Le Danois Frederik Vesti (Prema Racing), actuellement 2^e du Championnat de Formule 2, partira en pole de position pour la course longue (42 tours) du Grand Prix de Monaco, dimanche matin à 10h45, après avoir signé le meilleur temps vendredi après-midi dans son groupe de qualification.

Deux pilotes français, Théo Pourchaire et Victor Martins (ART GP), champion de F3 l’an dernier, seront de sérieux rivaux pour Vesti. Le Grassois, leader du championnat, a réussi le 2^e chrono du Groupe B des qualifications, à 52 millièmes seulement de Vesti. Il partira donc en 2^e ligne. Et Martins, membre de la filière de pilotes Alpine, a été le plus rapide du Groupe A. Il sera donc en 1^ère ligne, juste à côté de Vesti.

La demi-séance du Groupe A a été interrompue par l’accident d’Arthur Leclerc. Un gros choc au virage Anthony-Noghès dans lequel le pilote monégasque a bien abîmé sa monoplace de l’écurie DAMS. Le frère de Charles devra donc se contenter du 10^e chrono, sans avoir pu l’améliorer, et donc de la 10^e ligne sur la grille de départ, l’autre côté étant réservé aux pilotes du Groupe B. Il aura devant lui un autre Français, Isack Hadjar (Hi Tech), auteur du 5^e chrono.

Un autre drapeau rouge, à deux minutes de la fin, a été provoqué par la sortie de piste de l’Indien Jehan Daruvala (MP Motorsport), alors 4^e de la séance. Il a empêché Jack Doohan (Invicta Virtuosi), très énervé en rentrant aux stands, de boucler un tour rapide qui aurait pu lui permettre, peut-être, de devancer Martins en toute fin de séance.

Le Groupe B est alors entré en piste, avec les pilotes portant des numéros de course impairs. Notamment le favori du week-end et leader du championnat, Pourchaire, qui était resté un peu en retrait lors des essais libres jeudi.

Le duel avec Vesti a été très animé et c’est finalement le Danois, grâce à un chrono de 1:21.053, qui partira en pole position dimanche matin. C’est sa deuxième pole position cette saison. Personne n’a pu faire mieux que lui en fin de séance car un drapeau rouge a été provoqué, à deux minutes de la fin, par la sortie de piste de Clément Novalak (Trident), sans gravité pour le pilote.

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