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SR10 : doublé Porsche, devant Saby !

On n’avait pas encore assisté, dans ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique, à une telle domination des marques allemandes dans une SR. C’est à Porsche qu’est revenu l’honneur de faire un doublé, dans la SR10 entre Laborel et Montauban sur l’Ouvèze (19,7 km), en fin de matinée, et quatre autres voitures allemandes, soit six au total, sont entrées dans le Top 7.

Le départ de cette SR était installé devant le Musée du Rallye Monte-Carlo, créé de toutes pièces par un amateur de l’épreuve doublé d’un collectionneur averti, qui a accumulé une quantité de souvenirs pendant des années. Sans compter que le village de Laborel se met en quatre, et décore sa place pour chaque passage d’une épreuve de l’ACM.

Derrière les deux Porsche qui ont terminé ex-aequo à la 1ère place de cette SR10, la 911 turbo bleue des Espagnols Alvaro Ochagavias Temino et Manuel Macho Gomez, portant le numéro 4, et la 924 de Luc et Louis Dumas, on a vu apparaître, divine surprise, la Ford Capri de Bruno Saby et Denis Giraudet qui aurait dû abandonner dimanche, si ses mécanos n’avaient pas fait des miracles en réparant la transmission.

Derrière ce trio remarquable, les places d’honneur sont revenues à d’autres voitures allemandes : deux autres Porsche, une 911 et une 924, une Opel Kadett GTE et même une Audi 80 GLE engagée par un équipage belge, Jean-Pierre Vannerum et Nicolas Plas. De quoi truster 6 places dans le Top 7 de cette SR10 disputée intégralement dans la Drôme provençale, en profitant aussi, toutes vitres baissées, d’une météo printanière.

SR9 : Lancia revient dans le match !

Il y a eu une longue pause entre la première et la deuxième victoire d’une Lancia Fulvia dans une spéciale de régularité de ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique. Et il a donc fallu attendre lundi matin, entre Valdrôme (Drôme) et La Piarre (Hautes-Alpes), pour voir un autre joli coupé italien, en version 1.6 HF, succéder à celui qui avait ouvert le bal dans la SR1.

Cette fois-ci, sur 11,9 km seulement, en montant et en descendant le Col de Carabes (1261 m) sous un soleil capable de dégager peu à peu les quelques nappes de brouillard matinal, c’est un équipage français qui a réalisé la moyenne la plus proche de celle proposée par les organisateurs : Olivier et Côme Martin, dans une Lancia Fulvia de 1969, ont fait un peu mieux que les quatre équipages ex-aequo à la 2e place.

Dans le peloton de quatre voitures ayant écopé de 50 points de pénalité (contre 30 pour la Lancia), on trouve deux Porsche, la 911 numéro 9 et la 924 numéro 118, mais surtout un superbe Coupé Peugeot 504 V6, celui de François et Benoît Méon (numéro 83), qui date de 1975, et une non moins superbe Lancia Beta Monte-Carlo engagée par Gabriel Valentin et Laurent Bertaut, avec le numéro 86 sur les portières.

Glasgow, 100 ans déjà…

Ils sont repartis lundi de Monaco, comme ils étaient venus, discrètement, au volant d’une vingtaine de voitures anciennes, dont une antique MG en parfait état qui avait disputé le Rallye Monte-Carlo au tout début du siècle dernier.

Ils, ce sont tous les amis britanniques, la plupart écossais, de June et Douglas Anderson, “une bande de copains très attachés à Monaco”, raconte Claude Plasseraud, membre du Comité d’Organisation des épreuves de l’ACM.

Pour fêter le 100e anniversaire du premier départ, à Glasgow, d’un parcours de concentration du Monte-Carlo, les amis étaient partis mercredi dernier. Juste après le départ officiel des cinq concurrents de Glasgow engagés dans le 26e Rallye Monte-Carlo Historique (sur 233 au total). Comme eux, ils ont donc effectué plus de 2000 km pour rallier la Principauté, samedi, et participer à une soirée de gala à l’ACM, en leur honneur.

“La soirée de gala était très sympa, ils avaient tous mis un nœud papillon, ils ont tous reçu des médailles commémoratives de leur périple”, ajoute Claude Plasseraud, membre de l’ACM depuis les années 90. Il n’y a eu que 4 abandons en cours de route, sur un effectif de 25 à la base, car toutes ces voitures sont parfaitement entretenues. Quand ils retrouveront Glasgow, en fin de semaine, ces grands passionnés auront 4.000 km de plus au compteur de leur voiture de collection. Respect.

SR8 : la Sunbeam belge a encore frappé !

La très belle Sunbeam Tiger de 1964 portant le numéro 203, toute rouge, s’était déjà illustrée samedi après-midi dans la SR3 du 26e Rallye Monte-Carlo Historique. Elle est la première voiture à remporter deux spéciales de régularité dans cette édition 2024, grâce au talent évident de son équipage belge, Maxime Castelein et Filip Deplancke.

Cette SR8 avait lieu en Haute-Loire, comme la boucle autour de Saint-Bonnet-le-Froid (SR7), en début d’après-midi. Et le duo Castelein-Deplancke, entre Lalouvesc et Labatie d’Andaure (22,9 km), a fait mieux que deux voitures bien différentes : l’imposante Citroën SM rouge d’Antoine Raymond et Gilles Olivier, encore une fois aux avant-postes, tout comme l’Austin Mini Cooper S des Italiens Giorgio Schon et Francesco Gianmarino.

Tout en haut de la feuille de temps de cette SR8, la dernière de ce dimanche, on a aussi retrouvé l’Alfa Romeo GTV numéro 7 de Picoreau-Béal, ex-aequo à la 4e place avec une Porsche et surtout l’Opel Ascona de Michel Decremer et Jennifer Hugo. L’Opel des Belges, devant la Mini des Italiens et l’Alfa Romeo des deux jeunes Français, c’est le trio de tête de ce rallye dimanche soir. Mais rien n’est joué du tout, car il reste encore 9 spéciales à parcourir jusqu’à mardi soir…

SR7 : au tour de Porsche, devant Lancia

La boucle de Saint-Bonnet-le-Froid a tenu toutes ses promesses, dimanche après-midi, avec des milliers de fans de rallye regroupés dans et autour du célèbre village de Haute-Loire. Tous ont pu apprécier le spectacle et le résultat de la SR7 : une Porsche devant la Lancia des tenants du titre et deux Citroën, une SM et une DS !

Les marques allemandes se succèdent au palmarès des Spéciales de Régularité dans ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique, dans le grand match contre les marques italiennes. Lancia et Alfa Romeo avaient ouvert le bal, mais Opel, samedi, puis BMW, dimanche matin, ont répliqué, imitées par Porsche dans la SR7. Grâce à la 924 des Allemands Jörg Pohlemann et Marc Stoll, qui ont fait mieux que la Lancia Fulvia 1.3 S de Claudio Enz et Cristina Seeberger, le tandem suisse victorieux l’an dernier.

Cinq équipages ont terminé ex-aequo à la 3e place de cette SR7, dont deux dans des Citroën : Antoine Raymond et Gilles Olivier, qui avaient créé la surprise dimanche matin en remportant la SR5 dans leur vénérable SM à moteur Maserati, numéro 63; Damien Ancellin et Paul-Emmanuel Bidault dans une très belle DS23 bleue portant le numéro 35.

Il ne restait plus qu’une Spéciale de Régularité, la SR8, avant de rentrer à Valence pour une nuit de repos bien méritée. Avec toujours les benjamins du rallye, Jules Picoreau et Camille Béal (23 ans tous les deux), bien installés dans le Top 5 à bord de leur Alfa Romeo GTV portant le numéro 7.

SR6 : BMW devant Austin, VW et Volvo

C’était l’un des morceaux de choix de ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique, dimanche en fin de matinée : les 27,7 km de la SR6 entre Freyssenet et Saint-Martial, en plein cœur de l’Ardèche. Et une autre marque s’est imposée, BMW, grâce à la 2002 TI de Laurent Combier et Etienne Berthoin, une voiture de 1969.  

L’équipage français de cette BMW numéro 65 a fait un peu mieux que les Grecs de l’Austin Mini Cooper S numéro 232, datant de 1973, et que la VW Golf GTi d’Eric Mallen et Jean-Louis Rimet, ex-aequo avec la Volvo 161 de 1964 des Allemands Michael et Julius Pan.  Et même si le classement général a un peu bougé, le poste de leader est toujours occupé par les Belges Michel Decremer et Jennifer Hugo, dans leur Opel Ascona aux couleurs de Radio Monte-Carlo.

Une chose est sûre, après la mise en bouche de samedi entre Monaco et Valence, cette édition 2024 a vraiment attiré la grande foule, ce dimanche en Ardèche et en Haute-Loire. Beaucoup de monde partout, dans les villages, au bord des routes, tous âges confondus, pour partager au soleil la passion du rallye à l’ancienne, avec des voitures qu’on peut toucher, des pilotes qu’on peut aborder facilement. Et aucun risque, grâce à l’organisation parfaite et les nombreux commissaires de l’Automobile Club de Monaco.

La Remise… des Prix !

C’était un moment très attendu de ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique : le passage rituel à La Remise d’Antraigues-sur-Volane, ce dimanche vers midi, en plein cœur de l’Ardèche, pour fêter 60 années de fidélité au Rallye Monte-Carlo sous toutes ses formes.

Il y a déjà eu 60 années de petits plats gourmands et chaleureux offerts à 5 générations de pilotes, et donc 3 fois 20 ans de bonne humeur communicative ! Merci à Yves Jouanny et à toute sa famille, bien sûr, et merci pour ces tonnes de tarte aux pommes avalées depuis si longtemps ! D’ailleurs, dans l’entrée de La Remise, il y a toujours une véritable voiture à pédales des années 60, et plus exactement de 1964, pour commémorer l’année d’ouverture de La Remise.

Et comme Yves Jouanny ne recule jamais devant le moindre sacrifice pour marquer son alliance sacrée avec l’Automobile Club de Monaco, une portion de bitume, devant La Remise, a été peinte cette année en rouge et blanc, les couleurs traditionnelles de la Principauté…

SR5 : l’exploit d’une Citroën SM

Personne n’aurait pu le prévoir, mais c’est arrivé dimanche matin dans la SR5 du 26e Rallye Monte-Carlo Historique :  une vénérable Citroën SM de 1972 a pointé à zéro, en ayant respecté parfaitement la moyenne imposée entre Lyas et Pourchères (19,8 km), pour la première spéciale 100% ardéchoise de cette édition 2024.

Les auteurs de cet exploit authentique ? Antoine Raymond et Gilles Olivier, qui sont assez expérimentés pour exploiter parfaitement le fameux moteur V6 Maserati (2,7 litres, 170 CV) de cette belle ancienne. Sur le podium de cette SR5, on trouve aussi un équipage grec, dans une Ford Fiesta XR2 de 1978, et deux équipages français dans des voitures allemandes, ex-aequo à la 3e place : David Arragon et Elodie Soubigou (BMW 320), Xavier Bernard et Werner Blanc (Porsche 924). Quant au leader du classement général après cette SR5 surprenante, c’est toujours le duo belge Decremer-Hugo dans son Opel Ascona.

Juste avant le départ de cette SR5, un contrôle horaire particulièrement festif avait été organisé par la mairie de Privas, en début de matinée.  Un accueil digne de la réputation de convivialité ardéchoise, avec énormément de fans en plein soleil pour saluer et applaudir les quelque 220 équipages encore en lice. Et en partance pour La Remise d’Antraigues-sur-Volane, après la SR6…

 

Saby et Capri, c’est bien reparti !

Les fans craignaient l’abandon, sur problème mécanique, de l’équipage vedette Saby-Giraudet, dans la Ford Capri 2.6l portant le numéro 38. Ils ont d’abord réussi à arriver dimanche devant la mythique devanture de La Remise, à Antraigues sur Volane, et ont pu déguster la célèbre tarte aux pommes de la famille Jouanny, pour le 60e anniversaire de cet arrêt rituel sur la route du Monte-Carlo. Grâce à une réparation de fortune au niveau de sa transmission, la Capri…cieuse pouvait continuer à rêver ! Elle a même terminé, quelques heures plus tard, cette première journée de l’Etape Commune, en ayant bouclé sans encombre les quatre redoutables spéciales organisées en Ardèche et en Haute-Loire, devant une foule record.

“Coup de chapeau à mes mécanos !” a glissé Bruno Saby sous la tente d’arrivée, à Valence, dimanche soir. La réparation du matin, finalement miraculeuse, a en effet permis à la vénérable Capri de retrouver toute sa fougue, avec un nouvel objectif : atteindre mardi la Principauté pour participer à la dernière nuit, dans le Turini. Comme lors de la victoire de Bruno Saby en 1988, en WRC !

Portraits de Passionné(e)s, Part 1

Dans les 221 équipages qui ont pris le départ de Valence dimanche matin, entre 8h00 et 11h40, pour la première partie de l’Etape Commune, il n’y a que des passionné(e)s, dont 15% de femmes, la plupart copilotes. Voici donc une galerie de portraits qui va continuer jusqu’à la fin de ce 26e Rallye Monte-Carlo Historique…

Honneur aux dames, il n’y a qu’un seul équipage 100% féminin dans cette édition 2024. Il est composé de Barbara Hemmerle, venue du Liechtenchtein, et Isabelle Godin, dans une Alfa Romeo GTV de 1975 portant le numéro 100. Elles sont les mieux placées pour fêter dignement les 70 ans de la victoire de Madeleine Pochon et de Lise Renaud dans la Coupe des Dames du Rallye Monte-Carlo, en 1954.

Ils sont un couple à la ville et dans la voiture : Lydia et Olivier Campana, fidèles parmi les fidèles du Rallye Monte-Carlo, roulent cette semaine dans une VW Golf GTi de 1979 ornée du numéro 50. Inutile de préciser qu’ils visent mieux que la Coupe des meilleurs Monégasques !

Enfin, honneur aussi à l’un des grands anciens de cette 26e édition : l’Américain John Buffum a longtemps été le meilleur pilote de l’histoire du rallye US, jusqu’aux exploits à répétition du regretté cascadeur Ken Block. À près de 80 printemps, dans une très belle Ford Escort RS2000 de 1980, John renoue avec le Rallye Monte-Carlo qu’il termina en 19e position… en 1969 !

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