Inscrite au calendrier du Championnat depuis son lancement en 2015, le Monaco E-Prix sera de retour pour une 7e édition, qui se tiendra le samedi 27 avril 2024.
Les monoplaces de 3e génération offriront à nouveau un grand spectacle dans les rues de la Principauté, à l’occasion de la 10e saison du Championnat du Monde ABB FIA Formula E.
Au programme : séances d’essais libres, qualifications, course, démonstration en piste, animations à l’Allianz Fan Village… Une journée intense et sportive vous attend !
Sébastien Buemi, Jean-Éric Vergne, Antonio Felix Da Costa, Stoffel Vandoorne : de grands noms ont déjà inscrit leurs noms au palmarès. Qui succèdera au dernier vainqueur en date, Nick Cassidy ? Réponse au Printemps prochain…
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Revivez l’édition 2023 :
Le Néo-Zélandais Nick Cassidy (Envision Racing), parti de la 9e place sur la grille, a remporté samedi le 6e Monaco E-Prix en déroulant une stratégie parfaite et en résistant jusqu’au bout à son compatriote Mitch Evans (Jaguar TCS).
C’est la 2e victoire d’affilée pour Cassidy après la deuxième course de Berlin, lors de l’étape précédente. Le pilote Envision prend ainsi les commandes du Championnat du Monde ABB FIA de Formule E, avec 121 points, en profitant aussi de la contre-performance de Pascal Wehrlein (TAG Heuer Porsche), arrivé en leader à Monaco mais seulement 11e de cette course après des qualifications ratées.
« C’est vraiment cool, c’est un grand moment pour moi, et ces deux gars étaient très rapides, donc la course a été difficile », a réagi le Kiwi victorieux en descendant du podium princier. « Je n’y crois pas encore, c’est vraiment spécial, il va me falloir un moment pour réaliser. Je suis peut-être passé en tête trop tôt, j’étais trop agressif, et après je me suis calmé ».
Quand les Kiwis dominent la Formule E…
C’est aussi le 3e podium consécutif pour Evans à Monaco, après une 3e place en 2021 et une 2e place en 2022. Le pilote Jaguar a gagné deux fois de suite cette année, à Sao Paulo et Berlin, puis Cassidy l’a imité, à Berlin et Monaco. C’est donc une série de quatre victoires consécutives pour des pilotes d’un même pays, du jamais vu en Formule E.
« Je me sentais fort et, à certains moments de la course, j’ai pensé que c’était ma journée », a confié l’autre Kiwi de cette course intense de bout en bout. « Mais j’avais un aileron abîmé et je ne m’attendais pas à ce que Nick me passe, au moment qu’il a choisi pour m’attaquer. Il a choisi le moment idéal. J’ai quand même pris 18 points, donc c’est un bon résultat. Et j’attends avec impatience les deux prochaines courses, à Djakarta (3-4 juin). Il fera très chaud et tout est possible là-bas ».
Jake Dennis, un Anglais sur le podium
Le podium a été complété par un Anglais, Jake Dennis (Avalanche Andretti), le jour du couronnement du nouveau roi Charles III. « C’est mon deuxième podium d’affilée, donc c’est bon pour le championnat. J’ai eu des qualifications catastrophiques, mais on a bien géré l’Attack Mode et je me suis rendu compte que les deux gars de devant étaient trop rapides, donc j’ai préféré assurer la 3e place », a expliqué Dennis. Il est désormais 3e du championnat.
La course s’est terminée au ralenti, derrière la Voiture de Sécurité, à la suite d’un accrochage à Sainte Dévote entre Sam Bird, l’autre pilote Jaguar, et Nico Müller (Cupra).
Pour Vergne, le Prix du « ABB Driver of Progress »
Le nouveau Prix “ABB Driver of Progress”, créé pour récompenser l’auteur de la remontée du jour, est logiquement revenu à Jean-Eric Vergne (DS Penske), parti 22e et dernier sur la grille suite à une pénalité à la fin des qualifications, pour pression des pneus non-conforme. Le double champion de Formule E a terminé 7e et complète le Top 5 provisoire du championnat pilotes, derrière Cassidy, Wehrlein, Dennis et Evans.
C’est une surprise mais un résultat mérité pour l’écurie NEOM McLaren: le jour du couronnement du nouveau roi Charles III, l’Anglais Jake Hughes, qui dispute sa première saison en Formule Electrique, partira en pole position pour la deuxième fois de la saison, samedi à 15h03 locales, pour le 6e Monaco E-Prix. Après un dernier rebondissement, puisque son adversaire en finale des Duels, le Français Sacha Fenestraz (Nissan), a vu son chrono de la finale effacé: il avait utilisé trop de puissance !
Ces qualifications à suspense avaient, jusqu’à la finale, été dominées par Fenestraz, 23 ans seulement, qui lui aussi débute en Formule Electrique. Il partira quand même en première ligne, aux côtés de Jake Hughes, à 15h03, car seul son temps de la finale a été effacé. Il s’était d’abord sorti d’un Groupe A très relevé, dont Stoffel Vandoorne et Jean-Eric Vergne, les deux pilotes DS Penske, ont été éliminés, tout comme le leader du championnat, Pascal Wehrlein (TAG Heuer Porsche). Un Groupe A dominé par son coéquipier chez Nissan, Norman Nato, et dont le Top 4 a été complété par Dan Ticktum (NIO333) et Mitch Evans (Jaguar TCS), le poleman de l’édition 2022.
Le Groupe B a lui aussi été très animé, conclu par un Top 4 composé de deux pilotes Maserati MSG, Maximilian Günther et Edoardo Mortara, un pilote NEOM McLaren, Jake Hughes, et de Sergio Sette Camara dans l’autre voiture engagée par NIO333. Les Duels ont pu commencer et les quarts de finale s’annonçaient palpitants : Fenestraz a dominé Ticktum, puis Nato l’a rejoint en demi-finale en battant Evans. Dans l’autre moitié de tableau, Hughes a battu une Maserati, celle de Mortara, et l’autre, celle de Günther, a perdu sur la piste mais bénéficié ensuite de l’effacement du chrono de Sette Camara.
Deux Nissan étaient donc qualifiées pour les demi-finales et Fenestraz a battu Nato dans la première, avec la manière : un chrono de 1:28.773 pour le jeune Franco-Argentin, premier pilote à passer sous la barre des 1:29 ce samedi, avec le nouveau record du Circuit de Monaco dans une monoplace électrique. Et une deuxième pole position après celle du Cap, lors de la Course 5, le jour où il avait posté la plus grande vitesse moyenne de toute l’histoire de la Formule E, sur un tour.
Puis Günther n’a rien pu faire dans l’autre demi-finale contre Hughes, auteur d’un chrono de 1:28.942. La finale a ensuite été remportée par Fenestraz, car Hughes a fait un petit écart, lourd de conséquences, à la chicane du port, perdant quelques précieux dixièmes. Puis le Français a perdu le bénéfice de sa performance, pour avoir utilisé trop de puissance électrique dans le dernier duel, au delà des 350 kW autorisés par le règlement. Il se consolera avec une place en première ligne, samedi à 15h03 CET, aux côtés du poleman Jake Hughes.
Norman Nato, l’un des deux Français de Nissan, porte samedi un nouveau casque aux couleurs de celui de son meilleur ami, le Niçois Jules Bianchi, lors du Grand Prix de Monaco 2014, quelques mois avant son tragique accident au Japon. Une manière pour Norman d’entretenir le souvenir de Jules, grand espoir de la F1 et parrain sportif de Charles Leclerc.
Maximilian Günther (Maserati MSG) a parfaitement géré la 2e séance d’essais libres du 6e Monaco E-Prix et a réussi le meilleur temps en 1:29.269. Soit 7 millièmes d’avance seulement sur Mitch Evans (Jaguar TCS), le plus rapide lors de la 1ère séance, plus tôt ce matin.
Cette jolie performance marque le grand retour de la marque italienne en Principauté, plus de cinquante ans après la dernière participation de Maserati à un Grand Prix de Monaco, avec un moteur placé en 1969 dans la Cooper de Vic Elford. Depuis, le circuit monégasque a vu passer beaucoup de Maserati d’époque lors de son épreuve historique, mais la Formule E est une nouvelle aventure qui s’annonce plutôt bien, à en juger par les performances de l’ex-écurie Venturi.
Derrière Günther, qui a déjà gagné trois fois en Championnat du Monde ABB FIA de Formule E, et Evans, qui vient de s’imposer à Sao Paulo et à Berlin, la 3e place de cette séance a été prise par Jake Dennis (Avalanche Andretti). Le Britannique a devancé Sergio Sette Camara (NIO 333), Stoffel Vandoorne (DS Penske), le champion du monde en titre, Sam Bird dans l’autre Jaguar, et Sébastien Buemi qui vise un troisième succès en Principauté.
Ce chrono de Günther, avec les nouvelles monoplaces électriques GEN3, est déjà meilleur de six dixièmes de seconde que celui de la pole position arrachée l’an dernier par Evans (1:29.839). Ca promet pour le prochain grand rendez-vous de cette journée, à partir de 10h30 : les qualifications à suspense du 6e Monaco E-Prix.
L’homme en forme du moment, Mitch Evans (Jaguar TCS), a été le plus rapide lors de la première des deux séances d’essais libres de ce 6e Monaco E-Prix. En réussissant son meilleur tour en 1:30.361, le Néo-Zélandais, qui vient de remporter deux des trois dernières courses, a devancé en toute fin de séance le champion du monde en titre, le Belge Stoffel Vandoorne (DS Penske).
A titre de comparaison, ce chrono d’Evans, deuxième l’an dernier derrière Vandoorne, est meilleur de près d’une seconde que celui de Nyck de Vries lors des premiers essais libres de l’édition 2022. La preuve, une fois de plus cette saison, que les nouvelles monoplaces électriques GEN3 sont plus efficaces, grâce à une puissance supérieure et un design radical, entre autres atouts.
Derrière Evans et Vandoorne, la première surprise de cette journée est venue des deux pilotes Maserati MSG, Maximilian Günther et Edoardo Mortara, qui ont tout de suite affiché les ambitions de l’écurie (ex-Venturi) toujours basée en Principauté. Ils ont devancé Jean-Eric Vergne, vainqueur ici en 2019, dans l’autre DS Penske, et René Rast, le petit nouveau chez NEOM McLaren. Deux gros clients, Sébastien Buemi (Envision Racing), à la 8e place, et Sam Bird, 10e dans l’autre Jaguar, ont aussi marqué les esprits.
Seul petit incident de cette séance, Lucas di Grassi (Mahindra) a perdu l’arrière de sa monoplace à Sainte-Dévote et donc interrompu prématurément sa séance.
Prochains essais libres, à partir de 9h10 sur le Circuit de Monaco.
Mon premier est champion du monde en titre et il a déjà gagné à Monaco, en GP2 et en Formule E.
Mon deuxième vient de remporter deux courses sur trois cette année, il est résident monégasque, comme mon premier.
Mon troisième habite tout près de la Principauté et a piloté pour l’écurie monégasque Venturi.
Le Belge Stoffel Vandoorne (DS Penske), le Néo-Zélandais Mitch Evans (Jaguar) et l’Antibois Norman Nato (Nissan) ont tous de bons souvenirs de la Principauté, alors ils les ont racontés devant les caméras de l’ACM.
Dans un long format disponible sur la chaîne YouTube de l’ACM, Vandoorne revient sur sa première visite à Monaco, en 2013, quand il disputait les World Series by Renault. Pour Evans, c’était un an plus tôt, en 2012, l’année où il a fait ses débuts en GP3 et remporté le championnat. Pour Nato enfin, c’était à la Monaco Kart Cup, alors une épreuve de prestige pour les jeunes kartmen de la région. Lors de la dernière édition, Charles Leclerc avait gagné lui aussi, comme Nato, mais dans une autre catégorie.
« C’est un endroit spécial, tout est propre, il y a des belles voitures dans les rues, c’est surtout un endroit idéal pour se détendre entre deux courses », explique le Belge. Quand l’équipe Mercedes EQ a quitté la discipline, après quatre titres mondiaux consécutifs (pilotes et constructeurs, deux années de suite), Vandoorne a démarré une nouvelle aventure chez DS Penske, aux côtés de Jean-Eric Vergne. Le Belge apprécie beaucoup le circuit de Monaco et va y prendre encore plus de plaisir samedi au volant d’une monoplace GEN3, plus puissante, plus légère et donc plus rapide.
Pour Evans, l’un des grands animateurs de la Formule E ces dernières saisons, Monaco est devenu une deuxième maison, à plusieurs milliers de kilomètres de son pays natal. Comme Vandoorne, il apprécie surtout la portion du Bureau de Tabac, sur le port, parce qu’elle est « très rapide » et que c’est « difficile de la réussir parfaitement, de bout en bout». Pour Nato, la portion préférée c’est la Place du Casino, parce que c’est une « sensation incroyable de passer là, très vite, avec une voiture de course ».
« C’est un circuit parfait pour la Formule E, on peut être très créatif et dépasser à peu près n’importe où », ajoute Evans, en soulignant le nombre de dépassements lors d’un Monaco E-Prix, par rapport à d’autres catégories engagées chaque année, en mai, dans les rues de la Principauté. L’autre intérêt de Monaco, pour les trois pilotes locaux, c’est que l’asphalte est toujours de bonne qualité, et souvent refait, ce qui assure une très bonne adhérence.
Pour Nato, le Monaco E-Prix est toujours une course « excitante » et pour Evans elle est surtout « imprévisible ». Le Kiwi ne veut donc pas faire de prévision pour samedi, mais il aimerait bien faire mieux que d’habitude : il a bien failli gagner en 2021 et avait terminé 2e de l’édition 2022, derrière un certain… Vandoorne !
Afin de rendre l’étape de Monaco encore plus spéciale que d’habitude, ABB, le partenaire titre du Championnat du monde FIA de Formule E, a annoncé cette semaine un nouveau prix destiné aux pilotes les plus intelligents et les plus efficaces, capables de réussir des « remontadas » et donc de ravir les fans de la discipline la plus innovante du sport automobile mondial.
Le prix « ABB Driver of Progress » récompensera à chaque course, à partir de celle de Monaco samedi, le pilote ayant réussi à concilier vitesse et efficacité énergétique pour faire beaucoup de dépassements et gagner le plus de places dans une course.
Un classement indiquant les positions gagnées par chaque pilote sera révélé après chacune des huit courses restantes. Le pilote qui terminera la saison avec le plus grand nombre de positions gagnées sur l’ensemble des 16 courses sera nommé « ABB Driver of Progress » pour la saison 9.
Récompenser les courses intelligentes, dynamiques et efficaces
Ce nouveau prix mettra en avant les pilotes de Formule E qui démontrent le plus haut degré de compétence et d’efficacité, indépendamment de leur position de départ sur la grille ou de leur place sur le podium. Les positions gagnées par chaque pilote seront additionnées, lors des 16 courses du calendrier, afin de désigner en fin de saison le ABB Driver of Progress. Perdre des places ou ne pas terminer une course, pour quelque raison que ce soit, entraînera un zéro pointé.
Lotterer en tête, devant Wehrlein
Avant la 9e manche à Monaco, Andre Lotterer (Avalanche Andretti) est en tête du classement ABB Driver of Progress avec 46 positions gagnées en huit courses, devant Pascal Wehrlein (TAG Heuer Porsche), le leader actuel du Championnat du monde des pilotes, avec 43 positions gagnées.
Des écoliers monégasques ont reçu jeudi la visite de plusieurs pilotes de Formule E, en prélude à la 9e manche du Championnat du Monde ABB FIA de Formule E. Une expérience unique pour découvrir les coulisses de la discipline.
Les élèves des Collège Charles III, FANB et de l’école St Charles ont eu la chance de rencontrer des pilotes de Formule E lors d’une journée spéciale : Jean-Eric Vergne, Pascal Wehrlein, Antonio Felix da Costa, Oliver Rowland, Lucas Di Grassi, Andre Lotterer, Edoardo Mortara et Maximilian Günther se sont déplacé pour répondre aux questions des apprentis journalistes et discuter de leur passion dans une ambiance conviviale.
Après leurs explications en détails, toujours avec le sourire, et pour que cette expérience reste inoubliable, les pilotes se sont ensuite lancés dans une séance de dédicaces et de photos pour le plus grand plaisir des élèves, aussi attentifs que précis dans leurs questions. Ils sont repartis avec des souvenirs plein la tête, en ayant pu découvrir l’univers de la Formule E. Ils vont désormais pouvoir décrire à leurs proches toutes les facettes écologiques et durables du sport automobile en mode électrique. C’était également une belle occasion pour les pilotes de partager leur passion avec les nouvelles générations et de les sensibiliser aux enjeux environnementaux.
Cette visite des pilotes dans plusieurs écoles monégasques, qui fait désormais partie intégrante du calendrier des Monaco E-Prix, a été un franc succès. Le rendez-vous à Monaco des monoplaces électriques est plus qu’une simple course, c’est également un moment de partage pour petits et grands dans toute la Principauté.
Un an tout juste après leur présentation officielle à Monaco, les nouvelles monoplaces du Championnat du Monde ABB FIA de Formule E, baptisées GEN3, seront enfin en piste ce samedi. Plus puissantes, plus légères et plus rapides, elles permettent de battre des records et assurent plus de dépassements en course. Le spectacle sera donc intense, samedi, pour cette 6e visite de la catégorie la plus innovante du sport automobile moderne dans les rues de Monaco. Sans compter une brochette de pilotes de très haut niveau qui vont tenter de toucher un Graal : une victoire en Principauté.
Depuis le début de cette Saison 9, les GEN3 n’en finissent plus de battre des records. Nous sommes déjà à mi-saison et les chiffres donnent le tournis. Lors de l’étape sud-africaine, au Cap, le débutant Sacha Fenestraz (Nissan) a réussi la moyenne la plus élevée de toute l’histoire de la discipline, sur un tour, à 154,987 km/h, pour obtenir sa première pole position, dès sa première saison complète. A Berlin le mois dernier, sur le circuit atypique de l’aéroport de Tempelhof, le record de dépassements dans une seule course a été pulvérisé (190), comme celui du nombre de changements de leader (20, sur 43 tours) et le nombre de leaders différents dans la même course (8).
Avec cette GEN3 « faite pour Monaco », comme on peut le voir sur des banderoles tout autour du circuit, la Formule E est plus animée, plus disputée, plus ouverte, et un plus grand nombre de pilotes ont donc une chance de s’imposer. La preuve, ils sont six à avoir cueilli les lauriers de la victoire lors des huit premières manches de cette Saison 9. Et beaucoup d’autres pilotes peuvent encore les imiter à Monaco. Quant à la quête du titre mondial, elle va être acharnée jusqu’au bout, à en juger par les CV à rallonge des candidats à la couronne.
Wehrlein et Cassidy en tête du championnat
Au rayon pilotes, justement, c’est Pascal Wehrlein (TAG-Heuer Porsche) qui mène la danse, mais Nick Cassidy (Envision Racing) n’est qu’à quatre points. Le Kiwi vient d’en marquer 68 en quatre courses, contre 20 seulement pour Wehrlein, qui avait entamé cette saison sur les chapeaux de roue. Et 20 autres pilotes sont prêts à profiter de l’étape monégasque pour marquer eux aussi des gros points et remonter au classement du championnat, à commencer par Jean-Eric Vergne (DS Penske), le seul double champion de la catégorie, déjà vainqueur en 2019 dans les rues de la Principauté.
Sur la liste des vainqueurs d’une course de monoplaces électriques à Monaco, on trouve aussi Sébastien Buemi (Envision Racing), le seul à s’être imposé deux fois ici. Le Suisse a déjà été champion FIA de Formule E, avec Nissan, et champion du monde d’endurance, avec Toyota (trois victoires aux 24 Heures du Mans). Il est l’un des principaux animateurs de la catégorie depuis sa création (16 pole positions) et n’a qu’une envie : gagner à nouveau, pour sa nouvelle écurie.
Vandoorne veut rebondir
Sur la grille de départ, samedi à 15h03, il y aura cinq vainqueurs du championnat, à commencer par Stoffel Vandoorne (DS Penske). Tenant du titre mondial et résident monégasque, le Belge, vainqueur de l’édition 2022, n’a pas encore réussi à monter sur un podium en 2023. Il y aura aussi Antonio Felix da Costa (TAG-Heuer Porsche), sacré en 2020 et vainqueur en 2021 à Monaco. Jean-Eric Vergne (DS Penske), Sébastien Buemi (Envision Racing) et Lucas di Grassi (Mahindra Racing) complètent cette liste de champions.
Maserati et McLaren, 54 ans plus tard…
Parmi les nombreux enjeux de ce 6e Monaco E-Prix, il y a aussi les retrouvailles au plus haut niveau de Maserati et McLaren, deux marques mythiques du sport automobile. L’ancienne équipe Venturi repart en Formule E sous de nouvelles couleurs, grâce à un partenariat déjà fructueux avec le Monaco Sports Group. Le duo de pilotes Maserati MSG est constitué d’Edoardo Mortara et Maximilian Günther, qui vient de monter sur le podium à Berlin.
Du côté de McLaren, l’écurie de Woking a constitué un tandem très prometteur avec Jake Hughes et René Rast. Ainsi, ce samedi, et pour la première fois depuis le Grand Prix de Monaco 1969, McLaren et Maserati seront sur la même grille de départ, en Principauté. Et leurs retrouvailles promettent de faire des étincelles.
Enfin, deux autres pilotes sont également à suivre de très près ce week-end : Mitch Evans et Sam Bird, au sein de l’écurie Jaguar TCS qui monte en régime. Evans, l’autre Kiwi du plateau, vient de remporter deux des trois dernières courses, effectuant une remontée spectaculaire au classement du championnat.
Départ du 6e Monaco E-Prix, 9e manche du Championnat du Monde ABB FIA de Formula E, samedi à 15h03 CET
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