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Michael Lyons, héros modeste d’un Grand Prix vraiment Historique !

Le 12e Grand Prix Historique de Monaco, avec ses sept plateaux très relevés et toutes les marques ayant fait la renommée de l’épreuve, est entré dans les annales de l’Automobile Club de Monaco (ACM). Il a aussi couronné dimanche un héros modeste, le Britannique Michael Lyons, qui a enchaîné trois victoires en souriant, comme d’autres enfilent des perles…

C’était un Grand Prix Historique parce que c’était le premier depuis 2018, l’édition 2020 ayant été reportée à cause de la pandémie de Covid-19. Et la qualité des sept plateaux a avantageusement compensé la quantité : il n’y avait qu’une centaine de voitures, toutes plus belles les unes que les autres, parfaitement rénovées et préparées, contre près de 200 lors des éditions précédentes, mais le spectacle a quand même été au rendez-vous.

Alesi, l’invité vedette
Pour son retour à Monaco, sur la piste, l’ex-pilote de la Scuderia a brillé de mille feux et aurait dû gagner la Course F, avec un F comme Ferrari, après avoir bondi en tête, de la 2e place sur la grille, et mené pendant 15 tours sur 18. Mais un incident de course avec le poleman Marco Werner, qui a ensuite été pénalisé, a changé la donne. L’essentiel était ailleurs et la mission a été parfaitement remplie : pendant trois jours, Alesi a fait rêver les fans de tous âges, au bord du circuit, sur les réseaux sociaux, à la télévision, bien aidé par son compère René Arnoux engagé lui aussi sur une 312 B3 ex-Niki Lauda, mais qui n’a pas pu participer à la course de dimanche.

Maserati et Lotus, la crème de la crème
Si l’on regarde les nombreuses marques mythiques qui ont écrit l’histoire du GP de Monaco de F1, deux d’entre elles ont particulièrement… marqué de leur empreinte cette 12e édition : Maserati d’abord, car Guillermo Fierro-Eleta a remporté les Courses B et C sans coup férir, grâce à deux modèles qui ont fait la renommée de la marque italienne, la 250F et la 300S. Lotus ensuite, la marque anglaise fondée par Colin Chapman, en signant un quadruplé dans la Course D et en entretenant le suspense dans la Course F avec la Lotus 77 de Marco Werner dans la boîte de vitesses de la Ferrari de Jean Alesi. Et d’autres marques ont rappelé de sacrés souvenirs aux nostalgiques, comme Talbot-Lago et Bugatti en Série A, Jaguar dans la Série C, Surtees, McLaren et Hesketh dans les Courses E, F et G réservées aux F1 les plus récentes, des années 70 à 80.

Lyons a rugi trois fois
Dans ces trois courses très disputées de bout en bout, à des vitesses ahurissantes pour des monoplaces de près de 50 ans, le vainqueur a été un Anglo-Irlandais de 30 ans, rouquin et abordable, aussi rapide que modeste, qui a montré toutes les facettes de son talent : un départ parfait dans la Course E, pour prendre la tête devant la McLaren du poleman Stuart Hall et ne plus jamais regarder dans ses rétroviseurs, une pression intense dans la Course F pour pousser le leader Jordan Grogor (Arrows) à la faute, une sagesse absolue dans la Course G, au 3e rang, en attendant qu’il se passe quelque chose entre Alesi et Werner, ce qui est arrivé. Le tout au volant de trois monoplaces bien différentes, une rustique Surtees TS9 bleue, une superbe McLaren M26 ex-James Hunt orange fluo et enfin une Hesketh 308 E de 1977, toute bleue, parfaitement réglée lors d’une séance d’essai sur le petit circuit d’Anglesey, au nord du pays de Galles.

Asphalte parfait, pneus modernes
Lyons ne sera jamais champion du monde de F1 mais il s’en moque. Il est heureux de pouvoir gagner des courses de voitures historiques, au volant de monoplaces qu’il faut absolument « préserver », dit-il en souriant, tout en essayant de « les régler au mieux pour qu’elles soient performantes », c’était le cas ce week-end à Monaco. Sur un asphalte tout neuf, avec d’excellents pneus Avon ou Dunlop Racing, dont seule la dimension est d’époque, les temps au tour étaient incroyables, dans toutes les séries, et les courses palpitantes, comme à l’âge d’or de la F1.

Rendez-vous en mai 2022
C’était bien un Grand Prix de Monaco Historique, à tous points de vue, alors beaucoup, acteurs comme spectateurs, s’en souviendront encore longtemps. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il n’y a plus qu’une petite année à attendre avant la 13e édition, prévue du 13 au 15 mai 2022.

 

Les podiums du 12e GP de Monaco Historique :

Série A

  1. Christian Traber (SUI/Talbot-Lago)
  2. Niklas Halusa (AUT/Bugatti 35B)
  3. Ewen Sergison (SCO/Maserati 6CM)

Série B

  1. Guillermo Fierro-Eleta (ESP/Maserati 250 F)
  2. Max Smith Hilliard (GBR/Lotus 16)
  3. Alex Birkenstock (GER/Ferrari Dino 246)

Série C

  1. Guillermo Fierro-Eleta (ESP/Maserati 300S)
  2. Niklas Halusa (AUT/Jaguar Type D)
  3. Nicolas Bert (BEL/Jaguar Type C)

Série D

  1. Mark Shaw (GBR/Lotus 21)
  2. Nick Taylor (GBR/Lotus 18)
  3. Philipp Buhofer (GBR/Lotus 24)

Série E

  1. Michael Lyons (GBR/Surtees TS9)
  2. Stuart Hall (GBR/McLaren M19)
  3. Jamie Constable (GBR/Brabham BT37)

Série F

  1. Michael Lyons (GBR/McLaren M26)
  2. Julien Andlauer (FRA/March 761)
  3. Marco Werner (GER/Lotus 77)

Série G

  1. Michael Lyons (GBR/ Hesketh 308 E)
  2. Mike Cantillon (GBR/Tyrrell 010)
  3. Matteo Ferrer-Aza (ESP/ Ligier JS11/15)

Série E, course : Lyons (Surtees) surprend Hall (McLaren)

Un dépassement, un seul, au bon moment : la McLaren M19 aux couleurs de Yardley, pilotée par Stuart Hall et partie en pole position pour la Course E, s’est fait surprendre tout de suite, dans la montée de Beau Rivage, vers le Casino, dès le début du 1er tour (sur 12), par la Surtees TS9 de Michael Lyons. Pendant ce temps, la Brabham BT 37 de Jamie Constable s’installait au 3e rang devant la March 721 Eifelland de David Shaw, avec rétroviseur central, autrefois pilotée par le regretté Rolf Stommelen, suivie à distance par la McLaren en robe orange de Roald Goethe, le grand collectionneur installé à Monaco.

Hall n’a rien lâché, pour le plus grand plaisir des spectateurs installés au soleil, et à la mi-course sa McLaren blanche était revenue dans la boîte de vitesses de la Surtees bleue, très loin devant le peloton de chasse, mais Hall n’a jamais trouvé l’ouverture, malgré plusieurs tentatives à la Rascasse.

Quant à la bagarre entre Constable et Shaw, très animée de bout en bout, elle s’est terminée par un accrochage à la Piscine qui n’a pas empêché Constable de terminer sur le podium alors que Shaw a dû laisser sa 4e place à Goethe.

La Coupe de SAS le Prince de Monaco, pour le vainqueur anglo-irlandais de 30 ans, et les Coupes de l’Automobile Club de Monaco, pour Hall et Constable, ont été remises par Géry Mestre, le président de la Commission des Voitures de Collection de l’ACM.

Série C, course : et de deux pour Guillermo Fierro-Eleta !

Au volant de deux Maserati différentes, une 250 F en Série B, puis une 300 S en Série C, Guillermo Fierro-Eleta a remporté deux courses dimanche au Grand Prix Historique de Monaco, de main de maître, mais la deuxième victoire a été plus difficile à obtenir face à de belles Anglaises très rapides. Dans cette course réservée aux voitures de sport à moteur avant ayant couru entre 1952 et 1957, il a d’abord profité d’un tout-droit de l’Anglais David Hart, parti à côté de lui sur la 1re ligne, et en tête en début de course, mais un peu trop optimiste quand il a tapé à la Rascasse et abîmé son train avant gauche, puis est rentré sagement aux stands.

Derrière la Maserati de l’entrepreneur espagnol de 60 ans, deux Jaguar ont pris les places d’honneur, la Type D de Niklas Halusa et la Type C du Belge Nicolas Bert. Très bien partie, sur la 4e place de la grille, l’Allemande Katarina Kyvalova, dans sa Cooper-Jaguar T33, s’est bien battue contre les hommes et a réussi à préserver jusqu’au bout une très belle 5e place, derrière Ulrich Schumacher dans une Maserati. Les Coupes ont été remises sur le podium par Christophe Allgeyer, Commissaire Général Adjoint de l’Automobile Club de Monaco (ACM).

Échauffement pour Jean Alesi

Échauffement dynamique pour Jean Alesi avant la Course F

A quelques minutes du départ de la Course de la série F, Jean Alesi échauffe la mécanique humaine avant de s’occuper de faire chauffer les gommes de sa Ferrari 312B3 qui partira de la première ligne aux cotés du poleman Marco Werner, triple vainqueur au Mans, dans une Lotus 77.

Série F : Werner pousse Alesi, Lyons vainqueur !

La Course F, réservée aux F1 de 1973 à 1976, a tenu toutes ses promesses, grâce à un duel haletant, palpitant, entre Jean Alesi, dans sa Ferrari 312 B3 ex-Niki Lauda, et Marco Werner, dans sa Lotus 77 plus récente de deux ans, partie en pole position mais moins bien qu’Alesi. Le Français était en tête au premier virage, celui de Sainte Dévote, et pendant les 15 tours suivants (sur 18), jusqu’à une poussette de l’Allemand, triple vainqueur des 24 Heures du Mans mais zéro Grand Prix au compteur. C’était au virage Anthony-Noghès, à l’entrée de la ligne droite des stands, et alors que Jean d’Avignon était en train de changer de rapport, sa belle voiture rouge a été propulsée dans le mur par la Lotus noire, qui avait tout essayé depuis le départ pour passer en tête, en vain. « Je suis déçu, mais je n’ai rien pu faire. C’est dommage, parce qu’on était en train de faire une belle course. Je reviendrai l’an prochain », a promis Alesi en rentrant au paddock, salué par les pilotes et les spectateurs, pendant que Werner était pénalisé et rétrogradait au 3e rang, sans vouloir monter sur le podium.

Le bénéficiaire de l’affaire du jour a donc été l’Anglo-Irlandais Michael Lyons, qui avait tenté de suivre le rythme infernal des deux anciens dans sa McLaren ex-James Hunt, avant de lever le pied pour assurer une jolie 3e place… jusqu’au déclassement de Werner, qui a aussi permis au jeune Julien Andlauer de prendre la 2e place de cette course d’anthologie dans une March 761 ex-Arturo Merzario. C’est le vainqueur, Michael Lyons, qui est ensuite venu déposer la Coupe du 3e, remise par le directeur de course de l’ACM, Jacques Rossi, sur l’aileron avant de la Lotus de Werner, avant d’aller se préparer pour la Course F, la dernière du week-end. Grande classe, comme Jean Alesi.

 

 

Série G, course : la passe de trois pour Michael Lyons !

Trois courses, trois victoires, Michael Lyons a fait carton plein dimanche au Grand Prix Historique de Monaco. L’Anglo-Irlandais de 30 ans a remporté coup sur coup les Courses E, F et G dans des circonstances diverses, avec trois monoplaces bien différentes : d’abord dans une rustique Surtees TS9 dans la Course E, en prenant le meilleur départ, puis dans une McLaren M26 ex-James Hunt, suite à l’accrochage entre Jean Alesi et Marco Werner (déclassé) dans la Course F, et enfin dans une Hesketh 308 E toute bleue, de 1977, en profitant un peu de l’abandon de Jordan Grogor, parti en pole position, qui a tapé avec son Arrows dorée… sous la pression intense de Lyons. Le héros du jour a terminé avec 12 secondes d’avance sur Mike Cantillon, grand spécialiste comme lui des courses de voitures anciennes, et 48 secondes d’avance sur Matteo Ferrer-Aza, remonté de la dernière place à bord de sa Ligier JS11/15.

De nombreux incidents de course sont venus émailler cette dernière course du week-end, comme quand Alain Ferté a touché à l’avant-gauche avec son Arrows, du côté de la Piscine, ou quand le jeune Evens Stievenart a fini dans le mur du virage Anthony-Noghès sa Tyrrell 010 s’étant envolée au-dessus d’une autre Tyrrell bleue, celle de son rival pour la 2e place, Mike Cantillon.

Les Coupes ont été remises par Alain Pallanca, directeur de course pour l’Automobile Club de Monaco (ACM). Comme Jean Alesi, on peut parier que Michael Lyons reviendra sûrement l’an prochain.

L’homme du jour : Jean Alesi
17 décembre 2025

L’homme du jour : Jean Alesi

La coupe de Champagne qui accompagne la montée sur le podium lui a échappé mais à l’applaudimètre il est monté, virtuellement, sur la plus haute marche ! Après avoir mené les trois quarts de ce 12° Grand Prix de Monaco Historique en contenant les assauts d’un Werner survolté (trop optimiste ?), la Lotus a fini par harponner sa Ferrari 312 B3 et l’envoyer dans le mur… Aux côtés de Toni Seiler qui venait d’en  terminer avec cette Course F, Jean d’Avignon s’est souvenu de l’édition 1992 du GP de Monaco où Ayrton Senna remporta son cinquième succès en fermant toutes les portes à un Nigel Mansell déchaîné… mais incapable de doubler. Car comme le dit si bien Jean Alesi en évoquant cette passe d’armes magnifique : « Quand il n’y a pas la place… ça ne passe pas ! ». Werner est prévenu pour la 13° édition du GP de Monaco Historique, car Jean a déjà pris rendez-vous !

Série B, course : Maserati ouvre le bal, Fierro-Eleta magistral !

Auteur d’un meilleur départ, sur la pole position, Guillermo Fierro-Eleta, dans sa Maserati 250 F engagée au GP de Monaco de F1 entre 1955 et 1959, a fait honneur à Maria Teresa de Filippis, ancienne pilote de cette voiture d’exception et première femme jamais engagée en Championnat du monde de F1. Le duel que tout le monde attendait en Série B, contre la très légère Lotus 16 de Max Smith Hilliard, n’a pas eu lieu, car le Britannique a raté son départ, laissant s’envoler en tête l’entrepreneur espagnol de 60 ans. Derrière Fierro-Eleta et Smith Hilliard, le podium a été complété par Alex Birkenstock, dans sa Ferrari Dino 246 pilotée en 1960 par le champion du monde américain Phil Hill. Les Coupes ont été remises aux trois premiers par Michel Ferry, vice-président de l’Automobile Club de Monaco (ACM). Au pied du podium, Martin Halusa dans une autre Maserati 250 F, toute blanche, autrefois pilotée par Jean Behra.

 

Série A, course : doublé français, avec Talbot-Lago et Bugatti devant Maserati

La victoire dans la course des voitures d’avant-guerre semblait promise à la Frazer Nash de Patrick Blakeney-Edwards, parti en pole position et largement en tête, mais un problème technique, peu après la mi-course, a obligé le pilote britannique à garer sa superbe monoplace. L’occasion fait le larron et le Suisse Christian Traber, dans sa Talbot-Lago bleu ciel, a pu cueillir les lauriers de la victoire, devant deux autres voitures de légende, la Bugatti 35 B de l’Autrichien Niklas Halusa et la Maserati 6 CM de l’Ecossais Ewen Sergison. Les Coupes leur ont été remises par Christian Tornatore, Commissaire Général de l’Automobile Club de Monaco (ACM).

 

Série D, course : quadruplé Lotus, Shaw devant Taylor

Dans sa Lotus 21 à moteur Climax, construite en 1961 et pilotée en course par Jim Clark, Mark Shaw est très bien parti de sa pole position pour la Course D, avec dans son sillage le Français Philippe Bonny, dans une Brabham-Ford BT2 ayant débuté sa carrière en Formule 2. Dans une autre Lotus-Climax, un modèle 18 de 1960, Nick Taylor a mis un peu de temps à s’élancer de la 1re ligne et a dû partir à la poursuite de Bonny qu’il a dépassé sans coup férir à Sainte-Dévote, dès le début du 3e tour. Parti sur la 2e ligne dans une autre Lotus-Climax, une 24 de 1962, le Suisse Philipp Buhofer a réussi à recoller à Bonny, imité un peu plus tard par Stephan Jobstl, pour boucler un quadruplé de la marque mythique fondée par Colin Chapman. Sur le podium, les trophées ont été remis par Son excellence le ministre d’Etat Pierre Dartout.

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