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Grand Prix de Monaco Historique 2024 : Présentation   –   Billetterie Officielle : Réservez vos billets dès maintenant   –   Monaco E-Prix 2024 : Revivez l’épreuve

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Course E: Hall bat Werner, McLaren devant Lotus

C’était un duel très attendu et le Britannique Stuart Hall, dans une McLaren M23 de 1973 (ex-Jody Scheckter), a remporté la course de la Série E « Niki Lauda », soit sa deuxième victoire de la matinée.

Parti en pole position, Hall a résisté jusqu’au bout à la Lotus 76 noir et or (ex-Ronnie Peterson) pilotée par l’Allemand Marco Werner, triple vainqueur des 24 Heures du Mans. Placé en première ligne, Roberto Moreno, l’ex-pilote Benetton F1, a un peu anticipé le départ, dans sa Lola T370 de 1974 aux couleurs de l’écurie Embassy de Graham Hill, puis il a été pénalisé de dix secondes.

Le podium a donc été complété par l’inévitable Michael Lyons, engagé dans une McLaren M26 (ex-James Hunt). Dans le peloton, le spectacle a été assuré par les superbes Shadow de Max Smith-Hilliard, Gregor Fisken et Jean-Denis Delétraz (ex-Jean-Pierre Jarier), en bagarre pendant toute la course (17 tours) avec la Lotus 77 (ex-Peterson) de Nick Padmore et la Penske PC3 (ex-John Watson) de Matthew Wrigley.

Course D: Hall gagne, McLaren devant Surtees et Matra

Dans la course de la Série D « Jackie Stewart », le Britannique Stuart Hall est parti en pole position dans sa McLaren M19A blanche parrainée à l’époque par la firme de cosmétiques Yardley.

Cette superbe monoplace avait déjà gagné dans les rues de la Principauté en 2016, aux mains du même Stuart Hall. Elle n’a pas pris une ride et a seulement été devancée au premier virage par la Matra MS120C de Jordan Grogor. Mais le Sud-Africain basé à Dubaï a ensuite été pénalisé de dix secondes pour avoir anticipé le départ, mais cette sanction ne l’a pas empêché de monter sur le podium. Principal bénéficiaire de l’aubaine, Michael Lyons, 4e sur la grille, a terminé 2e dans sa Surtees TS9, après avoir profité aussi de l’abandon de la BRM P153 (ex-Pedro Rodriguez) du Mexicain Esteban Gutierrez, brutalement immobilisée à la chicane de la sortie du tunnel, pour une raison purement mécanique.

Course A2: Claudia Hürtgen, joker de luxe

Invitée surprise dans la Série A2 « Juan Manuel Fangio », Claudia Hürtgen a remplacé samedi matin Alex Birkenstock, rentré chez lui pour raisons familiales, au volant de la Ferrari 246.

En découvrant cette voiture de 1960, elle a fait sensation et réussi le meilleur temps des qualifications. Partie en pole dimanche, elle a résisté pendant toute la course à la Tec-Mec F415 de Tony Wood, une voiture de 1959 à moteur avant, comme sa Ferrari. Une course interrompue à un tour de l’arrivée par un drapeau rouge consécutif à un « empilage » de Lotus au virage Antony-Noghès. Le podium a été complété par l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta (Maserati 250F).

Déjà victorieuse au Grand Prix de Monaco Historique en 2000, lors de la 2e édition, Mme Hürtgen est double championne d’Allemagne en voitures de tourisme (DTM Challenge, 2003 et 2004) et a remporté les 24 Heures de Dubaï en 2011. Elle vient de relancer sa carrière en rejoignant l’équipe Abt-Cupra en Extreme E, la nouvelle catégorie réservée aux SUV électriques dans des lieux insolites. Sacrée pilote !

Course A1: Mark Gillies fait gagner ERA

Deuxième course du jour et deuxième victoire américaine: dans la Série A1 « Louis Chiron » réservée aux voitures de Grand Prix et aux voiturettes d’avant-guerre, Mark Gillies, parti en pole position dans son ERA R3A de 1934, s’est fait doubler dès le premier virage, à Sainte-Dévote, par Nicholas Topliss dans une autre ERA, une R4A de 1935.

Le Britannique filait vers la victoire quand, à deux tours du drapeau à damier, il a crevé son pneu arrière gauche en touchant la Riley Dobbs de Thierry Chanoine à qui il prenait un tour. En haut de la montée du Casino, il a dû garer sa voiture. Gillies a été accompagné sur le podium par le Suisse Anthony Sinopoli (Maserati 6CM/4CM de 1936) et surtout par Patrick Blakeney-Edwards (Frazer-Nash de 1935), auteur d’un départ d’anthologie qui lui avait permis de remonter de la 12e place sur la grille à la 4e au premier virage. Et donc la 3e après l’abandon de Topliss.

Course B : Ferrari ouvre le bal, Colasacco récidive

Joe Colasacco avait déjà gagné à Monaco, en 2004, lors du 4e GP de Monaco Historique.

L’Américain a récidivé dimanche matin, dans la Course B « Graham Hill », réservée aux monoplaces à moteur 1500cc des années 1961 à 1965, en partant de la pole position, après une bagarre acharnée contre la Lotus 21 de Mark Shaw.

Dans sa Ferrari 1512 de 1964 (ex-Surtees et Bandini), il a d’abord pris un très bon départ, menant son affaire de main de maître, mais c’était sans compter sur la résistance de Shaw. Le Britannique n’a eu besoin que d’une tentative à l’entame du 8e tour pour réussir à doubler son rival, mais la bataille ne s’est pas arrêtée là. Pressé par la Ferrari numéro 4, Shaw a trop retardé son freinage à Sainte Dévote et sa monoplace verte est venue s’encastrer dans les barrières Tecpro. Fin de l’histoire. Sur le podium, Joe Colasacco a été rejoint par Christopher Drake, auteur d’une course tranquille dans sa Cooper T71/73, et Andrew Beaumont, qui a sauvé l’honneur de Lotus dans sa Type 24.

Verstappen en visite

Le Champion du Monde de Formule 1, Max Verstappen, résident monégasque, a fait une petite promenade dans les stands du Grand Prix de Monaco Historique samedi après-midi, avant le coup d’envoi des qualifications de la Série G, la dernière du jour. Il a passé un long moment dans le stand de son compatriote Frits van Eerd, engagé dans une Williams FW08C de 1983 (ex-Keke Rosberg). Il semblait parfaitement reposé de son week-end triomphal à Miami, conclu par sa troisième victoire de la saison. Il sera de retour en Principauté à la fin du mois…

Lotus : un tour d’honneur pour Colin Chapman

Pour rendre hommage à Colin Chapman, le fondateur de Lotus, 40 ans après sa disparition, les organisateurs du Grand Prix de Monaco Historique ont lancé samedi pour un tour de piste mémorable les 34 voitures de la marque mythique présentes pour cette 13e édition, après une séance photo autour de Clive Chapman, le fils de Colin, et de plusieurs héritiers de l’ingénieur le plus génial de toute l’histoire de la F1.

C’était un moment de grâce, un de plus, sur ce circuit de Monaco où Lotus a si souvent triomphé: 7 victoires dans le GP le plus glamour du calendrier, entre les deux succès initiaux de Stirling Moss (1960, 1961) et le dernier, entré dans les annales car signé par l’inégalable Ayrton Senna en 1987, avec dans son dos un moteur Renault. « C’est formidable de voir comment l’Automobile Club de Monaco souhaite honorer la mémoire de mon père« , disait Clive Chapman vendredi dans le paddock, devant la tente de son écurie Lotus Classic Cars.

Série G : Werner en pole, comme prévu

Il n’y a pas eu de suspense et l’Allemand Marco Werner, dans sa Lotus 87 de 1982, n’a pas été inquiété en qualifications de la Série G, baptisée « Ayrton Senna » et réservée aux F1 produites entre 1981 et 1985, mais sans les monoplaces à moteurs turbo, trop puissantes et trop compliquées à gérer sur un week-end de courses historiques. Triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Werner a finalement devancé d’une seconde le Britannique Michael Lyons, dans sa Lotus 92 de 1983. La troisième place sur la grille revient à David Shaw, dans son Arrows A4 de 1982 aux couleurs des céramiques italiennes Ragno. L’Américain Ken Tyrrell, homonyme du célèbre « Oncle Ken » des années 70, est rentré dans le Top 10, au volant de sa… Tyrrell 011 victorieuse à Detroit en 1983, avec Michele Alboreto au volant.

Série C : la Cooper de Wakeman en pole, devant les Maserati

En début d’après-midi, à l’heure du café et de la sieste, de très belles voitures sont sorties du paddock pour lancer l’après-midi sur des bases élevées, avec en tête Frederic Wakeman, dans sa Cooper Jaguar T38 Mk2 de 1955. Le Britannique a signé le meilleur temps de la Série C « Vittorio Marzotto« , synonyme de pole position dimanche, en devançant deux Maserati 300S pilotées par l’Autrichien Lukas Halusa et l’Espagnol Guillermo Fierro-Eleta, vainqueur de deux courses l’an dernier. Le quatuor de tête a été complété par Niklas Halusa, le frère de Lukas, dans une Jaguar D-Type de 1954.

Série F : Griffiths en pole position

Grand favori de la Série F, Michael Lyons a dû s’avouer battu, à la dernière minute des qualifications, dans sa très belle Hesketh 308 bleue aux couleurs du magazine Penthouse.

Il a longtemps détenu le meilleur chrono mais c’est finalement Miles Griffiths, dans une Fittipaldi jaune de 1977, qui a raflé la mise en 1:30.653 (contre 1:30.820 pour Lyons), dans son dernier tour avant que s’abaisse le drapeau à damier de cette séance de haute volée. Les pilotes britanniques ont brillé, comme aux essais libres de vendredi, puisque derrière Griffiths et Lyons, on retrouve Michael Cantillon (4e), dans sa Tyrrell 010 ex-Alboreto, encadré par les Williams FW06 de David Shaw (3e) et FW07 de Mark Hazell (5e).

La Shadow DN8 américaine de Jamie Constable avait percuté en début de séance l’Arrows de Frédéric Lajoux. Elle est repartie, mais pas celle du Monégasque, qui partira dimanche en fond de grille.

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