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Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco 2025 : Revivez l’édition 2025       |       Boutique Officielle: Collection Monaco Grand Prix

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Monaco a relancé le championnat !

Le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco 2025, remporté dimanche par Lando Norris (McLaren), a totalement relancé le Championnat du Monde, en plus de susciter un énorme enthousiasme populaire autour des pilotes et notamment le héros local Charles Leclerc (2e).

“Nous n’étions pas très optimistes à cause des difficultés de notre voiture dans les virages lents, cette saison”, a rappelé Leclerc en conférence de presse, “donc prendre la 2e place c’est quand même un bon résultat. Même si je ne pourrai jamais être satisfait d’une 2e place”, a ajouté le pilote Ferrari, très sollicité toute la semaine. Bilan positif également pour son coéquipier, Lewis Hamilton (5e), qui connaît parfaitement le tracé monégasque : “C’est la meilleure voiture que j’ai jamais eue ici à Monaco”.

“A Monaco, on sait que le classement final est souvent le même que celui des qualifications, alors me retrouver ici c’est bien car j’ai eu un début de week-end très compliqué. Je ne me sentais pas à l’aise dans la voiture, j’avais du mal à trouver le bon équilibre”, a expliqué Oscar Piastri, toujours leader du Championnat du Monde sans avoir jamais pu se mêler à la bagarre pour la pole position, samedi, ou la victoire, dimanche.

Trois points d’écart entre Piastri et Norris

La principale conséquence de ce week-end monégasque, 8e manche du championnat 2025, c’est que la course au titre est totalement relancée, à plusieurs niveaux. Non seulement Norris est revenu à trois points de son coéquipier australien, qui a gagné deux fois plus souvent que lui en 2025 (4 victoires à 2), mais l’essentiel est ailleurs. Le jeune Anglais a montré deux fois en 24 heures qu’il était plus costaud que certains le pensaient ou le disaient.

Norris a sorti un chrono formidable au meilleur moment, à la fin de la Q3, pour battre le record de la piste qui tenait depuis 2019 (Lewis Hamilton – Mercedes). Il a enchaîné par un départ parfait, dimanche à 15h00, puis une belle résistance en fin de course alors qu’il était ralenti par Max Verstappen (Red Bull) et que ses gommes Pirelli se dégradaient à vue d’œil.

“J’ai bien vu que Max attendait un drapeau rouge pour gagner et qu’il allait attendre le dernier moment pour changer une deuxième fois de pneus. Je ne pouvais pas rester trop près de lui, donc j’étais sous la menace de Charles. Cela s’est bien passé et c’est une double satisfaction pour moi : avoir signé la pole position samedi et avoir réussi à remporter dimanche ce Grand Prix que je rêvais de gagner quand j’étais petit”, a confié le britannique sur sa 6e victoire en F1, la deuxième de 2025.

Ferrari revient sur Mercedes

L’autre relance du championnat, elle intervient au niveau du Championnat du Monde des Constructeurs, car la Scuderia Ferrari a repris dimanche 28 points à Mercedes, qui a complètement raté son étape monégasque. Et comme Verstappen, si fort soit-il, est le seul pilote à marquer pour Red Bull Racing, chaque week-end, tout reste possible dans la course au titre mondial des écuries, loin derrière McLaren, six victoires en huit courses.

Enfin, dans le combat symbolique pour le titre de meilleur « rookie » (débutant), Isack Hadjar (Racing Bulls) a repris des points au prodige italien Kimi Antonelli. Cinquième sur la grille, grâce à la pénalité d’Hamilton, le jeune Français a pris la 6e place des « autres », à un tour des top teams, et n’a pas fait la moindre erreur, sur cette piste si exigeante qui ne pardonne rien à personne. C’est très encourageant, comme la plupart de tout ce qu’il fait depuis le début de cette saison.

Un mot sur la MGP Fan Zone, pour finir. Elle était pleine à craquer, chaque jour, et des milliers de fans ont vibré, gratuitement, aux exploits des pilotes sur l’écran géant de la Place d’Armes. Pendant ce temps, dans le paddock, de nombreux VIPs ont aussi apprécié leur week-end monégasque, comme Naomi Campbell, Zinédine Zidane, Kylian Mbappé, Antoine Dupont ou encore les hommes d’affaires Bernard Arnault (LVMH) et Jeff Bezos (Amazon). C’était un week-end de sport et de fête illuminé de bout en bout par un soleil radieux.

Il y en aura d’autres, car le contrat du Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, encore une fois parfaitement organisé par l’Automobile Club de Monaco (ACM), dans les coulisses, et superbement géré par ses commissaires bénévoles, sur la piste, a été renouvelé pour plusieurs années.

Rendez-vous du 4 au 7 juin 2026 pour une 83e édition du plus mythique des Grands Prix. Restez connectés pour connaîre les informations concernant l’ouverture de la Billetterie.

F1: Norris en costaud, Leclerc en vain

Il n’a pas craqué, il a résisté jusqu’au bout à Charles Leclerc ! Lando Norris, parti en pole position, a remporté dimanche le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, apportant sur un plateau à McLaren sa première victoire depuis 2008 dans les rues de la Principauté, la 16e au total depuis Alain Prost en 1984.

Charles Leclerc (Ferrari) a tout tenté, jusqu’au bout, pour déjouer les pronostics mais Norris ne lui a jamais donné le moindre espoir, ou la moindre ouverture, et le podium a été complété par un autre pilote McLaren, Oscar Piastri, qui reste en tête du Championnat du Monde.

“C’est un rêve d’enfant que je réalise”, a dit Norris en descendant de sa monoplace orange, avant de monter dans la loge princière pour recevoir une médaille d’or de la part de SAS la Princesse Charlène de Monaco, et le très beau trophée qui voyagera dans une malle haut de gamme designé par LVMH.

Norris pouvait être fier de sa 6e victoire en F1, la deuxième cette saison après Melbourne, lui qui avait très mal vécu les quatre victoires de Piastri en 2025, dont trois d’affilée (Bahreïn, Arabie Saoudite, Miami). Il reprend dix points d’un seul coup à son coéquipier australien et relance totalement le championnat, car il n’y a plus que trois points d’écart entre les deux pilotes McLaren (Piastri 161, Norris 158).

Les fans de Leclerc y ont cru jusqu’au bout, car la Ferrari, en pneus Pirelli medium, a terminé sur les talons de la McLaren, en pneus durs, ralentie jusqu’à deux tours de la fin par Max Verstappen (Red Bull). Le quadruple champion du monde néerlandais, parti 4e, est arrivé 4e en ayant adopté une stratégie différente, basée sur des arrêts les plus tardifs possibles pour changer de pneus et l’espoir d’un drapeau rouge venant interrompre les débats.

Hadjar, 6e pour Racing Bulls

Il n’y en a pas eu, notamment parce que le reste du peloton a longtemps roulé au ralenti derrière Carlos Sainz (Williams), et parce que les Racing Bulls d’Isack Hadjar, qui avait effectué très tôt ses deux arrêts obligatoires, et de Liam Lawson, très constant de bout en bout, n’ont jamais pu en profiter lors d’une sortie de la voiture de sécurité. C’était un pari sur les incidents de course, comme pour Verstappen, mais il n’a pas réussi.

Ce pari a le mérite d’avoir été tenté, et d’avoir entretenu un semblant de suspense, alors que Mercedes n’a rien tenté du tout. George Russell et Kimi Antonelli avaient raté leurs qualifications, ils ont aussi raté leur course, terminée aux 11e et 18e rangs, hors des points. Alors que son ancien leader, Lewis Hamilton, a pris la 5e place au terme d’un nouveau sans-faute, lui qui était parti 7e à cause d’une pénalité pour avoir gêné Verstappen en qualifications, bien malgré lui.

On retiendra de cette 82e édition qu’elle était intense du vendredi au dimanche, et que les deux arrêts obligatoires n’ont absolument rien changé à l’affaire. Ils auraient pu être utiles, pour épicer le show, si la Voiture de Sécurité était sortie des stands. Elle est restée tranquillement garée dans la pitlane, après avoir été très sollicitée toute la matinée, notamment aprè les carambolages des courses de F2 et de Porsche Mobil 1 Supercup. Et tout le monde se retrouvera dès la semaine prochaine à Barcelone, pour la 9e manche de cette saison 2025.

Charles Leclerc récompense un Commissaire de l’ACM

En marge du Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, le pilote de la Scuderia Ferrari a remis un trophée au bénévole de l’année, remis à Jean-Luc Filippi. Ce Commissaire a été félicité pour l’ensemble de son action au sein de l’Automobile Club de Monaco (ACM). 

On le surnomme le Doc, mais aussi le Professeur Tournesol. Depuis plusieurs décennies, Jean-Luc Filippi œuvre sur les différentes épreuves de l’ACM, tantôt sur la route des Rallyes Monte-Carlo, tantôt en bord de piste. Mais pas que. Il est notamment l’inventeur de la Crash Training Car (CTC), une monoplace de haute technologie programmée pour entraîner les Commissaires lors du traditionnel stage d’entraînement avec l’aide de l’Intelligence Artificielle.

Ce bénévole, très apprécié de ses pairs, a été nommé bénévole de l’année et s’est vu remettre un trophée designé par le créateur d’Antoine le Pilote, Yvon Amiel. Et qui d’autre que le héros local, Charles Leclerc, pour lui transmettre cette figurine ?

La petite cérémonie s’est déroulée en présence du pilote monégasque et de Jean-Luc Filippi, juste avant la parade des pilotes, à 13h. Un moment chaleureux, qui restera dans la mémoire du Doc, qui réfléchit certainement déjà à sa prochaine invention pour venir en aide à l’Automobile Club de Monaco.

Photo © Steve Domenjoz/F1

Porsche : de Haan vainqueur, Ghiretti sur le podium

Comme plus tôt dans la matinée en F2, les pilotes de la Porsche Mobil 1 Supercup, la seule et unique catégorie monotype du week-end, ont vu leur course interrompue quelques secondes après le départ. Un carambolage impressionnant, provoqué par l’accrochage entre Marvin Klein (Lechner Racing) et Keagan Masters (Ombra Racing), juste après le virage de Sainte Dévote, a nécessité l’intervention des commissaires et des techniciens du circuit.

Cette troisième course de la journée, la dernière de la matinée avant le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, prévu à 15h00, aurait dû durer 17 tours. Il n’en a rien été puisqu’à la suite d’une neutralisation d’une vingtaine de minutes, les concurrents ont vu leur deuxième manche de la saison écourtée.

La faute à un nouveau carambolage, comme lors de la course principale de F2, provoqué par l’accident entre Marvin Klein et Keagan Masters, juste après le virage de Sainte Dévote. Dans leur accident, les deux pilotes ont entraîné deux autres victimes collatérales : les Néerlandais Wouter Boerekamps (GP Elite) et Jaap van Lagen (Proton Huber Competition).

Après une interruption de près d’une demi-heure, permettant aux commissaires de piste de faire leur travail rapidement et aux techniciens de l’entreprise monégasque Polymétal de réparer le rail endommagé par le choc, les bolides de la marque allemande ont repris la piste derrière la voiture de sécurité, pour un départ lancé.

Il ne leur restait que 3 tours de course, avant que le drapeau à damier ne soit abaissé, pour permettre à la parade des pilotes de F1 de ne pas prendre le moindre retard. Logiquement, le Néerlandais Robert de Haan (BWT Lechner Racing), parti en pole position, s’est imposé devant l’Allemand Theo Oeverhaus (Proton Huber Competition) et le jeune Français Alessandro Ghiretti (Schumacher CLRT), tous rescapés du chaos du 1er tour. “Une victoire est une victoire”, a dit le vainqueur, très heureux, sur sa radio de bord.

F2 : Crawford, le hold-up parfait …

Jak Crawford a réalisé le hold-up parfait, dimanche, à la fin de la Course Principale du Championnat FIA de Formule 2, grâce à un coup stratégique de son équipe française, DAMS Lucas Oil. Et le Britannique a battu le champion en titre de Formule 3, l’Italien Leonardo Fornaroli (Invicta Racing), principal bénéficiaire du carambolage du premier virage, à Sainte Dévote, provoqué par le leader du championnat, l’Irlandais Alexander Dunne (Rodin Motorsport).

Le podium a été complété par le fils de Juan Pablo Montoya, prénommé Sebastian (Prema Racing), sous les yeux de son papa, ex-vainqueur en F1 chez Williams et McLaren (94 GPs disputés, 7 victoires, 13 pole positions, 12 meilleurs tours). Le gamin a de qui tenir et il est surtout sorti indemne du carambolage du 1er tour, provoqué par une attaque inconsidérée de Dunne sur le Français Victor Martins (ART GP), qui était mieux parti que lui depuis la première ligne.

L’Irlandais ne l’a pas supporté et a harponné le Français, provoquant un carambolage XXL et surtout une interruption de 45 minutes avant que la course puisse reprendre, vers 10h30, derrière la voiture de sécurité, pour 30 minutes seulement au lieu d’une heure, la durée prévue à l’origine. Fornaroli, reparti en tête, pensait bien avoir course gagnée jusqu’à un dernier incident lourd de conséquences. Le Suédois Dino Beganovic (HiTech) a tiré tout droit dans le rail de sécurité, au Casino, et la voiture de sécurité est encore sortie, provoquant une ruée dans les stands. Et Crawford, qui s’était déjà arrêté plus tôt, a profité de l’aubaine pour rafler une victoire inespérée, devant Fornaroli et Montoya.

Au classement du championnat, Crawford opère une jolie remontée, jusqu’à la 5e place très provisoire, même si la moitié des points seulement ont été distribués car la course n’a duré qu’une demi-heure, au lieu d’une heure. De quoi consoler un peu Martins, qui n’a jamais eu de chance en Principauté. Le leader est désormais un autre pilote britannique, Luke Browning (70 points), devant Dunne (65) et Fornaroli (64).

F1: Hamilton 7e sur la grille de départ…

La pénalité de 3 places est tombée hier soir, plus de deux heures après la fin d’une séance de qualifications à suspense : Lewis Hamilton (Ferrari) partira sur la 7e place de la grille de départ (au lieu de la 4e, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc), ce dimanche à 15h00, pour le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, 82e édition. La direction de course a en effet jugé que le pilote Ferrari, alors au ralenti dans le virage de Massenet, juste avant le Casino de Monte-Carlo, avait gêné Max Verstappen (Red Bull), lancé dans un tour rapide, pendant les qualifications, samedi après-midi.

Le règlement a été appliqué à la lettre, sans exception ou dérogation possible, même si le septuple champion du monde n’a pas forcément cherché à nuire à son successeur au palmarès, quatre fois de suite, et même si son ingénieur ne l’a pas informé correctement sur le fait que Verstappen était dans un tour lancé, et donc rapide.

Conséquence directe de cette sanction, c’est justement Verstappen qui grimpe sur la 2e ligne aux côtés d’Oscar Piastri (McLaren), le leader du championnat 2025. Avec sur la 3e ligne le Français Isack Hadjar (Racing Bulls) et à ses côtés un autre Champion du Monde, Fernando Alonso (Aston Martin). Un autre pilote a été lourdement sanctionné samedi : Lance Stroll (Aston Martin), avec un total de quatre places perdues : une pour avoir gêné Charles Leclerc vendredi aux essais libres, et trois pour avoir gêné Pierre Gasly (Alpine) samedi en qualifications. Le Canadien partira 19e.

Conséquence indirecte de cette pénalité, les stratégies de course vont être encore plus décalées pour certains pilotes, dont Hamilton, repoussé sur la 4e ligne. Il est fort probable que Ferrari joue la carte d’un arrêt prématuré pour l’Anglais, histoire de brouiller les cartes et de faire gamberger les stratégistes de McLaren. Et les fans vont se régaler, avec deux arrêts obligatoires dans les stands, sans compter les sorties probables de la voiture de sécurité, comme souvent dans les rues de la Principauté. Comme on dit outre-Manche, « wait and see »…

F3 : Tsolov sans rival, devant Bilinski et Boya

Le Bulgare Nikola Tsolov (Campos Racing), parti en pole position, a remporté dimanche la Course Principale de Formule 3, sans douter un seul instant, au Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, vingt ans après le succès de Lewis Hamilton, le septuple champion du monde.

Membre du Red Bull Junior Team, Tsolov a devancé le Polonais Roman Bilinski (Rodin Motorsport), qui ne l’a jamais menacé, et l’Espagnol Mari Boya (Campos), harcelé pendant 27 tours par le Britannique Callum Voisin (Rodin Motorsport), qui finit au pied du podium.

Tsolov s’est échappé deux fois en tête, portant son écart à 8 secondes, dans un premier temps, avant une période de Voiture de Sécurité virtuelle, puis il est reparti à l’attaque et a fini avec 7 secondes d’avance sur Bilinski, qui était à côté de lui sur la première ligne. Il avait remporté l’an dernier la Course Sprint de Formule 3, donc c’est sa deuxième victoire en Principauté, à 18 ans seulement.

L’Allemand Tim Tramnitz (MP Motorsport) n’a jamais pu se mêler à la lutte en tête (5e) et le leader du championnat, le Brésilien Rafael Camara (Trident) a terminé dans le rail, à la Piscine, avec une roue arrière droite arrachée, une course anonyme dans le gros du peloton. Il est toujours en tête du classement général mais son avance a fondu ce week-end sur Tramnitz et Tsolov.

Côté français, Alessandro Giusti (MP Motorsport), parti en pole position samedi de la Course Sprint, mais seulement 4e, a profité des nombreux incidents d’une course émaillée par les drapeaux jaunes pour prendre une 10e place bien méritée. Quant à son compatriote Théophile Naël (Van Amersfoort), il se consolera de sa 22e place (sur 30 partants) avec le meilleur tour en course. Une fois de plus, les Commissaires de l’ACM, à la réputation mondiale, ont été très efficaces et très rapides, ce qui a permis d’éviter un drapeau rouge pendant les 45 minutes de cette course très matinale et très agitée.

F1: Norris en pole, Leclerc déçu mais placé

Une séance de qualifications mémorable a clôturé en beauté une journée de très haut niveau au Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco. Lando Norris (McLaren) partira en pole position dimanche à 15h00 pour les 78 tours de cette 82e édition, mais il aura à côté de lui un Charles Leclerc (Ferrari) gonflé à bloc par les progrès de son écurie depuis le début du week-end.

En deuxième ligne, il y aura l’autre McLaren, celle d’Oscar Piastri, et l’autre Ferrari, celle de Lewis Hamilton, devant la Red Bull du quadruple champion du monde en titre, Max Verstappen, et l’une des révélations de cette saison, le jeune Français Isack Hadjar (Racing Bulls). C’est presque la grille idéale pour cette 8e manche du Championnat du Monde, et la 11e pole position de Norris en F1.

“Cela fait vraiment plaisir, et ça veut dire beaucoup, car je sors d’une période pas évidente”, a dit Norris en conférence de presse, soulagé d’avoir pu faire parler la poudre, en fin de Q3, lors d’un 2e tour lancé conclu en 1 minute 9 secondes et 954 millièmes, soit le nouveau record absolu du Circuit de Monaco. En Q3, trois pilotes ont fait mieux que la pole de Leclerc l’an dernier (1:10.270), les deux pilotes McLaren et le Monégasque, visiblement lessivé après cette séance à suspense.

Norris gambergeait ces dernières semaines, et il ne s’en cachait pas, alors que Piastri alignait les victoires : quatre au total, contre une seule pour son coéquipier anglais, victime d’une série de déboires, erreurs et autres incidents de course. Il brille au meilleur moment, alors qu’on arrive au tiers de la saison et que les écarts en tête du Championnat du Monde ne sont pas encore irrémédiables, ni pour lui, ni pour Verstappen, un peu en retrait dans cette « qualif » monégasque (5e).

Piastri en mode championnat ?

“J’ai eu un début de week-end difficile, donc je suis content de cette 3e place”, a dit Piastri, qui a eu du mal, depuis vendredi, à trouver un bon équilibre sur sa McLaren, et assez de confiance pour jouer cette Q3 à fond. “On a bien progressé, donc je suis satisfait”, a dit le leader du championnat, qui n’a pas encore creusé un écart gigantesque et pense peut-être à sauver des gros points dimanche, surtout s’il ne se sent pas capable de gagner.

“Dimanche, la course risque d’être chaotique”, ont dit les trois pilotes au sujet de l’obligation, par la FIA, de s’arrêter deux fois au stand, minimum, pour changer de pneus Pirelli. “Il y aura peut-être plus de surprises à l’arrière du peloton”, a prévu Leclerc. Il pourra compter sur Hamilton, en 2e ligne, pour jouer la course d’équipe, surtout si, sur la première ligne, il prend un meilleur départ que Norris, le poleman de cette 82e édition.

Ces qualifications de samedi ont été beaucoup moins clémentes pour l’écurie Mercedes, qui a perdu coup sur coup Kimi Antonelli (sortie de piste en Q1, avec le 15e chrono) et George Russell, en panne mécanique dans le tunnel lors de la Q2. Cela fait deux gros candidats au podium qui partiront de très loin sur la grille, avec forcément des stratégies audacieuses.

Une seule chose est sûre, on va avoir droit dimanche à une 82e édition hors-norme du Grand Prix de Monaco, sûrement bien plus agitée que la longue procession de 2024 conclue par une victoire historique de Charles Leclerc dans son pays. Les tribunes seront pleines et, une fois de plus, ce Grand Prix justifiera sa réputation de course pas comme les autres, depuis la première édition en 1929.

Classement

F2 : victoire de Maini devant Mini…

L’Indien Kush Maini (DAMS) s’est imposé samedi dans la Course Sprint de Formule 2, devant l’Italien Gabriele Mini (Prema), au Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco. C’est sa deuxième victoire en F2 après une autre course Sprint, l’an dernier à Budapest. Parti de la pole position, grâce à sa 10e place vendredi en qualifications (grille inversée pour les dix premiers), il n’a fait aucune erreur, a parfaitement résisté à Mini et bien mérité de s’imposer en Principauté, au bout de 30 tours très disputés.

Une seule sortie de la Voiture de Sécurité est intervenue, peu avant la mi-course (du 12e au 14e tour), suite aux sorties de piste de Joshua Durksen et John Bennett. Elle n’a rien changé au classement final et la dernière place sur le podium de la loge princière a été prise par le Britannique Luke Browning (HiTech), pilote de développement Williams, qui se rapproche à un point (65 à 64) du leader du championnat, l’Irlandais Alexander Dunne (Rodin Motorsport), 9e de cette Course Sprint.

Mini a fait le maximum, pendant les deux tiers de cette course, pour se rapprocher de Maini, mais il n’a jamais pu l’attaquer sérieusement. Les deux pilotes font partie de l’Alpine Driver Academy. Mini, deux fois victorieux en F3 à Monaco, a ensuite levé le pied pour préserver sa 2e place et s’est retrouvé sous la menace du jeune Britannique Arvin Lindblad (Campos). Mais Lindblad, finalement 4e, s’est retrouvé 8e après avoir passé le drapeau à damier, à cause d’une pénalité de dix secondes qui est venue gâcher tous ses efforts de l’après-midi.

La Course Longue de Formule 2 aura lieu dimanche matin à 9h40, sur 42 tours ou une heure maximum. Avec en première ligne un Français, Victor Martins, aux côtés du poleman irlandais, Alexander Dunne.

Classement provisoire

F1, EL3 : Grand Chelem pour Leclerc

La 3e et dernière séance d’essais libres pour le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, samedi, a permis à Charles Leclerc (Ferrari) de signer encore une fois le meilleur temps, comme dans les deux précédentes vendredi, histoire d’arriver avec le plein de confiance à 16h00 pour les qualifications. Cette séance s’est terminée par un drapeau rouge, deux minutes avant la fin, à cause de la perte de contrôle de sa Ferrari par Lewis Hamilton en haut de la montée d’Ostende, juste avant d’arriver sur la place du Casino de Monte-Carlo.

Comme vendredi, Leclerc a devancé la Red Bull de Max Verstappen et surtout les deux McLaren, celle d’Oscar Piastri, le leader du championnat, devant celle de Lando Norris. Mais le quadruple champion du monde en titre a inoculé une petite dose de suspense dans cet après-midi très ensoleillé en Principauté : il a signé le 2e chrono en pneus Pirelli Medium, à deux dixièmes seulement de Leclerc qui avait réussi son meilleur temps en pneus Soft, théoriquement plus performants. Cet écart sera-t-il encore valable quand Verstappen passera des pneus Soft, à la fin de la Q3 ?

Hamilton n’a pu prendre que la 5e place de cette séance, à une demi-seconde de Leclerc, et il est rentré au stand Ferrari à pied, en laissant sur place sa SF-25 un peu abîmé et sans pneu avant sur la jante. La confiance, c’est important à Monaco, donc ce n’était pas encourageant de taper le rail à la fin des essais libres, mais le septuple champion du monde sait rebondir, donc tout est encore possible en qualifications.

Dans le peloton des poursuivants, du milieu de tableau, Alex Albon a placé sa Williams au 6e rang, juste devant Liam Lawson (Racing Bulls), le Kiwi écarté de Red Bull Racing en début de saison, dès le GP du Japon. Et son coéquipier Isack Hadjar est rentré dans le rang, 17e seulement de cette séance entamée en douceur et terminée en trombe.

Rendez-vous à 16h00 pour des qualifications à suspense. Le temps à battre, le chrono de référence, c’est 1:10.270 par Charles le Monégasque, l’an dernier. Les paris sont ouverts…

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