Jérôme Aymard-Christophe Marques, dans une Nissan Ariya, qui a brièvement occupé la tête du rallye jeudi après sa victoire dans la SR5. Mais aussi Nadia Delvaux et Jean-Marc Piret (Peugeot E-208), quatrièmes jeudi soir devant les leaders de la Bridgestone ecoRally Cup 2023, les Tchèques Michal Zdarsky et Jakub Nabelek (Hyundai Kona). Cela promet une grosse bagarre jusqu’à samedi soir, sans oublier les trois voitures du Belgian VW Club placées dans le Top 9 à mi-parcours. Suspense garanti.
A la suite de la mise en alerte rouge (pluie – inondations) émise ce jour par la Préfecture des Alpes-Maritimes et par le Gouvernement Princier de Monaco, pour le vendredi 20 octobre 2023 de 04h00 à 10h00, le Directeur de Course du E-Rallye Monte-Carlo a pris les décisions suivantes* :
*Sous réserve de l’évolution de la situation pluvio-orageuse et des décisions extra-sportives
Monaco, le 19 octobre 2023
BYD, le géant chinois de la batterie, a choisi le 7e E-Rallye Monte-Carlo pour la promotion de ses voitures, en collaboration avec Forvia (groupe Faurecia), la société française qui fabrique et lui fournit les sièges de ses voitures électriques. Dans la BYD portant le numéro 25, Piotr Moson et Etienne Sorlet font vivre leur aventure monégasque aux millions de followers chinois de la marque qui « Build Your Dreams ».
La navigation, ça les connaît ! Olivier Campana et Nicolas Milanesio sont de vrais « voileux » alors pour eux le nouveau concept de parcours secret devient presque un avantage. C’est l’équipage 100% monégasque de la BMW iX1 portant le numéro 6, engagée par le team Daghe Munegu pour la Mairie de Monaco. Un équipage qui va faire des vagues !
Les années se suivent mais ne se ressemblent pas ! Pour l’équipage italo-monégasque constitué de Jacques Pastor et Fulvio Gazzola, à bord de la Kia E-Niro numéro 5, l’entame de ce 7e E-Rallye Monte-Carlo n’est pas à la hauteur de leur statut de champions en titre ! En cause ? Les parcours secrets… jusqu’à une heure du départ, chaque jour, qui constituent un gros changement par rapport aux années précédentes ! « L’ACM n’aime pas quand c’est trop facile ! »
Ils naviguaient aux avant-postes depuis le départ, mercredi, et ils ont enfin affiché une victoire de spéciale jeudi dans ce 7e E-Rallye Monte-Carlo. Les Espagnols Eneko Conde et Lukas Sergnese, vainqueurs de la FIA ecoRally Cup 2022, ont terminé en tête de la SR6 entre Ascros et Toudon (10,572 km), en début d’après-midi. A bord de leur Kia E-Niro, ils s’imposent avec une marge infime sur un trio de poursuivants regroupés à la 2e place : Guido Guerrini et Artur Prusak (vainqueur en 2016 comme pilote), dans une autre Kia E-Niro, Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel (Tesla Model 3), vainqueurs en 2017, et enfin Philippe Demanet et Thierry Revel, dans une très belle Polestar HR39.
De quoi conforter certaines positions au classement général au bout d’une journée de course très animée et très intense, comme souvent dans le E-Rallye Monte-Carlo. Avec comme dernier objectif de ce jeudi le retour au Parc Fermé sur le port de Monaco à partir de 22h30, pour préparer tranquillement la journée de vendredi… en rechargeant soigneusement les voitures sur l’une des 334 bornes du réseau Monaco On présentes dans les rues et parkings de la Principauté.
Grâce à cette victoire dans la SR6, les Espagnols prennent la tête du classement général provisoire, devant Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel (Tesla Model 3), les vainqueurs de 2017, suivis à la 3e place par l’équipage Aymard-Marcal qui avait remporté la SR4 dans sa Nissan Ariya.
Téléchargez le classement de la SR6
Ils s’étaient déjà fait remarquer hier : Jérôme Aymard et Christophe Marques, dans leur Nissan Ariya aux couleurs du réseau de recharge eBorn, avaient pris la 3e place de la SR2. Ils ont récidivé jeudi matin, en terminant 3e de la SR4. Puis ils ont fait encore mieux dans la SR5, entre la station de ski de Valberg et le village de Guillaumes (13,075 km), plus bas dans la vallée.
Première victoire de cette 7e édition pour l’équipage français, suivi de près dans cette spéciale par un trio regroupé à la 2e place : Jérémie Delran et Lotfi Tazrout dans une Peugeot E-2008, Emmanuel et Carole Burel dans une VW ID3, Nadia Delvaux et Jean-Marc Piret dans une Peugeot E-208. Avec toujours en embuscade, à la 5e place de cette SR5, Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel, anciens vainqueurs de l’épreuve. En attendant la SR6, dernière spéciale de régularité de la journée, entre Ascros et Toudon.
Trois spéciales de régularité (SR) au menu de cette 2e journée du 7e E-Rallye Monte-Carlo, avec en tête du classement général provisoire, jeudi matin, un tandem de Belges ayant brillé mercredi après-midi (victoire dans la SR1, 2e place dans la SR3) : Eric Cunin et Alexandre Peeters, dans une VW ID3 engagée par Rent Speed Racing.
La première SR du jour, entre Saint-Sauveur sur Tinée et Beuil (21,553 km), passe par le village de Roubion et le redoutable Col de la Couillole (1678 m), le tout sous la pluie et donc sur une route humide. A ce petit jeu de la moyenne horaire à respecter dans des conditions délicates, c’est un équipage très expérimenté qui se montre le plus régulier, celui de la Kia E-Niro portant le numéro 2 : Guido Guerrini et Artur Prusak (vainqueur en 2016 dans le baquet de gauche, comme pilote). Le duo italo-polonais devance Antoine Dechamps et Didier Noirhomme dans leur VW ID4 du Belgian VW Club. Puis il enchaîne avec la SR5 (Valberg-Guillaumes, 13,226 km) avant un regroupement bienvenu à Puget-Théniers, à midi.
