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L’homme du jour : Jean Alesi

La coupe de Champagne qui accompagne la montée sur le podium lui a échappé mais à l’applaudimètre il est monté, virtuellement, sur la plus haute marche ! Après avoir mené les trois quarts de ce 12° Grand Prix de Monaco Historique en contenant les assauts d’un Werner survolté (trop optimiste ?), la Lotus a fini par harponner sa Ferrari 312 B3 et l’envoyer dans le mur… Aux côtés de Toni Seiler qui venait d’en  terminer avec cette Course F, Jean d’Avignon s’est souvenu de l’édition 1992 du GP de Monaco où Ayrton Senna remporta son cinquième succès en fermant toutes les portes à un Nigel Mansell déchaîné… mais incapable de doubler. Car comme le dit si bien Jean Alesi en évoquant cette passe d’armes magnifique : « Quand il n’y a pas la place… ça ne passe pas ! ». Werner est prévenu pour la 13° édition du GP de Monaco Historique, car Jean a déjà pris rendez-vous !

Série B, course : Maserati ouvre le bal, Fierro-Eleta magistral !

Auteur d’un meilleur départ, sur la pole position, Guillermo Fierro-Eleta, dans sa Maserati 250 F engagée au GP de Monaco de F1 entre 1955 et 1959, a fait honneur à Maria Teresa de Filippis, ancienne pilote de cette voiture d’exception et première femme jamais engagée en Championnat du monde de F1. Le duel que tout le monde attendait en Série B, contre la très légère Lotus 16 de Max Smith Hilliard, n’a pas eu lieu, car le Britannique a raté son départ, laissant s’envoler en tête l’entrepreneur espagnol de 60 ans. Derrière Fierro-Eleta et Smith Hilliard, le podium a été complété par Alex Birkenstock, dans sa Ferrari Dino 246 pilotée en 1960 par le champion du monde américain Phil Hill. Les Coupes ont été remises aux trois premiers par Michel Ferry, vice-président de l’Automobile Club de Monaco (ACM). Au pied du podium, Martin Halusa dans une autre Maserati 250 F, toute blanche, autrefois pilotée par Jean Behra.

 

Série A, course : doublé français, avec Talbot-Lago et Bugatti devant Maserati

La victoire dans la course des voitures d’avant-guerre semblait promise à la Frazer Nash de Patrick Blakeney-Edwards, parti en pole position et largement en tête, mais un problème technique, peu après la mi-course, a obligé le pilote britannique à garer sa superbe monoplace. L’occasion fait le larron et le Suisse Christian Traber, dans sa Talbot-Lago bleu ciel, a pu cueillir les lauriers de la victoire, devant deux autres voitures de légende, la Bugatti 35 B de l’Autrichien Niklas Halusa et la Maserati 6 CM de l’Ecossais Ewen Sergison. Les Coupes leur ont été remises par Christian Tornatore, Commissaire Général de l’Automobile Club de Monaco (ACM).

 

Série D, course : quadruplé Lotus, Shaw devant Taylor

Dans sa Lotus 21 à moteur Climax, construite en 1961 et pilotée en course par Jim Clark, Mark Shaw est très bien parti de sa pole position pour la Course D, avec dans son sillage le Français Philippe Bonny, dans une Brabham-Ford BT2 ayant débuté sa carrière en Formule 2. Dans une autre Lotus-Climax, un modèle 18 de 1960, Nick Taylor a mis un peu de temps à s’élancer de la 1re ligne et a dû partir à la poursuite de Bonny qu’il a dépassé sans coup férir à Sainte-Dévote, dès le début du 3e tour. Parti sur la 2e ligne dans une autre Lotus-Climax, une 24 de 1962, le Suisse Philipp Buhofer a réussi à recoller à Bonny, imité un peu plus tard par Stephan Jobstl, pour boucler un quadruplé de la marque mythique fondée par Colin Chapman. Sur le podium, les trophées ont été remis par Son excellence le ministre d’Etat Pierre Dartout.

Série E, essais qualificatifs : la McLaren de Stuart Hall en pole !

La superbe McLaren M19 de Stuart Hall, produite en 1971, aux couleurs de Yardley, a réussi à prendre la pole position de la Série E, en fin de matinée, devant la Surtees TS9 de Michael Lyons et la March 721 Eifelland de David Shaw. Le triplé est le même que pendant les essais libres vendredi, mais dans un ordre différent car Hall a abaissé de plus de quatre secondes son chrono : 1:34.087 au lieu de 1:38.711 vendredi, ce qui lui a permis de garder trois dixièmes d’avance sur Lyons. A côté de Shaw, sur la deuxième ligne dimanche de la Série E, il y aura la Brabham BT 37 de Jamie Constable et juste derrière eux Alex Caffi, l’ancien pilote de F1, dans une Ferrari 312 qui n’était pas prête pour les essais libres.

Les Richelmi, passionnés de père en fils

Dans la famille Richelmi, la passion du sport auto se conjugue au passé et au futur. Officiellement inscrit pour participer au 12e GP de Monaco Historique dans la Série B, le père, Jean-Pierre, n’a pas pu défendre ses chances à cause d’un gros caprice mécanique de sa Gordini T16 de 1952.

Quant à son fils Stéphane, excellent pilote monégasque lui aussi -c’est génétique- il dispute en 2021 la Michelin Le Mans Cup dans le tout nouveau proto à hydrogène du H24 Racing. Cette voiture innovante et radicale sera au départ des 24 Heures du Mans 2024 avec un équipage composé de Stéphane Richelmi et de deux pilotes de Formule Electrique, Norman Nato (Venturi) et Stoffel Vandoorne (Mercedes). Une nouvelle page du sport automobile est en train de s’écrire !

Série C, comme Charme…

Prête à en découdre (sur cette photo) pour la séance d’essais qualificatifs de la Série C, l’Allemande Katarina Kyvalova a ensuite prouvé, au volant de sa Cooper-Jaguar T33 de 1954 que le sport auto n’est pas seulement l’apanage des hommes. Elle a en effet signé le 4e chrono (sur 16 pilotes) et partira dimanche sur la 2e ligne. Respect.

Série C, essais qualificatifs: Maserati reste devant les Anglaises

La domination de Maserati sur les voitures anglaises, aux essais libres vendredi, s’est confirmée samedi en qualifications puisque, dans la Série C réservée aux voitures de sport à moteur avant ayant couru entre 1952 et 1957, l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta a récidivé : 2 minutes 3 secondes et 2/1000 dans sa 300 S, soit deux secondes de mieux que la veille, et un peu mieux qu’une autre 300 S pilotée par David Hart. Le trio de tête est le même, puisque la Jaguar Type D de Niklas Halusa, avec son aileron de requin, partira sur la 2e ligne. Il aura l’honneur et le privilège de démarrer à côté d’une jeune femme, l’Allemande Katarina Kyvalova, qui a fait mieux, dans sa Cooper-Jaguar T33, que 12 pilotes hommes…

Série D, essais qualificatifs : trois Lotus sur les deux premières lignes

Mark Shaw, dans sa Lotus 21 à moteur Climax, construite en 1961 et pilotée en course par l’immense Jim Clark, a conservé sa position dominante dans la Série D et partira en pole position dimanche, mais il n’a pas beaucoup amélioré son chrono : 1 minute 53 secondes et 121/1000, même pas un dixième de mieux que vendredi aux essais libres.

En revanche, la concurrence s’est bien rapprochée ; à moins de deux secondes, sous la forme d’une autre Lotus-Climax, mais un modèle 18 de 1960, pilotée par Nick Taylor. Sur la deuxième ligne, dimanche, on trouvera le Français Philippe Bonny, dans une Brabham-Ford BT2 et une autre Lotus-Climax, une 24 de 1962, aux mains du Suisse Philipp Buhofer.

Série F, essais qualificatifs : Werner (Lotus) en pole, Alesi en 1re ligne

La Série F, réservée aux F1 de 1973 à 1976, s’est offert une première ligne royale pour dimanche, avec en pole position un triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Marco Werner, qui a bouclé un tour très rapide en 1:31.261 dans une Lotus 77, et à ses côtés l’invité vedette de ce 12e GP de Monaco Historique, un Jean Alesi très affûté, 201 GPs au compteur, dont 79 dans des Ferrari, qui a attendu que la piste soit moins glissante pour commencer à rouler. Ce sera donc son 80e GP dans une Ferrari dimanche ! Les deux « anciens » ont réussi à devancer deux pilotes plus jeunes, aussi doués l’un que l’autre : Michael Lyons, 30 ans, dans une McLaren M26 pilotée par James Hunt à la fin de sa carrière en F1, et Julian Andlauer, plus habitué à piloter des Porsche, dans une March 761 ex-Arturo Merzario. La seule mauvaise nouvelle du jour, c’est que René Arnoux, dans l’autre Ferrari 312 B3 ex-Niki Lauda, a tapé à la sortie du virage du Bureau de Tabac quand il s’est retrouvé au point mort au moment d’accélérer.

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