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Formula 1 : A vos agendas !

La 81e édition du Formula 1 Grand Prix de Monaco se tiendra du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2024.

L’effervescence sera de mise en Principauté pour accueillir cette 8e manche du Championnat du Monde de Formule 1 2024 durant ces 4 jours. Les monoplaces de F1 ne seront pas les seules à animer les débats dans les rues de ce légendaire tracé puisque les séries annexes (F2 / F3 / Porsche Mobil 1 Supercup) seront également de la partie.

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Revivez l’édition 2023 en vidéo :

À propos du Grand Prix de Monaco :

Le Grand Prix de Monaco de Formule 1 est considéré comme l’une des plus prestigieuses courses automobiles au monde, tout aussi reconnu que les 500 miles d’Indianapolis que les 24 Heures du Mans ou que le Rallye Monte-Carlo WRC.

Depuis sa création en 1929, pilotes et équipes ont toujours savouré le défi de piloter sur un circuit étroit dans les rues de la Principauté de Monaco, avec ses nombreux changements de relief, ses virages serrés et son célèbre tunnel. Il s’agit certainement d’un des circuits les plus exigeants du calendrier du Championnat du Monde de Formule 1, celui que les pilotes et équipes veulent gagner !

Ocon et Alpine : une nouvelle performance française à Monaco !

Ce n’est pas passé inaperçu ! Esteban Ocon, 3e dimanche du 80e Formula 1 Grand Prix de Monaco : un podium historique dans la lignée des grandes histoires du sport automobile français en Principauté.

La tradition française est respectée ! Depuis sa première édition en 1929, le tracé monégasque fut régulièrement la terre de nombreux exploits tricolores. 7 pilotes français se sont imposés ici (René Dreyfus, Guy Moll, Maurice Trintignant, Jean-Pierre Beltoise, Patrick Depailler, Alain Prost et bien entendu Olivier Panis). Même si Esteban Ocon n’a pas pas encore inscrit son nom au palmarès mythique de cette épreuve, sa performance ce dimanche est à souligner.

Ocon a pris le relais d’Olivier Panis, vainqueur surprise en 1996 dans une Ligier.

Comme quand Olivier a gagné en 1996, Ocon a réussi cet exploit au volant d’une voiture française. D’autant plus que la Ligier de Panis était, elle, propulsée par un moteur Mugen-Honda japonais. Quant aux trois podiums de Renault F1 à Monaco, depuis 1996, c’était toujours avec un pilote étranger au volant : Jarno Trulli (victoire en 2004), Fernando Alonso (victoire en 2006) et Robert Kubica (3e en 2010).

« Ca fait longtemps. Je suis sans voix. J’aurais été heureux de rentrer dans le Top 10, mais là on est sur le podium. Avec Alpine, on n’arrête jamais d’y croire et ce week-end je me sentais fort dans la voiture, confiant, je pouvais vraiment m’approcher de la limite, plus que jamais auparavant à Monaco », a dit Esteban en conférence de presse. Il était sur un nuage, il avait du mal à réaliser, et c’était bien normal.

« Mon tour qualif : 90% du boulot ! »

Ce Grand Prix de Monaco, le 5e seulement dans sa carrière de pilote de F1, lui a permis de rendre une copie parfaite de bout en bout : 8e, puis 10e et 9e des Essais libres, il a ensuite sorti un tour de qualification énorme pour prendre la pole provisoire, à la fin de la Q3, puis la 3e place sur la grille grâce à la pénalité de Charles Leclerc. Et il n’a rien lâché en course, derrière les deux intouchables, Max Verstappen et Fernando Alonso, les deux doubles champions du monde, désormais à égalité aussi comme doubles vainqueurs en Principauté.

« Mon tour de qualif, c’était 90% du boulot, et aujourd’hui en course c’était un peu plus compliqué. L’arrière de ma voiture a été abîmé quand Carlos m’est rentré dedans à la chicane du port, puis la pluie a tout chamboulé, et à la fin j’étais sous la pression de Lewis (Hamilton), comme souvent dans ce type de conditions. Il était plus rapide que moi sur la portion mouillée, du virage 5 au virage 8, et j’étais plus rapide sur la partie sèche », a ajouté le Normand, auteur d’une prestation haut de gamme dans des conditions ultra-délicates, au volant d’une Alpine très efficace.

Série de podiums en vue ?

« C’est une énorme récompense, et ça change de mes week-ends précédents à Monaco. Je suis très surpris, mais il faut garder les pieds sur terre. Je dois remercier les équipes Alpine à Viry et Enstone. Je ne sais pas si c’est un tournant dans notre saison, mais j’espère que c’est le premier podium d’une longue série. On en saura plus sur le potentiel réel de notre voiture la semaine prochaine à Barcelone, sur un circuit un peu plus traditionnel. On continue à attaquer. Et respect pour Aston Martin, car ils nous montrent que c’est possible de passer d’équipe de milieu de tableau à top team… »

Comme chez Ferrari, l’un des deux pilotes Alpine a été victime d’une stratégie ratée, en s’arrêtant trop tôt pour changer de pneus, et en devant s’arrêter juste après pour passer les pneus intermédiaires, à cause de la pluie qui persistait. C’était Pierre Gasly, finalement 7e alors qu’il aurait pu viser la 4e ou la 5e place, derrière Ocon. Exactement la même erreur que Ferrari pour Carlos Sainz, parti 4e et arrivé 8e. Un petit détail avec de grosses conséquences. Heureusement pour Ocon, il n’y a pas eu l’arrêt de trop, au mauvais moment, et ce sans-faute mémorable s’est terminé par un podium dans la loge princière. Un résultat historique, vraiment.

Formule 1 : Verstappen bat Alonso, Ocon et la pluie

Il n’y a pas eu de surprise ce dimanche au 80e Formula 1 Grand Prix de Monaco, remporté par Max Verstappen. Parti en pole position dans sa Red Bull, le double champion du monde a battu Fernando Alonso (Aston Martin) et Esteban Ocon (Alpine), malgré une grosse averse en fin de course.

La pluie s’est invitée à la fête mais n’a pas troublé l’équipe Red Bull, qui n’a encore rien cédé à ses rivales cette année, raflant six victoires en six courses, dont quatre doublés. Verstappen était parti en pneus medium, il les a gardés le plus longtemps possible puis a passé directement un train de pneus intermédiaires quand la pluie s’est installée sur le circuit, aux alentours du 50e tour (sur 78).

« Je savais que ce serait une course où la gestion serait importante, quand j’ai vu que Fernando partait en pneus durs. Et je savais aussi que mon premier relais en pneus medium risquait de durer longtemps. Quand il s’est mis à pleuvoir, j’ai passé cinq tours à faire très attention, avec mes pneus intermédiaires, je ne voulais pas rouler trop lentement pour garder de la température dans mes pneus, c’était très glissant, puis j’ai changé quelques réglages sur mon tableau de bord et ça allait mieux »

Alonso, parti en pneus durs, a fait deux arrêts d’affilée, au lieu d’un. Il a d’abord passé des pneus medium, pensant que la pluie n’allait pas durer, puis a tout de suite changé de stratégie, mettant des pneus intermédiaires, au tour suivant, pour finir la course sans risquer de partir à la faute. C’est donc le 5e podium en 6 courses pour l’Espagnol, et une preuve de plus que les Aston Martin sont en train de devenir un « top team ».

Verstappen ne lui a jamais laissé la moindre chance de faire basculer cette course, ni sur la piste, ni dans les stands. C’est sa 4e victoire cette saison, en six Grands Prix, et la 39e de sa carrière en F1. Il avait déjà gagné en 2021 en Principauté, l’année de son premier titre mondial.

« Je suis très heureux », a réagi Alonso en conférence de presse, ravi de cette 2e place qui témoigne des progrès de l’écurie britannique. « Nous avions déjà terminé 3e, là nous sommes 2e, il ne nous manque plus qu’une place à gagner », a ajouté le double champion du monde. « On devait trouver une stratégie différente, pour tenter de battre Red Bull, avec le risque de finir 5e ou 6e. Mais nous n’étions pas assez rapides en course, donc nous n’aurions pas pu les battre aujourd’hui. ».

La seule grosse surprise de l’après-midi a en fait été la performance sans tache d’Esteban Ocon, monté sur la 3e marche du podium à bord d’une Alpine très performante et très fiable, dans des conditions délicates. Un résultat que personne n’aurait pu prédire jeudi dernier, à la veille des premiers essais libres.

« Si on nous avait dit jeudi qu’on finirait dans le Top 10 dimanche, on aurait été très contents. Là nous sommes sur le podium. On saura dimanche prochain, à Barcelone, sur un circuit très différent, si c’est un tournant dans notre saison. Mais je me sentais bien tout le week-end dans la voiture, et tout s’est joué samedi en qualifications. Aujourd’hui, c’était plus dur. Il a fallu que je résiste à Carlos Sainz, puis à Lewis Hamilton. On se retrouve souvent à se bagarrer ensemble dans ce type de conditions ».

Vainqueur du Grand Prix de Hongrie en 2021, Ocon a d’abord repoussé les assauts d’un Carlos Sainz très agressif, averti par la direction de course pour l’avoir heurté à la sortie du tunnel, en ratant son freinage à la chicane du port. Puis il a résisté jusqu’au bout aux deux Mercedes de Lewis Hamilton et George Russell qui ont complété le Top 5, devant Charles Leclerc (6e).

Le Monégasque ne pouvait pas faire beaucoup mieux que sa place sur la grille de départ, à cause d’une pénalité tardive, samedi soir, pour avoir gêné Lando Norris, sans le vouloir, à la fin des qualifications.

Son coéquipier Carlos Sainz a de quoi être bien plus énervé que Leclerc car il a terminé 8e alors qu’il était parti de la 4e place sur la grille. Son équipe l’a fait s’arrêter trop tôt, à son goût, alors que ses pneus durs étaient encore en très bon état. Il a longtemps buté sur Ocon et, à la fin, il a été obligé de s’arrêter à nouveau pour passer des pneus intermédiaires, à cause de l’averse. Cela faisait un arrêt de trop.

C’était un Grand Prix de Monaco intense, depuis les premiers essais libres de vendredi, et la logique sportive, implacable, l’a emporté une nouvelle fois. Comme lors des cycles précédents de domination par Ferrari, avec Michael Schumacher, de Red Bull, avec Sebastian Vettel, et de Mercedes, avec Lewis Hamilton et Nico Rosberg. L’histoire du Grand Prix de Monaco continue, c’était déjà le 80e épisode de cette série à succès.

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Porsche Supercup: King bat le roi ten Voorde

Le Britannique Harry King (BWT Lechner Racing) a réussi l’exploit de battre le roi de la Porsche Supercup, Larry ten Voorde (GP Elite), dimanche à Monaco. Il a surpris le Néerlandais, double champion de Supercup (2020, 2021), dès le premier des 17 tours de course, puis l’a surveillé dans ses rétroviseurs jusqu’à l’arrivée, sans faire la moindre erreur.   

Cela restera comme l’une des grosses performances du week-end en Principauté. Harry King a battu à la régulière le grand favori de la Porsche Supercup lors du 80e Formula 1 Grand Prix de Monaco. Larry ten Voorde, vainqueur l’an dernier, était pourtant parti en pole position, après avoir dominé essais libres et qualifications. Mais il s’est laissé surprendre dès le 1er tour d’une course terminée au ralenti, sous le régime des drapeaux jaunes.

Derrière King et ten Voorde, la 3e et dernière place disponible sur le podium a été prise par un autre jeune talent de la Porsche Supercup, le Danois Bastian Buus. Il a devancé un autre Néerlandais du Team GP Elite, Loek Hartog (4e), et le Français Dorian Boccolacci (CLRT), qui n’a pu faire mieux que 5e, soit sa place sur la grille de départ.

Cette course marquait le début de la 31e saison de la Porsche Supercup, qui se dispute toujours en lever de rideau des Grands Prix de Formule 1, dans toute l’Europe et parfois sur d’autres continents, à titre exceptionnel. L’ouverture à Imola avait été annulée, la semaine dernière, en raison des inondations en Emilie-Romagne. Rendez-vous fin juin au Grand Prix d’Autriche pour la 2e manche, et donc la suite de ce feuilleton survitaminé.

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Formule 2 : Vesti résiste à Pourchaire

Parti en pole position, le Danois Frederik Vesti (Prema Racing), a mené de bout en bout dimanche matin la course principale de Formule 2 disputée en lever de rideau du 80e Formula 1 Grand Prix de Monaco, devant le Français Théo Pourchaire (ART GP), vainqueur de l’édition 2021.

Vesti a bien démarré et n’a pas été inquiété par Victor Martins (ART GP) et Théo Pourchaire au premier virage, celui de Sainte-Dévote. Il a continué sur un très bon rythme jusqu’au premier incident majeur de la course, la perte de contrôle de Jack Doohan (Invicta Virtuosi), fils de l’ancien champion du monde de MotoGP, en arrivant sur la place du Casino.

Sa monoplace, qui avait déjà tapé le rail au Bureau de Tabac, est partie en travers en haut de la montée du Casino et s’est immobilisée à la corde, dans une position très dangereuse. Elle a même commencé à prendre feu, mais en quelques secondes des commissaires étaient sur place pour éteindre l’incendie avec de la mousse carbonique.

Quand Martins est arrivé dans cette portion de circuit, quelques secondes plus tard, il a évité de justesse la monoplace de l’Australien. Mais il n’a pas assez ralenti sous les drapeaux jaunes et a été pénalisé un peu plus tard, passant de la 2e à la 8e place. Le drapeau rouge a alors été agité et tout le monde est rentré tranquillement dans les stands, pour attendre que la piste soit nettoyée.

La course est repartie de plus belle, pour une douzaine de tours, car la limite de 60 minutes était sur le point d’être atteinte, à cause de cette interruption. Elle n’aura finalement duré que 39 tours au lieu de 42, et Vesti n’a commis aucune erreur jusqu’à la fin. C’est sa 2e victoire de la saison, après la course longue de Djeddah en mars.

Derrière Vesti et Pourchaire, la 3e place sur le podium a été prise par Zane Maloney (Rodin Carlin), un pilote de 19 ans, très doué lui aussi, venu de l’île de la Barbade (Antilles britanniques), devant le Néerlandais Richard Verschoor (Van Amersfoort).

Un autre Français, Isack Hadjar (HiTech), avait dû abandonner samedi alors qu’il était en tête, victime d’un problème de moteur. Il a pris la 12e place de cette course principale, loin devant Clément Novalak (Trident), 17e.

Enfin, le seul Monégasque engagé, Arthur Leclerc (DAMS), parti en fond de grille, a dû abandonner au tiers de la course, en panne de freins.
Au championnat, Pourchaire a bien limité la casse et se retrouve 2e du classement, tout près de Vesti, le nouveau leader, et devant Ayumu Iwasa, vainqueur samedi de la Course Sprint. Prochain rendez-vous à Barcelone, la semaine prochaine.

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Formule 3 : Mini s’impose au réveil

La course principale de Formule 3 a ouvert en beauté la journée de dimanche au 80e Formula 1 Grand Prix de Monaco, conclue par une victoire prévisible de l’Italien Gabriele Mini (HiTech), membre de l’Académie de pilotes Alpine.

Parti en pole position, Mini a réussi à garder derrière lui, jusqu’à la fin du 27e et dernier tour, le Suédois Dino Beganovic (Prema Racing), parti à côté de lui sur la 1ère ligne. Le podium a été complété par l’Estonien Paul Aron, un autre pilote Prema, au terme d’un joli duel avec le Britannique Luke Browning (HiTech).

Quelques drapeaux jaunes sont venus émailler cette course sans histoire pour Mini et ses poursuivants les plus proches, comme quand l’Israélien Ido Cohen (Rodin Carlin) est parti à la faute au Bureau de Tabac, tapant violemment dans le rail de sécurité.

Quant à Sebastian Montoya, le fils de Juan Pablo, vainqueur à Monaco il y a vingt ans tout juste, sa course a pris fin à cause d’un aileron avant abîmé en tentant de dépasser le Brésilien Caio Collet dans la montée du Casino. Suite à son passage dans les stands, il a plongé en quelques minutes de la 6e à la 28e place.

Les places d’honneur ont été prises par le Britannique Taylor Barnard (Jenzer Motorsport), 5e malgré une pénalité de cinq secondes, devant le Brésilien Gabriel Bortoleto (Trident), qui reste en tête du championnat grâce à une course très sage, sans prendre le moindre risque, jusqu’à la 6e place.

Mini et Beganovic, qui a terminé à 7 dixièmes du vainqueur, font un bond au classement général. Prochain rendez-vous pour les jeunes loups de la F3, dès la semaine prochaine à Barcelone.

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Formule 1 : Verstappen en pole position, au bout du suspense

Max Verstappen (Red Bull) partira dimanche à 15h00, pour la première fois de sa déjà longue carrière de double champion du monde, en pole position à Monaco. Il aura à ses côtés sur la première ligne Fernando Alonso (Aston Martin), qu’il admirait quand il était plus jeune. Un duo de rêve pour cette 80e édition.

Les écarts étaient infimes, l’engagement total, de la part des 20 pilotes, et il y a eu beaucoup de suspense pendant toutes ces qualifications entamées par un gros crash : celui de « Checo » Pérez au début de la Q1, à Sainte-Dévote. Le Mexicain a arraché tout le côté gauche de sa Red Bull et partira dimanche en fond de grille, alors qu’il est le tenant du titre. Après le drapeau rouge de rigueur, les débats sont repartis très fort. A une minute de la fin de cette Q1, Yuki Tsunoda était P1, dans son Alpha Tauri et Carlos Sainz P17, dans l’autre Ferrari, potentiellement éliminé, avant de se sauver de justesse.

La Q2 a été relativement plus calme, sauf pour Hamilton qui a dû sortir un tour de grand champion au pied du mur, à la fin, pour passer en Q3, avec des pneus usés et une Mercedes qu’il avait du mal à maîtriser. Le décor était en place pour une Q3 de légende. A l’affiche, la Red Bull de Verstappen, l’Aston Martin d’Alonso, les deux Ferrari, les deux Mercedes et… deux Alpine, l’Alpha Tauri de Tsunoda et la McLaren de Norris.

Ocon puis Leclerc et Alonso en pole provisoire

Le double champion du monde espagnol, qui n’avait plus réussi de pole position depuis le GP d’Allemagne 2012, chez Ferrari, a d’abord posté un tour en 1:11.706, devant Sainz et Leclerc, Verstappen et les deux Alpine, puis le Néerlandais a pris l’avantage, de justesse. Le suspense était intact, car il restait quelques minutes de disponibles.

Le feu d’artifice final a débuté par un incroyable 1:11.553 d’Esteban Ocon (Alpine) en guise de pole provisoire. Un chrono battu ensuite, tour à tour, par Charles Leclerc, Fernando Alonso, encore lui, et enfin Max Verstappen, en 1:11.365, soit 84 millièmes de mieux qu’Alonso, un peu plus de 8 centièmes de seconde. Alors qu’il avait deux dixièmes de retard sur le chrono de l’Espagnol en sortant du tunnel, à la chicane du port, le pilote Red Bull a pris tous les risques, touchant deux fois le rail entre cette chicane et la ligne d’arrivée. Ahurissant, sensationnel, un chrono d’extra-terrestre dans des conditions idéales, au bout d’une « qualif » d’anthologie.

Verstappen : « Je me suis un peu appuyé sur les murs »

« Je savais que j’aurais une meilleure chance en sortant le dernier des stands. Je n’avais pas totalement confiance dans mes pneus au début de ma dernière tentative, puis j’ai attaqué au maximum, comme tout le monde. Je me suis un peu appuyé sur les murs et c’est passé », a dit Max, ravi de sa première pole position à Monaco, à sa 8e participation, qui est aussi la 23e de sa carrière en F1. Puis il a eu un mot gentil pour « Nando », assis à côté de lui en conférence de presse : « J’admirais Fernando quand j’étais plus jeune. Il reste un exemple. Mais je ne vais pas le laisser gagner dimanche ».

Comme souvent, Alonso a résumé la situation en quelques phrases aussi précises que son pilotage samedi après-midi, à 41 ans bien tassés : « Monaco est vraiment un endroit unique et cet après-midi nous avons poussé très loin les limites, en augmentant sensiblement le niveau de risque », a avoué le Taureau des Asturies, avec son sourire carnassier. « On va avoir besoin d’un peu d’aide de la part de Max. Et il y a peu de chances que nos trois voitures finissent la course », a-t-il ajouté, en guise d’avertissement sans frais. Il sait aussi qu’à Monaco le deuxième sur la grille a gagné plus souvent que le poleman, lors des 79 éditions précédentes.

Enfin, Leclerc s’est dit « déçu » de sa troisième place mais il avait une explication technique : « Je ne pouvais pas faire mieux cet après-midi. J’ai un gros problème sur les bosses, la voiture saute beaucoup et ma tête part dans tous les sens. J’espère une course sèche dimanche, car la pluie ne m’a pas beaucoup réussi ici ces dernières années », a conclu le pilote de la Scuderia Ferrari.

C’était trois heures avant d’apprendre qu’il était pénalisé de trois places sur la grille de départ, pour avoir gêné Norris pendant cette séance très agitée. Un incident qui était passé totalement inaperçu, sauf pour la direction de course. Conséquence directe, dimanche à 15h00, Leclerc sera sur la 3e ligne de la grille, à la 6e place, et la surprenante Alpine d’Esteban Ocon sera à la 3e place. Juste derrière Verstappen.

Voir la Grille de Départ

Formule 2, Course Sprint : Iwasa victorieux, Hadjar malchanceux

Le Japonais Ayumu Iwasa (DAMS) a remporté samedi après-midi la Course Sprint de Formule 2 (30 tours) au menu du 80e Grand Prix de Monaco, en profitant au mieux de l’abandon prématuré du Français Isack Hadjar (Hi Tech), parti en pole position d’une grille inversée mais victime d’une panne de moteur au début du 6e tour.

 

Le départ a été retardé de 5 minutes, puis Hadjar a pris le meilleur envol, à la corde à Sainte-Dévote, sous la menace d’Iwasa, autre membre prometteur de la filière Red Bull de jeunes pilotes. Mais dès le premier passage à la chicane du port, un empilage de monoplaces, provoqué par une touchette de Clément Novalak sur Kush Maini, a déclenché un Virtual Safety Car, suivi aussitôt d’un Safety Car qui a duré cinq tours.

A la relance, au début du 6e tour, Hadjar a tout de suite été victime d’un problème moteur. Il a été coupé dans son élan et Iwasa a pu le dépasser facilement, suivi dans son sillage par l’Indien Jehan Daruvala (MP Motorsport) et l’Américain Jak Crawford (HiTech). Le Français est alors rentré dans son stand, dépité, avec comme seul espoir restant, ce week-end, une place d’honneur dimanche matin dans la Course longue.

A dix tours de la fin, un autre incident de course, la touchette d’Amaury Cordeel, au même endroit que Lewis Hamilton en F1, deux heures plus tôt, a provoqué une nouvelle sortie de la Voiture de Sécurité. Quand la course a été relancée, Iwasa ne s’est pas laissé surprendre et il a bouclé sans souci les cinq derniers tours jusqu’à la victoire, avec sept secondes d’avance sur Daruvala, et la place de nouveau leader du championnat.

Plus loin dans le peloton, Victor Martins (7e) et Théo Pourchaire (8e), se sont contenté d’aller chercher quelques points, toujours précieux pour le championnat, malgré une position lointaine sur la grille de départ inversée. Ils avaient été très rapides vendredi en qualifications et seront bien placés (1re ligne pour Martins, 2e ligne pour Pourchaire) au départ de la Course longue (42 tours ou une heure). Ce sera dimanche à 9h40.

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Formule 1, EL 3 : Red Bull reprend ses bonnes habitudes

Le classement de la 3e séance d’essais libres du 80e Formula 1 Grand Prix de Monaco, samedi sur le coup de midi, était la copie conforme des résultats de trois Grands Prix sur cinq cette année : Max Verstappen 1er, Checo Pérez 2e et tous les autres derrière…

On le craignait un peu et c’est arrivé. Dans la foulée de la 2e séance d’essais libres vendredi, où Verstappen avait repris la main, les Red Bull ont dominé la 3e et dernière séance, samedi en milieu de journée. La répétition générale avant les qualifications de 16h00 où les pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz, allaient tenter le tout pour le tout pour décrocher la pole position.

Ils ne seront pas les seuls, car Lance Stroll et surtout Fernando Alonso, ont un bel atout dans leur jeu : leur Aston Martin, si l’on se fie aux bons chronos de vendredi et à la 3e place du jeune Canadien samedi, devant la Ferrari de Sainz (4e), la McLaren de Lando Norris (5e) et l’Alpine de Pierre Gasly (6e). Quant à Leclerc, il n’a pris que la 7e place, à 7 dixièmes de Verstappen, au volant d’une Ferrari qui talonnait beaucoup dans les S de la Piscine, ce qui ne le mettait pas en confiance.

Hamilton à la faute

Comme la plupart des séances d’essais depuis jeudi, celle-ci a aussi été écourtée par un drapeau rouge. Cette fois-ci, c’est un septuple champion du monde, Lewis Hamilton, qui a perdu le contrôle de sa Mercedes dans la descente du Casino, vers l’épingle du Fairmont. Il a tapé le rail à petite allure, mais sa monoplace était coincée à un endroit dangereux. Une fois de plus, les commissaires de l’ACM sont intervenus, très vite, mais la direction de course n’a pas attendu. Séance terminée.

Rendez-vous à 16h00 pour des qualifications à suspense, avec 16 pilotes regroupés dans la même seconde lors de la répétition générale…

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Formule 3, Course Sprint : Marti profite de l’aubaine

Le principe de la grille de départ inversée, pour la Course Sprint de Formule 3 au 80e Grand Prix de Monaco, a permis à un jeune Espagnol, Josep Maria Marti (Campos Racing) de remporter une victoire de prestige samedi matin dans les rues de la Principauté.

Pour profiter de l’aubaine, Marti devait prendre un excellent départ, et c’est ce qu’il a fait, alors que la course, prévue sur 23 tours, était neutralisée tout de suite après les touchettes quasi-simultanées de deux pilotes de l’écurie MP Motorsport à Sainte-Dévote, Jonny Edgar et Mari Boya.

Il a fallu attendre le 6e tour pour que la bagarre commence vraiment, mais elle n’a jamais concerné Marti, seul en tête et capable de creuser l’écart au rythme d’une demi-seconde par tour sur son rival le plus proche.

Le jeune Catalan a terminé détaché, avec 8.1 secondes d’avance sur l’Italien Leonardo Fornaroli (Trident) et 8.8 secondes d’avance sur le Suisse Grégoire Saucy (ART GP), qui sont montés avec lui sur le podium de la loge princière.

Les places d’honneur ont été prises par un Argentin, Franco Colapinto (MP Motorsport), 4e le jour de son 20e anniversaire, et un jeune Britannique, Taylor Barnard (Jenzer Motorsport), qui a terminé 5e, devant le Brésilien Gabriel Bortoleto (Trident), qui reste en tête du championnat.

Les auteurs des deux meilleurs temps des qualifications, l’Italien Gabriele Mini (Hi Tech) et le Suédois Dino Beganovic (Prema Racing), sont partis de la 5e ligne. Ils n’ont pas réussi à remonter au classement, terminant respectivement 11e et 12e de cette Course Sprint, et donc hors des points.

Ils se consoleront peut-être dimanche matin, s’ils réussissent un bon départ à 8h pour la Course longue (27 tours), sur la 1ère ligne de la grille. Il y aura beaucoup plus de points à prendre…

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