La Billetterie Officielle du Formula 1 Grand Prix de Monaco 2025 est désormais ouverte. Ne tardez plus et réservez vos tickets dès maintenant !
Après le millésime « grand cru » de 2024, qui aura vu le monégasque Charles Leclerc (Ferrari) triompher dans les rues de sa course à domicile, la Formule 1 est de retour en 2025 en Principauté de Monaco. A l’occasion de la 8e manche du Championnat du Monde 2025, venez vivre une expérience unique en Principauté ! Au programme, 4 journées de sport automobile avec 4 séries différentes (F1 / F2 / F3 / Porsche Supercup) dans le cadre légendaire du Circuit de Monaco.
Comment réserver ?
Vous pouvez ainsi accéder à la vente en ligne sur le site www.monaco-grandprix.com
Nos équipes se tiennent à votre disposition en Billetterie Officielle (44, rue Grimaldi – Monaco / 00 377 93 15 26 24 / [email protected]).
Horaires d’ouverture :
Du lundi au vendredi de 09:00 – 17:00
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C’était finalement un 81e Formula 1 Grand Prix de Monaco sans surprise, sauf au 1ertour, et sans suspense, jusqu’au 78e tour, tout ayant été réglé à l’avance. Tout s’est donc joué samedi à l’heure du thé, lors de qualifications de très haut niveau. Et Charles Leclerc a pu monter, 24 heures plus tard, sur le podium princier dont il rêvait depuis tout petit. Il restera à jamais le premier Monégasque à remporter un Grand Prix de Monaco de Formule 1, et c’est amplement mérité.
Sur le podium, avec autour de lui la famille princière, Charles le Victorieux a été accompagné par son nouveau meilleur ami, Oscar Piastri (McLaren), et par son futur ex-coéquipier chez Ferrari, Carlos Sainz. Tout le monde était très ému et il y avait aussi Frédéric Vasseur, principal artisan de ce renouveau de la Scuderia dont plus personne ne peut douter. Pendant tout le week-end, il n’y a eu aucune erreur des hommes en rouge, alors qu’ils avaient gâché, dans le stand Ferrari, les deux précédentes pole positions de Leclerc en Principauté.
Charles Leclerc : “Je n’ai jamais pensé que j’étais maudit [à Monaco]”.
Même le premier tour délirant de ce 81e Formula 1 Grand Prix de Monaco ne les a pas déconcentrés, déstabilisés, et ils ont tranquillement remis en état la Ferrari de Sainz, à la fin du premier tour, quand un drapeau rouge a brutalement interrompu les débats, pendant trois quarts d’heure. La faute à un accrochage dont les conséquences auraient pu être dramatiques entre la Red Bull de « Checo » Pérez et les deux Haas de Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, parties en fond de grille.
Sainz avait un pneu crevé par un rival lors du départ, alors il est parti tout droit au freinage du Casino. Et quelques secondes plus tard, dans la descente vers le Fairmont, Esteban Ocon s’est envolé sur la roue avant de son coéquipier chez Alpine, Pierre Gasly. Cela faisait beaucoup d’incidents pour un premier tour, il y avait des débris de carbone partout, donc la direction de course a sagement décidé de tout arrêter, le temps que tout le monde reprenne ses esprits.
Nouveau départ
Quand la course est repartie pour 16 pilotes sur 20, à 15h45, certains étaient en pneus durs (les quatre premiers) et d’autres en pneus medium (dans le peloton de chasse), personne ne sachant quelle était la meilleure solution. Et il ne s’est plus rien passé, car Leclerc a donné le rythme, très lent, d’une course assez sage pour préserver les pneus jusqu’au bout. Et personne derrière la Ferrari, même pas les pilotes McLaren, n’a tenté d’inverser le cours de cette victoire inexorable, attendue par tout le peuple monégasque.
C’est une victoire logique, méritée, préparée minutieusement par toute l’équipe de la Scuderia, et elle en appelle d’autres. Ce n’est que la 6e victoire de Charles Leclerc en F1, deux ans après la précédente (Autriche 2022), mais elle permet au Monégasque de revenir à 31 points seulement de Max Verstappen. Le triple champion du monde en titre a pris la 6e place de cette course sans histoire… après un premier tour digne de « Fast and Furious ». Elle s’est conclue avec les dix premiers sur la grille aux dix premières places du classement général.
Il reste 16 Grands Prix à disputer en 2024 et tout est possible, y compris un duel entre Verstappen et Leclerc pour le titre mondial. Vivement le mois de juin à Montréal pour un Grand Prix du Canada qui s’annonce torride !
Le Néerlandais Larry ten Voorde (Schumacher CLRT), parti en pole position, est devenu dimanche, sur le coup de midi, le seul triple vainqueur à Monaco en Porsche Supercup, sans être jamais inquiété par son grand rival Harry King. Un jeune Sud-Africain plein de talent, Keagan Masters, est lui aussi monté sur le podium, derrière les deux caïds intouchables de bout en bout.
C’était encore une très belle course, la troisième d’affilée après les F3 et les F2, pour finir avec style cette matinée de lever de rideau du 81eFormula 1 Grand Prix de Monaco. Il y a eu de belles bagarres, Marvin Klein (Schumacher CLRT) a réussi à occuper brièvement la 4e place, mais il a dû s’avouer battu, à la fin, par un autre Néerlandais, Kas Haverkort (Uniserver by Team GP Elite).
L’histoire de la Porsche Supercup retiendra que King, vainqueur l’an dernier en Principauté, a terminé à 1.2 seconde de ten Voorde, recruté cet hiver par l’équipe Schumacher CLRT fondée à l’origine par le pilote Côme Ledogar. Et que le tir groupé des Français, pilotes et écuries confondues, a été complété par Alessandro Ghiretti (8e), le 3e pilote du team Schumacher CLRT. Ainsi que par Victor Bernier, le débutant de l’équipe Martinet by Alméras (10e).
Au palmarès de la Porsche Supercup, créée il y a plus de 30 ans et disputée en lever de rideau de 8 Grands Prix de F1 par an, principalement en Europe, ten Voorde, double champion de la discipline (2020, 2021), est désormais le seul pilote à avoir triomphé trois fois en Principauté. C’est une victoire de plus que son compatriote Michael Bleekemolen (2007, 2008) et que le Monégasque Stéphane Ortelli (2000, 2001).
Grâce à un final digne de la roulette au Casino de Monte-Carlo, l’Australien Zak O’Sullivan (ART Grand Prix), parti sur la 15e place de la grille, a remporté la course principale de Formule 2, dimanche matin, au nez et à la barbe du Français Isack Hadjar (Campos Racing) qui avait fait une course parfaite, de bout en bout. Le podium a été complété par l’Estonien Paul Aron (HiTech), au terme d’une course à rebondissements.
Le poleman néerlandais, Richard Verschoor (Trident), avait pris un très bon départ, devant Hadjar et Aron, mais l’autre Français engagé, Victor Martins (ART GP), placé sur la première ligne à côté de Verschoor, n’avait pas su en profiter et s’était retrouvé 15e à la fin du 1er tour. Plusieurs jolies bagarres ont ensuite opposé des pilotes très chauds, au cœur du peloton, comme par exemple l’Argentin Franco Colapinto et l’Italien Andrea « Kimi » Antonelli, ou encore l’Anglais Oliver Bearman, qui a déjà marqué des points en F1 le jour où il a remplacé au pied levé Carlos Sainz chez Ferrari, en Arabie Saoudite.
Il a fallu attendre la première série d’arrêts au stand pour que le classement soit chamboulé, certains choisissant de s’arrêter plus tôt, comme Verschoor, et d’autres plus tard. Mais le Néerlandais s’est finalement arrêté deux fois, la deuxième au 29e tour, et a dû abandonner, la mort dans l’âme, à cause d’un problème mécanique. Il restait alors une douzaine de tours et la voie était libre pour Hadjar, qui a résisté jusqu’au bout à Aron et pensait bien avoir course gagnée quand il a entamé le 41e et avant-dernier tour.
Patatras, deux concurrents de fond de grille, Joshua Durksen et Roman Stanek, se sont alors accrochés dans la montée de Beau Rivage, provoquant un safety car virtuel (sans voiture de sécurité sur la piste), qui a obligé tout le monde à ralentir… pendant que O’Sullivan se ruait dans les stands, pour respecter le règlement en effectuant son arrêt au stand obligatoire, pour changer de pneus. Quand il est ressorti des stands, il était devant tout le peloton, au ralenti dans la ligne droite. Bingo !
Sur le podium, Hadjar a eu du mal à retrouver le sourire, furieux de ce coup du sort. Il est le vainqueur moral de cette course, cinq ans après le regretté Anthoine Hubert et trois ans après le Grassois Théo Pourchaire, qui reste donc, jusqu’à nouvel ordre, le dernier vainqueur français en date dans une course de F2 à Monaco.
L’Italien Gabriele Mini (Prema Racing), parti en pole position, a réussi un doublé historique en remportant pour la deuxième année d’affilée le Grand Prix de Monaco de Formule 3, en lever de rideau du 81e Formula 1 Grand Prix de Monaco.
Membre de l’Alpine Drivers Academy, Mini n’a jamais été inquiété lors d’une course ralentie trois fois par la sortie de la voiture de sécurité. Il a terminé tout en haut du podium, accompagné par l’Australien Christian Mansell (ART Grand Prix), qui n’est pas de la famille de Nigel, le champion du monde de F1, et par le Britannique Luke Browning (HiTech), candidat comme lui au titre de F2 en fin de saison.
La course, prévue sur 27 tours, a connu trois petites pauses, au ralenti derrière le Safety Car, d’abord quand Charly Wurz a tapé au virage du Portier, dès le 1er tour. Puis quand Nikola Tsolov, vainqueur de la Course Sprint samedi, et Noel Léon, le Mexicain du Van Amersfoort Racing, se sont accrochés au virage de Mirabeau, au 21e tour. Sami Meguetounif, le seul Français engagé, était alors 12e, il n’a pas pu passer et a fini au ralenti contre le rail de sécurité, sa monoplace étant ensuite évacuée par une grue.
Troisième incident de course, le Néerlandais Laurens van Hoepen, 3e du Sprint samedi, s’est mis dans le rail tout seul au Bureau de Tabac, juste avant les S de la Piscine, au 24e tour, ce qui a provoqué une nouvelle sortie de la voiture de sécurité. Celle-ci est rentrée au stand juste avant le 27e et dernier tour, pour permettre à Mini de passer la ligne d’arrivée à fond, et profiter pleinement de cette deuxième victoire consécutive en terre monégasque, en F3. Ce n’est arrivé que deux fois dans l’histoire de cette course très importante pour le palmarès d’un jeune pilote : en 1961 et 1962, pour Peter Arundell (Lotus), puis en 1981 et 1982, pour Michel Ferté (Martini).
Charles Leclerc voulait vraiment cette pole position du 81e Formula 1 Grand Prix de Monaco. Il l’a obtenue au bout d’une masterclass en qualifications, samedi à l’heure du thé, et le Monégasque, dans sa Ferrari, sera donc le grand favori dimanche à 15h00 de cette course prestigieuse qu’il n’a encore jamais remportée.
Depuis les essais libres de vendredi, tout se met en place. Meilleur temps de la 2e séance, en battant la pole position sensationnelle de Max Verstappen en 2023, Charles a continué son travail de préparation, samedi en début d’après-midi, en terminant à nouveau en haut de la feuille de temps. Mais il pouvait encore y avoir un doute, car le Néerlandais, triple champion du monde en titre, n’était qu’à deux dixièmes du Monégasque.
Très attendue par un public tout acquis à sa cause, la séance de qualifications a permis à Leclerc de monter en régime lentement mais sûrement, pendant que se succédaient les éliminations. En commençant par Fernando Alonso (Aston Martin) et Sergio Pérez (Red Bull), éjectés sans ménagement dès la Q1. Il restait alors deux Alpine en course, mais Esteban Ocon n’a pas vu la Q3, alors que son compère Pierre Gasly, auteur d’un sensationnel 5e chrono en Q2, a remonté d’un seul coup le moral de l’écurie franco-anglaise. A ce moment-là, dix pilotes étaient regroupés en une demi-seconde, en ayant tous fait mieux que la pole de Verstappen en 2023.
Une Q3 somptueuse
La Q3 a été somptueuse, comme prévu, avec dix pilotes au sommet de leur art, capables d’aller très vite sans rien casser. Leclerc a posé le premier temps de référence, en 1:10.418, devant Piastri, Verstappen et Sainz, puis tout le monde est rentré aux stands pour une mini-pause, le temps pour les spectateurs de respirer un coup.
Après, il y a eu le grand final, la dernière tentative, le dernier tour d’une séance hors-normes, conclue par la pole tant attendue du héros local, en 1:10.270. A un gros dixième seulement du record absolu du Circuit de Monaco, en 2019, par un Lewis Hamilton qui était alors sur une autre planète (1:10.166), dans une écurie Mercedes alors à l’apogée de sa domination sur la F1.
La 250e pole position de Ferrari
Pour que le scénario soit parfait, il fallait un chiffre rond : c’est la 250epole position d’une Ferrari en F1, depuis 1950, et elle fait de Charles Leclerc le deuxième pilote Ferrari le plus efficace dans cet exercice si particulier des qualifications, avec 24 pole positions au total. Une de plus que Niki Lauda pour la Scuderia, et beaucoup moins que l’inégalable Schumi (58 chez Ferrari, sur 68 au total).
Derrière deux premières lignes mixtes, Leclerc-Piastri et Sainz-Norris, dimanche à 15h00, il y aura une Mercedes (Russell) en troisième ligne, à côté d’une Red Bull (Verstappen), et trois invités surprise autour d’Hamilton (7e temps) : Yuki Tsunoda (8e) dans sa Racing Bull, Alex Albon (9e) dans sa Williams et Pierre Gasly (10e) dans son Alpine. Soit sept écuries sur dix représentées dans le haut de la grille, pour que tous les fans soient contents. Vivement dimanche !
Le Britannique Taylor Barnard (AIX Racing), 19 ans, qui débute en F2 et n’avait pas encore réussi à marquer un point en 2024, a tiré un profit maximum samedi de la grille inversée pour la Course Sprint, marquée par plusieurs incidents de course et interrompue par un drapeau rouge.
Grâce à sa 10e place en qualifications, Barnard, natif de Norwich et vainqueur d’une seule course de F3 l’an dernier (10e du championnat), était en pole position pour ce Sprint de 30 tours. Il a pris un très bon départ et n’a plus lâché la tête de la course, avec derrière lui, jusqu’au drapeau à damier, le Brésilien Gabriel Bortoleto (Invicta) et le Norvégien Dennis Hauger (MP Motorsport), qui l’ont accompagné jusqu’au podium.
Le meilleur tour a été réussi par le prodige italien Andrea « Kimi » Antonelli (Prema Racing), qui échoue au pied du podium mais marque quelques points, alors que le Français Victor Martins (ART GP) et le Néerlandais Richard Verschoor (Trident) ont été éliminés prématurément.
Martins n’a même pas vu la montée de Beau Rivage, pris en sandwich au départ par deux de ses rivaux et projeté contre le rail à Sainte-Dévote, où il a ouvert son train avant. L’Espagnol Josep Maria Marti est parti à la faute, tout seul comme un grand, à la sortie des S de la Piscine, au 6e tour, provoquant la sortie de la Voiture de Sécurité. Et Verschoor, à cause d’une touchette au 12e tour, a dû repasser par son stand dont il est reparti 22e et dernier.
Dernier incident sans gravité pour les pilotes, Zane Maloney, le leader du championnat, a été surpris par le freinage de l’Indonésien Kush Maini au virage de la Rascasse, l’a percuté par l’arrière et est parti en tête-à-queue, provoquant un petit embouteillage et la sortie des drapeaux rouges. La course est repartie à 15h13, pour 6 tours seulement, et le Top 8 est resté inchangé, malgré les efforts d’Antonelli, avec l’autre Français Isack Hadjar (Campos Racing) en 8e position.
Tout rentrera dans l’ordre dimanche à 9h40 pour la course longue (42 tours), avec une grille de départ dans l’ordre fixé par les qualifications de vendredi. Et deux Français tout en haut de la grille, Martins (2e) et Hadjar (3e), bien décidés à battre le poleman Verschoor.
Le combat des chefs va bien avoir lieu, à partir de 16h00 sur le Circuit de Monaco, pour savoir qui partira en pole position dimanche du 81e Formula 1 Grand Prix de Monaco. La 3e séance d’essais libres a permis à Charles Leclerc, meilleur temps dans sa Ferrari, de confirmer l’impression très favorable déjà donnée vendredi. Il va juste falloir qu’il soit plus rapide que les deux derniers champions du monde, Max Verstappen et Lewis Hamilton.
Avec un chrono de 1:11.369, le Monégasque, en quête d’un premier podium dans son pays, a fait presque aussi bien que vendredi en 2e séance, à un dixième près, et il a vu revenir dans son rétroviseur l’inévitable Verstappen, auteur du 2e chrono à deux dixièmes seulement du pilote de la Scuderia. Ca promet pour les qualifications où un troisième larron, le vétéran Hamilton (Mercedes), va chercher à se hisser en première ligne, avec l’un ou l’autre de ses deux jeunes rivaux.
L’an dernier, en qualifications, le pilote Red Bull avait pris tous les risques et signé un chrono de 1:11.365 pour prendre la pole. Ce chrono a déjà été battu vendredi, par Leclerc, et nul doute qu’il sera encore battu tout à l’heure. Avec une surprise toujours possible, car les dix premiers de cette 2e séance ont terminé regroupés en 7 dixièmes, entre Leclerc et Fernando Alonso (Aston Martin), auteur du 10e temps.
Une seule chose est sûre, les Ferrari ont tout ce qu’il faut pour continuer à dominer ce week-end monégasque, avec peut-être une petite marge de confort sur les Red Bull, les Mercedes et les McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris, ou même l’Aston Martin de « Nando » le double champion du monde espagnol.
Enfin, un ou deux teams de la deuxième moitié du tableau peuvent tirer leur épingle du jeu, si la séance est plus agitée que prévu. Pour la participation à la Q3, la dernière portion des qualifications, réservée aux dix meilleurs pilotes du jour, il faudra surveiller la Racing Bull de Yuki Tsunoda, les Haas de Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg. Car tout est toujours possible à Monaco, surtout le samedi…
L’écurie ART Grand Prix, référence des catégories pour jeunes pilotes aspirant à la F1, a réussi à placer deux de ses trois pilotes sur le podium de la Course Sprint de Formule 3, au 81e Formula 1 Grand Prix de Monaco : le Bulgare Nikola Tsolov s’est imposé, devant l’Allemand Tim Tramnitz (MP Motorsport) et son coéquipier, le Néerlandais Laurens van Hoepen.
Le troisième pilote de l’écurie française, Christian Mansell, avait été éliminé d’entrée, au 1er tour, quand 5 monoplaces s’étaient empilées dans le rail près du Casino de Monte-Carlo, provoquant la sortie des drapeaux jaunes, puis rouges. Il a fallu une vingtaine de minutes aux commissaires de l’Automobile Club de Monaco (ACM) pour enlever les voitures et les débris de leur carambolage, puis la course a repris.
Il restait encore 22 tours à effectuer, pour 25 voitures sur les 30 engagées cette semaine, et Tsolov, 17 ans, dans sa monoplace aux couleurs d’Alpine, a creusé l’écart sur Tramnitz. Il a ensuite roulé sans encombre vers une victoire de prestige, avec 4 secondes d’avance sur le jeune Allemand, le podium étant complété par van Hoepen.
Cette Course Sprint se disputait avec une grille inversée pour les 12 meilleurs pilotes des qualifications. Il n’y a pas eu de miracle pour les favoris de la course longue, dimanche matin à 8h00, et tous les animateurs habituels du championnat ont terminé groupés entre la 7e et la 11e place, notamment le Suédois Dino Beganovic et le Britannique Luke Browning, et surtout les Italiens Leonardo Fornaroli et Gabriele Mini, auteur de la pole position. Ils seront tous les deux première ligne dimanche, tôt le matin.
Le meilleur pilote de Porsche Supercup du 21e siècle, Larry ten Voorde (Schumacher CLRT), a encore surclassé ses rivaux vendredi en qualifications. Deux fois sacré, en 2020 et 2021, il partira en pole position dimanche à midi (17 tours), avec à ses côtés son meilleur ennemi, le Britannique Harry King.
Le pilote anglais du Lechner Racing tentera de réussir le même coup que l’an dernier, quand il avait finalement battu ten Voorde, parti en pole ! Les deux grands rivaux étaient sur une autre planète vendredi, et personne n’a pu les déloger du haut de la feuille de temps pendant 30 minutes d’une séance intense, acharnée, qui a été brièvement interrompue par un drapeau rouge, puis qui s’est terminée prématurément par un autre drapeau rouge.
Ten Voorde a signé un chrono de 1:32.846, meilleur que l’an dernier à la même heure, et King s’est approché à deux dixièmes, avec un temps de 1:33.037 en toute fin de séance, juste avant le dernier drapeau rouge. Sur la deuxième ligne de la grille, il y aura le surprenant Keagan Masters (Ombra), un Sud-Africain de 21 ans, et un débutant néerlandais en la personne de Kas Haverkort (Uniserver). Deux surprises, mais ils n’ont pas volé leur deuxième ligne, vu le niveau très élevé de ces qualifications qui ont tourné à la bagarre de rue.
Côté français, en plus de la pole position réussie par la structure Schumacher CLRT, créée à l’origine par le pilote Côme Ledogar, il y a d’autres satisfactions, comme la 5e place sur la grille de Marvin Klein, coéquipier de ten Voorde dans l’écurie française. Issu de la Porsche Carrera Cup française, Klein peut viser un podium dimanche, derrière les intouchables ten Voorde et King, qui vont être difficiles à dépasser…