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Un nouveau chapitre pour le Corps des Commissaires de l’ACM
30 juin 2025

Un nouveau chapitre pour le Corps des Commissaires de l’ACM

À l’occasion de la Soirée Blanche organisée le vendredi 13 juin à la Salle des Étoiles du Sporting Monte-Carlo, l’Automobile Club de Monaco a tenu à rendre un hommage appuyé à ses commissaires pour leur engagement sans faille lors des épreuves « piste » de 2025.

Cette soirée a également été marquée par un moment particulièrement émouvant : la passation de pouvoir à la tête du Corps des Commissaires. Après 53 années de service au sein du Club, Jean-Michel Matas a officiellement quitté ses fonctions, qu’il occupait depuis 2015. Salué par une ovation de toute la salle, il fut également décoré de la toute première Médaille du Mérite de l’ACM, remise par le Président Me Michel Boeri, en reconnaissance d’une carrière exemplaire et d’une fidélité indéfectible à l’Institution.

Dans un esprit de continuité et de transmission des valeurs du Club, Christophe Fabri a été nommé Commissaire Général Adjoint en charge du Corps des Commissaires. Sapeur-pompier professionnel de 48 ans, originaire de Menton, il incarne trois générations de commissaires au sein de sa famille. Membre de l’ACM depuis l’âge de 19 ans, il a gravi un à un tous les échelons avec rigueur, passion et un attachement profond à l’« esprit club ». Il occupait jusqu’à présent la fonction de responsable de la formation.

Cette nomination ouvre un nouveau chapitre pour le Corps des Commissaires. L’ACM adresse ses plus sincères remerciements à Jean-Michel Matas pour son engagement exemplaire, et souhaite à Christophe Fabri pleine réussite dans ses nouvelles responsabilités.

Quand Atmos riment avec… Turbos !

Les Formule 1 à moteur turbo pourront participer au 15e Grand Prix de Monaco Historique, en avril 2026. L’évolution des règlements de la FIA va en effet permettre au Comité d’Organisation et de Sélection de l’Automobile Club de Monaco (ACM) de leur réserver une classe spécifique, comme cela était initialement prévu en 2022, lors de l’instauration de la Série G réservée aux monoplaces de F1 ayant couru le Grand Prix de Monaco entre 1981 et 1985.

Les vedettes, en revanche, et pour le plus grand plaisir des nostalgiques de l’âge d’or de la F1, devraient rester les monoplaces à moteur 3 litres. Généralement dotées de V8 Ford Cosworth DFV, dont l’avènement à partir de 1966 a changé fondamentalement l’image et la notoriété de la F1. C’est ainsi qu’un plateau attendu de 80 à 100 voitures dans les Séries D à G, toutes généralement dans un état de conservation parfaite, capables de rouler plus vite qu’il y a cinquante ans dans les rues de Monaco, dans des conditions d’adhérence bien meilleures et en toute sécurité.

Soucieux de préserver l’identité du Grand Prix, les organisateurs ont décidé de conserver la Série A1, réservée exclusivement aux voitures d’avant-guerre, en considérant que les Bugatti (35, 37 et 51) et les Maserati constituent l’ADN de ce Grand Prix de Monaco.

Pour le reste, la série A2 (après-guerre, moteur avant) et la série C (voitures de Sport), sont reconduites sans changement, tout comme les cinq autres plateaux de F1 qui permettent de présenter l’évolution des Grands Prix sur près de 40 ans (de 1946 à 1985). Plusieurs hommages et anniversaires sont déjà prévus, dans le cadre authentique et majestueux du circuit de la Principauté, et plusieurs belles pages de l’Histoire de la course automobile seront tournées, odeurs vibrations et bruits compris, durant cette 15e édition du Grand Prix de Monaco Historique. Flash-back sur les anniversaires à fêter :

Il y a 100 ans (1926), Maserati débutait en course. Au-delà de leur potentielle présence en Série A1 (les modèles éligibles vont des type 26, 26B, 26C, 26M aux 4CL en passant par les 8C, 4CM, V8RI, 8CM, 6C-34, 6CM et 8CTF), les belles et rebelles italiennes concernées en Série A2 sont, outre les 250F (Victorieuses avec Stirling Moss il y a 70 ans (1956) et avec Juan-Manuel Fangio en 1957), les 4CL, 4CLT/48, A6GCM et A6GCM. Dans la Série C, l’ACM espère toujours compter sur la participation de 150S, 250S et 300S.

Il y a 80 ans (1946), sortait la première Gordini imaginée par Amédée, le grand sorcier français d’origine italienne, et il y a 70 ans (1956), c’était la dernière apparition, au Grand Prix d’Italie à Monza, d’une voiture de la marque en championnat. Il faudra attendre Matra, en 1967 à Monaco, pour revoir une voiture bleue en F1.

Il y a 60 ans (1966), la nouvelle règlementation sur les moteurs de F1 (3 litres de cylindrée) entrait en vigueur et permettait à McLaren de débuter en Grand Prix. Avec au volant le fondateur de la marque, Bruce McLaren, vainqueur en 1962 dans une Cooper-Climax régulièrement engagée dans le Grand Prix de Monaco Historique. Six décennies plus tard, l’écurie anglaise, désormais dirigée par Zak Brown, est aux avant-postes de la F1 moderne (Champion du Monde des Constructeurs 2024, une première depuis la fin des années 90). Le palmarès de McLaren à Monaco se passe de tout commentaire : 58 participations, pour 15 victoires, 11 pole positions et 28 podiums ! La dernière victoire de la marque anglaise en Principauté remonte déjà à 2008, grâce à un certain Lewis Hamilton.

Il y a également 60 ans (1966), Guy Ligier débutait dans la discipline reine avec une Cooper… dotée d’un moteur V12 Maserati ! 10 ans plus tard, Il y a 50 ans (1976), Ligier débarquait en F1 comme Constructeur, au GP du Brésil, avec une JS5 à moteur Matra, pilotée par Jacques Laffite, qui est ensuite devenue une JS7 en 1977. Le premier fait de gloire de cette voiture a été une pole position en Italie, sur le circuit de Monza, grâce à la puissance monstrueuse de son moteur V12 français. Cette même année, le jeune Alain Prost, futur quadruple Champion du Monde de F1, a débuté en monoplace (et remporté le Championnat de France de Formule Renault), suite à sa victoire dans le Volant Elf, sur le Circuit Paul Ricard.

Il y a 30 ans (1996), Ligier a remporté, grâce à Olivier Panis, son unique victoire dans un Grand Prix de Monaco, la seule d’une voiture française après-guerre. Ce sera surtout l’ultime succès de Ligier en F1 (9 en tout) avant la revente de l’écurie française à Flavio Briatore, qui l’a ensuite transmise à Alain Prost.

 

Programme prévisionnel

 

Huit Séries – Réservées aux voitures ayant participé à des Courses Internationales et conformes aux règlements en vigueur à la période concernée

SÉRIE A1 – LOUIS CHIRON – Voitures de Grand Prix d’avant-guerre et Voiturettes

Classe 1 :  Voitures de Grand Prix (supérieur à 1500cm3)

Classe 2 :  Voiturettes (inférieur à 1500cm3)

 

SÉRIE A2 – JUAN MANUEL FANGIO – Voitures de Grand Prix à moteur avant, construites avant 1961

Classe 1 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1946 et le 31 Décembre 1953, équipées d’un moteur à compresseur de 1500 cm3 maximum ou d’un moteur sans compresseur de 4500 cm3 maximum

Classe 2 :  Voitures de F2 construites avant le 31 Décembre 1953 dont la cylindrée n’excède pas 2000 cm3 sans compresseur

Classe 3 : Voitures de F1 construites entre le 1er Janvier 1954 et le 31 Décembre 1960 dont la cylindrée n’excède pas 2500 cm3 sans compresseur ou 750 cm3 avec compresseur

Classe 4 :   Voitures hors classes 1-2-3 mais ayant un rapport historique avec celles engagées dans le Championnat du Monde F1 entre 1950 et 1960

 

SÉRIE B – GRAHAM HILL – Voitures de Grand Prix à moteur arrière, 1500, F1 de 1961 à 1965 et F2 de 1956 à 1960

Classe 1 :  F2 construites entre le 1er Janvier 1956 et le 31 Décembre 1960

Classe 2 : Voitures équipées d’un moteur de 4 ou 6 cylindres

Classe 3 : Voitures équipées d’un moteur de 8 ou 12 cylindres

 

SÉRIE C – VITTORIO MARZOTTO – Voitures de Sport à moteur avant de 1952 à 1957

Classe 1 : Voitures dotées d’un moteur de moins de 2L

Classe 2 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à tambour

Classe 3 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à disques

 

SÉRIE D – JACKIE STEWART – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1966 à 1972

Classe 1 : Voitures construites ou ayant participé à des GP de F1 entre le 1er Janvier 1966 et le 31 Décembre 1969

Classe 2 :  Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV

Classe 3 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un autre moteur

 

SÉRIE E – NIKI LAUDA – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1973 à 1976

Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV

Classe 2 : Voitures équipées d’un autre moteur

 

SÉRIE F – GILLES VILLENEUVE – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1977 à 1980

Classe 1 :  Voitures conçues sans effet de sol

Classe 2 :  Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV

Classe 3 :  Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un autre moteur

 

SÉRIE G – AYRTON SENNA – Voitures de Grand Prix F1 de 1981 à 1985

Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur atmosphérique

Classe 2 : Voitures équipées d’un moteur Turbo

 

Monaco, le 11 avril 2025

Une nouvelle ère commence
30 juin 2025

Une nouvelle ère commence

La 28e édition du Rallye Monte-Carlo Historique s’annonce comme un tournant majeur dans l’histoire de l’épreuve. Plus qu’une simple compétition de régularité, ce nouveau millésime introduit des évolutions significatives, tout en conservant l’esprit authentique et populaire qui a fait sa renommée. Dates repensées, sélection élargie de véhicules, six villes de départ, routes fermées : le Rallye Monte-Carlo Historique entre résolument dans une nouvelle ère.

Dates inédites & villes de départ prestigieuses

L’épreuve se déroulera du samedi 31 janvier au samedi 7 février 2026, rompant avec le traditionnel format du mercredi au mercredi. Les concurrents pourront s’élancer depuis l’une des six villes de départ sélectionnées à travers l’Europe :

  • Jeudi 29 janvier : John O’Groats
  • Dimanche 1er février : Bad Hombourg, Barcelone, Milan, Monte-Carlo et Reims

Une sélection de véhicules élargies

Sont éligibles désormais les voitures ayant participé à un Rallye Monte-Carlo entre ses origines et janvier 1986.

Découvrez la liste des modèles concernés

Des nouveautés marquantes également pour les concurrents :

  • Toutes les Spéciales de Régularité se dérouleront sur routes fermées à la circulation* ;
  • Deux moyennes distinctes seront proposées, avec un classement propre à chacune ;
  • Le port du casque homologué C.E. sera obligatoire sur les sections fermées ;
  • La Soirée de Gala sera incluse dans les frais d’engagement ;
  • Droits d’engagement : 6 800 €

Calendrier à retenir

La publication du pré-règlement officiel et l’ouverture des inscriptions sont prévues pour le mercredi 3 septembre 2025.

Le parcours détaillé de cette édition 2026 sera communiqué dans les prochaines semaines. Restez connectés !

Monaco, le 10 juin 2025

*sous réserve des autorisations administratives

Monaco a relancé le championnat !

Le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco 2025, remporté dimanche par Lando Norris (McLaren), a totalement relancé le Championnat du Monde, en plus de susciter un énorme enthousiasme populaire autour des pilotes et notamment le héros local Charles Leclerc (2e).

“Nous n’étions pas très optimistes à cause des difficultés de notre voiture dans les virages lents, cette saison”, a rappelé Leclerc en conférence de presse, “donc prendre la 2e place c’est quand même un bon résultat. Même si je ne pourrai jamais être satisfait d’une 2e place”, a ajouté le pilote Ferrari, très sollicité toute la semaine. Bilan positif également pour son coéquipier, Lewis Hamilton (5e), qui connaît parfaitement le tracé monégasque : “C’est la meilleure voiture que j’ai jamais eue ici à Monaco”.

“A Monaco, on sait que le classement final est souvent le même que celui des qualifications, alors me retrouver ici c’est bien car j’ai eu un début de week-end très compliqué. Je ne me sentais pas à l’aise dans la voiture, j’avais du mal à trouver le bon équilibre”, a expliqué Oscar Piastri, toujours leader du Championnat du Monde sans avoir jamais pu se mêler à la bagarre pour la pole position, samedi, ou la victoire, dimanche.

Trois points d’écart entre Piastri et Norris

La principale conséquence de ce week-end monégasque, 8e manche du championnat 2025, c’est que la course au titre est totalement relancée, à plusieurs niveaux. Non seulement Norris est revenu à trois points de son coéquipier australien, qui a gagné deux fois plus souvent que lui en 2025 (4 victoires à 2), mais l’essentiel est ailleurs. Le jeune Anglais a montré deux fois en 24 heures qu’il était plus costaud que certains le pensaient ou le disaient.

Norris a sorti un chrono formidable au meilleur moment, à la fin de la Q3, pour battre le record de la piste qui tenait depuis 2019 (Lewis Hamilton – Mercedes). Il a enchaîné par un départ parfait, dimanche à 15h00, puis une belle résistance en fin de course alors qu’il était ralenti par Max Verstappen (Red Bull) et que ses gommes Pirelli se dégradaient à vue d’œil.

“J’ai bien vu que Max attendait un drapeau rouge pour gagner et qu’il allait attendre le dernier moment pour changer une deuxième fois de pneus. Je ne pouvais pas rester trop près de lui, donc j’étais sous la menace de Charles. Cela s’est bien passé et c’est une double satisfaction pour moi : avoir signé la pole position samedi et avoir réussi à remporter dimanche ce Grand Prix que je rêvais de gagner quand j’étais petit”, a confié le britannique sur sa 6e victoire en F1, la deuxième de 2025.

Ferrari revient sur Mercedes

L’autre relance du championnat, elle intervient au niveau du Championnat du Monde des Constructeurs, car la Scuderia Ferrari a repris dimanche 28 points à Mercedes, qui a complètement raté son étape monégasque. Et comme Verstappen, si fort soit-il, est le seul pilote à marquer pour Red Bull Racing, chaque week-end, tout reste possible dans la course au titre mondial des écuries, loin derrière McLaren, six victoires en huit courses.

Enfin, dans le combat symbolique pour le titre de meilleur « rookie » (débutant), Isack Hadjar (Racing Bulls) a repris des points au prodige italien Kimi Antonelli. Cinquième sur la grille, grâce à la pénalité d’Hamilton, le jeune Français a pris la 6e place des « autres », à un tour des top teams, et n’a pas fait la moindre erreur, sur cette piste si exigeante qui ne pardonne rien à personne. C’est très encourageant, comme la plupart de tout ce qu’il fait depuis le début de cette saison.

Un mot sur la MGP Fan Zone, pour finir. Elle était pleine à craquer, chaque jour, et des milliers de fans ont vibré, gratuitement, aux exploits des pilotes sur l’écran géant de la Place d’Armes. Pendant ce temps, dans le paddock, de nombreux VIPs ont aussi apprécié leur week-end monégasque, comme Naomi Campbell, Zinédine Zidane, Kylian Mbappé, Antoine Dupont ou encore les hommes d’affaires Bernard Arnault (LVMH) et Jeff Bezos (Amazon). C’était un week-end de sport et de fête illuminé de bout en bout par un soleil radieux.

Il y en aura d’autres, car le contrat du Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, encore une fois parfaitement organisé par l’Automobile Club de Monaco (ACM), dans les coulisses, et superbement géré par ses commissaires bénévoles, sur la piste, a été renouvelé pour plusieurs années.

Rendez-vous du 4 au 7 juin 2026 pour une 83e édition du plus mythique des Grands Prix. Restez connectés pour connaîre les informations concernant l’ouverture de la Billetterie.

F1: Norris en costaud, Leclerc en vain

Il n’a pas craqué, il a résisté jusqu’au bout à Charles Leclerc ! Lando Norris, parti en pole position, a remporté dimanche le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, apportant sur un plateau à McLaren sa première victoire depuis 2008 dans les rues de la Principauté, la 16e au total depuis Alain Prost en 1984.

Charles Leclerc (Ferrari) a tout tenté, jusqu’au bout, pour déjouer les pronostics mais Norris ne lui a jamais donné le moindre espoir, ou la moindre ouverture, et le podium a été complété par un autre pilote McLaren, Oscar Piastri, qui reste en tête du Championnat du Monde.

“C’est un rêve d’enfant que je réalise”, a dit Norris en descendant de sa monoplace orange, avant de monter dans la loge princière pour recevoir une médaille d’or de la part de SAS la Princesse Charlène de Monaco, et le très beau trophée qui voyagera dans une malle haut de gamme designé par LVMH.

Norris pouvait être fier de sa 6e victoire en F1, la deuxième cette saison après Melbourne, lui qui avait très mal vécu les quatre victoires de Piastri en 2025, dont trois d’affilée (Bahreïn, Arabie Saoudite, Miami). Il reprend dix points d’un seul coup à son coéquipier australien et relance totalement le championnat, car il n’y a plus que trois points d’écart entre les deux pilotes McLaren (Piastri 161, Norris 158).

Les fans de Leclerc y ont cru jusqu’au bout, car la Ferrari, en pneus Pirelli medium, a terminé sur les talons de la McLaren, en pneus durs, ralentie jusqu’à deux tours de la fin par Max Verstappen (Red Bull). Le quadruple champion du monde néerlandais, parti 4e, est arrivé 4e en ayant adopté une stratégie différente, basée sur des arrêts les plus tardifs possibles pour changer de pneus et l’espoir d’un drapeau rouge venant interrompre les débats.

Hadjar, 6e pour Racing Bulls

Il n’y en a pas eu, notamment parce que le reste du peloton a longtemps roulé au ralenti derrière Carlos Sainz (Williams), et parce que les Racing Bulls d’Isack Hadjar, qui avait effectué très tôt ses deux arrêts obligatoires, et de Liam Lawson, très constant de bout en bout, n’ont jamais pu en profiter lors d’une sortie de la voiture de sécurité. C’était un pari sur les incidents de course, comme pour Verstappen, mais il n’a pas réussi.

Ce pari a le mérite d’avoir été tenté, et d’avoir entretenu un semblant de suspense, alors que Mercedes n’a rien tenté du tout. George Russell et Kimi Antonelli avaient raté leurs qualifications, ils ont aussi raté leur course, terminée aux 11e et 18e rangs, hors des points. Alors que son ancien leader, Lewis Hamilton, a pris la 5e place au terme d’un nouveau sans-faute, lui qui était parti 7e à cause d’une pénalité pour avoir gêné Verstappen en qualifications, bien malgré lui.

On retiendra de cette 82e édition qu’elle était intense du vendredi au dimanche, et que les deux arrêts obligatoires n’ont absolument rien changé à l’affaire. Ils auraient pu être utiles, pour épicer le show, si la Voiture de Sécurité était sortie des stands. Elle est restée tranquillement garée dans la pitlane, après avoir été très sollicitée toute la matinée, notamment aprè les carambolages des courses de F2 et de Porsche Mobil 1 Supercup. Et tout le monde se retrouvera dès la semaine prochaine à Barcelone, pour la 9e manche de cette saison 2025.

Charles Leclerc récompense un Commissaire de l’ACM

En marge du Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, le pilote de la Scuderia Ferrari a remis un trophée au bénévole de l’année, remis à Jean-Luc Filippi. Ce Commissaire a été félicité pour l’ensemble de son action au sein de l’Automobile Club de Monaco (ACM). 

On le surnomme le Doc, mais aussi le Professeur Tournesol. Depuis plusieurs décennies, Jean-Luc Filippi œuvre sur les différentes épreuves de l’ACM, tantôt sur la route des Rallyes Monte-Carlo, tantôt en bord de piste. Mais pas que. Il est notamment l’inventeur de la Crash Training Car (CTC), une monoplace de haute technologie programmée pour entraîner les Commissaires lors du traditionnel stage d’entraînement avec l’aide de l’Intelligence Artificielle.

Ce bénévole, très apprécié de ses pairs, a été nommé bénévole de l’année et s’est vu remettre un trophée designé par le créateur d’Antoine le Pilote, Yvon Amiel. Et qui d’autre que le héros local, Charles Leclerc, pour lui transmettre cette figurine ?

La petite cérémonie s’est déroulée en présence du pilote monégasque et de Jean-Luc Filippi, juste avant la parade des pilotes, à 13h. Un moment chaleureux, qui restera dans la mémoire du Doc, qui réfléchit certainement déjà à sa prochaine invention pour venir en aide à l’Automobile Club de Monaco.

Photo © Steve Domenjoz/F1

Porsche : de Haan vainqueur, Ghiretti sur le podium
30 juin 2025

Porsche : de Haan vainqueur, Ghiretti sur le podium

Comme plus tôt dans la matinée en F2, les pilotes de la Porsche Mobil 1 Supercup, la seule et unique catégorie monotype du week-end, ont vu leur course interrompue quelques secondes après le départ. Un carambolage impressionnant, provoqué par l’accrochage entre Marvin Klein (Lechner Racing) et Keagan Masters (Ombra Racing), juste après le virage de Sainte Dévote, a nécessité l’intervention des commissaires et des techniciens du circuit.

Cette troisième course de la journée, la dernière de la matinée avant le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, prévu à 15h00, aurait dû durer 17 tours. Il n’en a rien été puisqu’à la suite d’une neutralisation d’une vingtaine de minutes, les concurrents ont vu leur deuxième manche de la saison écourtée.

La faute à un nouveau carambolage, comme lors de la course principale de F2, provoqué par l’accident entre Marvin Klein et Keagan Masters, juste après le virage de Sainte Dévote. Dans leur accident, les deux pilotes ont entraîné deux autres victimes collatérales : les Néerlandais Wouter Boerekamps (GP Elite) et Jaap van Lagen (Proton Huber Competition).

Après une interruption de près d’une demi-heure, permettant aux commissaires de piste de faire leur travail rapidement et aux techniciens de l’entreprise monégasque Polymétal de réparer le rail endommagé par le choc, les bolides de la marque allemande ont repris la piste derrière la voiture de sécurité, pour un départ lancé.

Il ne leur restait que 3 tours de course, avant que le drapeau à damier ne soit abaissé, pour permettre à la parade des pilotes de F1 de ne pas prendre le moindre retard. Logiquement, le Néerlandais Robert de Haan (BWT Lechner Racing), parti en pole position, s’est imposé devant l’Allemand Theo Oeverhaus (Proton Huber Competition) et le jeune Français Alessandro Ghiretti (Schumacher CLRT), tous rescapés du chaos du 1er tour. “Une victoire est une victoire”, a dit le vainqueur, très heureux, sur sa radio de bord.

F2 : Crawford, le hold-up parfait …

Jak Crawford a réalisé le hold-up parfait, dimanche, à la fin de la Course Principale du Championnat FIA de Formule 2, grâce à un coup stratégique de son équipe française, DAMS Lucas Oil. Et le Britannique a battu le champion en titre de Formule 3, l’Italien Leonardo Fornaroli (Invicta Racing), principal bénéficiaire du carambolage du premier virage, à Sainte Dévote, provoqué par le leader du championnat, l’Irlandais Alexander Dunne (Rodin Motorsport).

Le podium a été complété par le fils de Juan Pablo Montoya, prénommé Sebastian (Prema Racing), sous les yeux de son papa, ex-vainqueur en F1 chez Williams et McLaren (94 GPs disputés, 7 victoires, 13 pole positions, 12 meilleurs tours). Le gamin a de qui tenir et il est surtout sorti indemne du carambolage du 1er tour, provoqué par une attaque inconsidérée de Dunne sur le Français Victor Martins (ART GP), qui était mieux parti que lui depuis la première ligne.

L’Irlandais ne l’a pas supporté et a harponné le Français, provoquant un carambolage XXL et surtout une interruption de 45 minutes avant que la course puisse reprendre, vers 10h30, derrière la voiture de sécurité, pour 30 minutes seulement au lieu d’une heure, la durée prévue à l’origine. Fornaroli, reparti en tête, pensait bien avoir course gagnée jusqu’à un dernier incident lourd de conséquences. Le Suédois Dino Beganovic (HiTech) a tiré tout droit dans le rail de sécurité, au Casino, et la voiture de sécurité est encore sortie, provoquant une ruée dans les stands. Et Crawford, qui s’était déjà arrêté plus tôt, a profité de l’aubaine pour rafler une victoire inespérée, devant Fornaroli et Montoya.

Au classement du championnat, Crawford opère une jolie remontée, jusqu’à la 5e place très provisoire, même si la moitié des points seulement ont été distribués car la course n’a duré qu’une demi-heure, au lieu d’une heure. De quoi consoler un peu Martins, qui n’a jamais eu de chance en Principauté. Le leader est désormais un autre pilote britannique, Luke Browning (70 points), devant Dunne (65) et Fornaroli (64).

F1: Hamilton 7e sur la grille de départ…
30 juin 2025

F1: Hamilton 7e sur la grille de départ…

La pénalité de 3 places est tombée hier soir, plus de deux heures après la fin d’une séance de qualifications à suspense : Lewis Hamilton (Ferrari) partira sur la 7e place de la grille de départ (au lieu de la 4e, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc), ce dimanche à 15h00, pour le Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, 82e édition. La direction de course a en effet jugé que le pilote Ferrari, alors au ralenti dans le virage de Massenet, juste avant le Casino de Monte-Carlo, avait gêné Max Verstappen (Red Bull), lancé dans un tour rapide, pendant les qualifications, samedi après-midi.

Le règlement a été appliqué à la lettre, sans exception ou dérogation possible, même si le septuple champion du monde n’a pas forcément cherché à nuire à son successeur au palmarès, quatre fois de suite, et même si son ingénieur ne l’a pas informé correctement sur le fait que Verstappen était dans un tour lancé, et donc rapide.

Conséquence directe de cette sanction, c’est justement Verstappen qui grimpe sur la 2e ligne aux côtés d’Oscar Piastri (McLaren), le leader du championnat 2025. Avec sur la 3e ligne le Français Isack Hadjar (Racing Bulls) et à ses côtés un autre Champion du Monde, Fernando Alonso (Aston Martin). Un autre pilote a été lourdement sanctionné samedi : Lance Stroll (Aston Martin), avec un total de quatre places perdues : une pour avoir gêné Charles Leclerc vendredi aux essais libres, et trois pour avoir gêné Pierre Gasly (Alpine) samedi en qualifications. Le Canadien partira 19e.

Conséquence indirecte de cette pénalité, les stratégies de course vont être encore plus décalées pour certains pilotes, dont Hamilton, repoussé sur la 4e ligne. Il est fort probable que Ferrari joue la carte d’un arrêt prématuré pour l’Anglais, histoire de brouiller les cartes et de faire gamberger les stratégistes de McLaren. Et les fans vont se régaler, avec deux arrêts obligatoires dans les stands, sans compter les sorties probables de la voiture de sécurité, comme souvent dans les rues de la Principauté. Comme on dit outre-Manche, « wait and see »…

F3 : Tsolov sans rival, devant Bilinski et Boya

Le Bulgare Nikola Tsolov (Campos Racing), parti en pole position, a remporté dimanche la Course Principale de Formule 3, sans douter un seul instant, au Formula 1 TAG Heuer Grand Prix de Monaco, vingt ans après le succès de Lewis Hamilton, le septuple champion du monde.

Membre du Red Bull Junior Team, Tsolov a devancé le Polonais Roman Bilinski (Rodin Motorsport), qui ne l’a jamais menacé, et l’Espagnol Mari Boya (Campos), harcelé pendant 27 tours par le Britannique Callum Voisin (Rodin Motorsport), qui finit au pied du podium.

Tsolov s’est échappé deux fois en tête, portant son écart à 8 secondes, dans un premier temps, avant une période de Voiture de Sécurité virtuelle, puis il est reparti à l’attaque et a fini avec 7 secondes d’avance sur Bilinski, qui était à côté de lui sur la première ligne. Il avait remporté l’an dernier la Course Sprint de Formule 3, donc c’est sa deuxième victoire en Principauté, à 18 ans seulement.

L’Allemand Tim Tramnitz (MP Motorsport) n’a jamais pu se mêler à la lutte en tête (5e) et le leader du championnat, le Brésilien Rafael Camara (Trident) a terminé dans le rail, à la Piscine, avec une roue arrière droite arrachée, une course anonyme dans le gros du peloton. Il est toujours en tête du classement général mais son avance a fondu ce week-end sur Tramnitz et Tsolov.

Côté français, Alessandro Giusti (MP Motorsport), parti en pole position samedi de la Course Sprint, mais seulement 4e, a profité des nombreux incidents d’une course émaillée par les drapeaux jaunes pour prendre une 10e place bien méritée. Quant à son compatriote Théophile Naël (Van Amersfoort), il se consolera de sa 22e place (sur 30 partants) avec le meilleur tour en course. Une fois de plus, les Commissaires de l’ACM, à la réputation mondiale, ont été très efficaces et très rapides, ce qui a permis d’éviter un drapeau rouge pendant les 45 minutes de cette course très matinale et très agitée.

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