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Un quizz inédit entre pilotes et influenceurs !

Les 8e et 9e éditions du Monaco E-Prix auront marqué les esprits ! Un véritable succès populaire qui aura su attirer un nouveau public. Et quoi de mieux qu’un Quizz pour se replonger dans ce week-end d’exception !

L’Automobile Club de Monaco vous propose un format inédit : un quizz en 3 manches opposant deux équipes composées de deux pilotes du championnat du monde ABB FIA de Formule E et deux créateurs de contenu. 

Découvrez l’Electric Quizz !

Pour prolonger le plaisir de ces 8e et 9e éditions réussies de A à Z, les fans de sport automobile peuvent, dès à présent, visionner cette vidéo inédite d’une vingtaine de minutes. Son concept ? Réunir pilotes et influenceurs le temps d’un quizz mémorable à retrouver exclusivement sur la chaîne YouTube de l’Automobile Club de Monaco.

Au programme de ce contenu : 3 manches de questions sur la Formule E, la Principauté et de culture générale afin de départager les deux équipes : Nico Müller (Andretti) et Edoardo Mortara (Mahindra) sont associés à Idreau et LucasParleF1 pour affronter Stoffel Vandoorne (Maserati) et Norman Nato (Nissan), alliés à Depielo et Seb Delanney.

Qui remportera ce quiz, présenté par Alexandre Khaldi, et placé sous le signe de la bonne humeur, de la rigolade et même de la mauvaise foi ? Réponse après visionnage…

Les Brèves du 9e Monaco E-Prix

Des vedettes sur les grilles de départ et dans la pitlane, un palmarès bien garni pour le 10e anniversaire de la Formule E à Monaco, ce week-end de courses électriques sur un circuit mythique n’a pas été épargné par la météo, mais il est allé à son terme sans encombre et s’est conclu par la très belle victoire d’un authentique champion, le Suisse Sébastien Buemi.

Pluie de stars sur la grille de départ

Invités par le promoteur de la Formula E ou par l’Automobile Club de Monaco (ACM), de nombreux VIPs ont passé le week-end en Principauté, pour assister aux 8e et 9e éditions du Monaco E-Prix. En plus de quelques influenceurs amateurs de sport auto, comme Depielo, Idreau, LucasParleF1, rebaptisé LucasParleFE pour l’occasion, et l’Ecossais Sebastian Melrose, les fans ont pu croiser, au hasard de la pitlane ou de la grille de départ, les acteurs Idris Elba (The Wire, Thor, Luther), Tom Felton (Harry Potter), David Harewood (Homeland, Supergirl), Emmet J. Scanlan (Peaky Blinders) et Lucien Laviscount, qui joue Alfie dans « Emily in Paris ».

Les grands sportifs, nombreux à résider à Monaco, n’étaient pas en reste, puisque Sir Christopher Froome, le cycliste le plus médaillé du Royaume-Uni, est venu assister à la course de samedi, imité par le rallyman Takamoto Katsuta, avec son fils sur les épaules. Les tennismen Alexandre Zverev, 2e joueur du monde, et Hubert Hurkacz, membre éminent du Top 30 mondial, sont venus eux aussi en voisins. Ainsi que le grand buteur ukrainien Andrei Chevtchenko, ancien joueur vedette du Dynamo Kiev et de l’AC Milan, désormais président de la fédération de football de son pays.

Dimanche, on a aussi pu voir, S.A.S. la Princesse Charlène de Monaco sur le podium de la Loge Princière, ainsi que l’ancien pilote de F1, David Coulthard, victorieux deux fois à Monaco (2000, 2002) et reconverti en consultant pour la chaîne de télévision officielle de la Formule E.


Dix ans de Formule E, le palmarès…

A l’occasion du 10e anniversaire de l’arrivée de la Formule E à Monaco, quelques statistiques sortent du lot. En comptant les deux derniers E-Prix, la Formule E a connu 7 vainqueurs en 9 éditions monégasques, dont un seul triple vainqueur à ce jour, Sébastien Buemi (2015, 2017, 2025). Sur ses 14 victoires en Formule E (record absolu), le Suisse en a remporté trois en Principauté.

Les autres lignes du palmarès ont été remplies par le Français Jean-Eric Vergne (2019), seul et unique double champion FIA de Formule E, les Kiwis Nick Cassidy (2023) et Mitch Evans (2024), auteurs d’un doublé retentissant l’an dernier (Evans devant Cassidy), le Portugais Antonio Félix da Costa (2021), le Belge Stoffel Vandoorne (2022) et donc le Britannique Oliver Rowland, victorieux samedi du 8e Monaco E-Prix. Soit quatre Champions du Monde au total – Buemi, Vergne, da Costa et Vandoorne – sur 7 pilotes victorieux.

Pendant cette période, six écuries se sont partagé les lauriers : deux à forte dominante française, e-dams Renault et DS Techeetah, avec deux succès chacune, deux équipes britanniques, Envision (ex-Virgin), avec deux victoires aussi, grâce à Buemi ce dimanche, et Jaguar TCS, ainsi qu’une allemande (Mercedes-EQ) et une japonaise (Nissan), grâce à Rowland ce samedi.

Triplé E-storique de Buemi !

Sébastien Buemi (Envision Racing) est entré dans l’histoire du Monaco E-Prix en remportant dimanche la 9e édition de la manche la plus prestigieuse du Championnat du Monde FIA ABB de Formule E. Car c’est sa 3e victoire en Principauté au terme d’une course parfaitement maîtrisée, dans des conditions très délicates (piste mouillée au départ, séchant par la suite), qu’il avait pourtant démarrée en 8e position sur la grille.

« Je pensais que je ne gagnerais plus jamais (en FE), et que mon total de victoires allait rester à 13. Pour gagner, il faut de la réussite et une bonne voiture, c’était mon cas aujourd’hui. C’était très difficile en début de course, mais notre stratégie a fonctionné, en utilisant l’Attack Mode aux meilleurs moments, et à la fin j’ai pu creuser l’écart », a dit le vainqueur du jour avant de monter sur le podium de la loge princière où S.A.S. la Princesse Charlène de Monaco lui a remis le trophée qu’il n’attendait plus, mais espérait tant.

Buemi, l’un des premiers champions FIA de Formule E, au tout début de cette discipline révolutionnaire et innovante, ne s’était plus imposé depuis la manche de New York en 2019. Depuis, il a changé d’écurie, rejoignant l’ex-team Virgin, et attendu patiemment que les planètes s’alignent à nouveau. C’est arrivé ce dimanche, sous un ciel couvert, et il a gagné en utilisant, au moment idéal, son Attack Mode pour déposer Oliver Rowland (Nissan) après la chicane du Port, puis Nyck de Vries (Mahindra) dans la montée d’Ostende.

L’histoire retiendra que Buemi est passé sous le drapeau à damier avant Rowland, vainqueur samedi du 8e Monaco E-Prix et parti en pole position pour cette 9e édition, avec à ses côtés de Vries, son dauphin de la veille. Et que le podium a été complété par Nick Cassidy (3e), auteur d’une remontée formidable depuis la 14e place sur la grille, dans sa Jaguar. Un Kiwi très heureux de ce troisième podium consécutif à Monaco, après sa victoire en 2023 et sa 2e place de 2024, derrière son coéquipier Mitch Evans.

Rowland audacieux, puis prudent

Cette course a longtemps été menée par Jean-Eric Vergne (DS Penske), mais le Français a été emporté dans la tourmente de la mi-course, quand le peloton de tête s’est bagarré à grands renforts d’Attack Mode, et quand Rowland a failli tout perdre en tentant deux manœuvres très audacieuses à la chicane du Port, d’abord face à de Vries, puis face à Vergne. Ses passages en force ne lui ont rien rapporté de concret, alors en fin de course, ayant épuisé son crédit d’Attack Modes, le Britannique est resté à bonne distance de Buemi et s’est contenté d’assurer des points au championnat.

« Je me suis réveillé de très mauvaise humeur ce matin, je ne sais pas pourquoi, et je me suis dit que si je repartais avec dix points de plus, après ma victoire de samedi, ce serait très bien. Je n’étais pas assez rapide en EL3, mais je voulais vraiment prendre des points en course. Quand je me suis retrouvé derrière JEV (Jean-Eric Vergne), j’étais impatient, car je pensais qu’il ralentissait volontairement tout le peloton. Après avoir coupé la chicane, j’ai pensé à rendre ma place, pour ne pas prendre une pénalité de 5 secondes, mais quand j’ai vu toutes les voitures qui étaient dans mon rétroviseur, j’ai changé d’avis », a raconté Rowland, en souriant.

Le Britannique repart de Monaco avec 46 points de plus que vendredi, dans sa combinaison de leader du Championnat du Monde FIA ABB de Formule E, et une avance très confortable sur les pilotes de l’écurie TAG Heuer Porsche : 115 points au total, contre 67 pour Antonio Félix da Costa et 66 pour Pascal Wehrlein, qui ont tous les deux raté leur week-end en Principauté. Il reste encore neuf courses à disputer et Rowland a déjà remporté trois courses sur sept. Le prochain rendez-vous de la Formule E est fixé à Tokyo, dans 15 jours. Il y aura encore deux courses, sur les terres de Nissan…

Oliver Rowland en pole position !

La météo a complètement rebattu les cartes et au bout du suspense, après des Qualifications tronquées par l’absence de finale et intégralement disputées sur piste mouillée, c’est le grand vainqueur de samedi, Oliver Rowland (Nissan), qui partira en pole position du 9e Monaco E-Prix, à 15h04, avec à ses côtés Nyck de Vries (Mahindra), qui avait pris la 2e place samedi…

La finale des Qualifications n’a pas eu lieu car les deux pilotes DS Penske, Jean-Eric Vergne et Maximilian Günther, ont tous les deux coupé la chicane du Port pendant leur combat fratricide en demi-finale. Temps annulés, et donc aucun des deux qualifié pour la finale. De quoi satisfaire Rowland qui avait failli tout perdre dans sa demi-finale, en tirant tout droit à Sainte Dévote. Mais comme de Vries venait de faire la même chose, quelques secondes plus tôt, en mettant plus de temps à reprendre la piste, c’est bien le Britannique qui partira en pole position dimanche après-midi.

Avant ces deux derniers rebondissements qui présagent d’un duel acharné en course, entre le leader actuel du Championnat du monde ABB FIA de Formule E (3 victoires en 6 courses) et le Champion du Monde 2022, trois pilotes seulement, sur les huit entrés dans le tableau final des qualifications samedi, avaient obtenu le droit de viser la pole position: Rowland et de Vries donc, mais aussi Dan Ticktum (Cupra Kio), qui avait brillé aux essais libres samedi matin (meilleur temps des deux séances) mais n’avait pu finir que 7e de la course.

Juste avant le début des qualifications, une grosse averse, annoncée par les météorologues, a rendu les conditions d’adhérence particulièrement délicates, en pneus Hankook mixtes, les mêmes pour piste sèche ou mouillée. Et alors qu’il pensait pouvoir prendre sa revanche de samedi (20e), en ayant bien commencé ce dimanche par le meilleur chrono des Essais Libres 3, Mitch Evans, le Kiwi de chez Jaguar et vainqueur l’an dernier en Principauté, s’est fait éjecter dans le Groupe 1 (9e), tout comme Lucas di Grassi (Lola-Yamaha ABT) et Norman Nato, le coéquipier de Rowland chez Nissan.

A la fin de la deuxième demi-séance, réservée aux 11 pilotes du Groupe 2, interrompue pendant de longues minutes par un crash de Sam Bird (NEOM McLaren) à Sainte Dévote, trois anciens champions du monde ont sauvé la mise, in extremis, dans les dernières secondes : Sébastien Buemi (Envision), Jean-Eric Vergne (DS Penske) et Stoffel Vandoorne (Maserati), accompagnés par Maximilian Günther (DS Penske).

Ils ont donc rejoint Rowland, de Vries et Ticktum, mais aussi Antonio Félix da Costa (TAG Heuer Porsche), tous sortis du Groupe 1. Contrairement aux éliminés de marque de cette matinée à suspense : Pascal Wehrlein (TAG Heuer Porsche), le Champion du Monde en titre, et le deuxième pilote Jaguar, Nick Cassidy, ou encore le poleman de samedi, Taylor Barnard (NEOM McLaren), et Jake Dennis (Andretti), l’autre Britannique monté sur le podium samedi (3e).

Le 9e Monaco E-Prix promet une dernière ration de suspense, dimanche à partir de 15h04, pour le 10e anniversaire de la Formule E en Principauté (1er E-Prix en 2015). Et Rowland, en pole position pour la première fois de la saison (sa 9e pole en FE), et déjà victorieux deux fois à Monaco, en Formule 2 (en 2017, Course Principale) et en Formule E ce samedi, aura à cœur d’ajouter une troisième étoile à son palmarès en Principauté. Jamais deux sans trois ?

EL3: Evans reprend la main

Le Néo-Zélandais Mitch Evans (Jaguar TCS), vainqueur l’an dernier dans les rues de la Principauté, a signé le meilleur temps de la seule et unique séance d’Essais Libres programmée pour le 9e Monaco E-Prix, dimanche matin. De bon augure avant les qualifications de la 7e manche du Championnat du Monde ABB FIA de Formule E, prévues à partir de 10h40 sous un ciel couvert.

La fin de cette séance a été interrompue pendant quelques minutes quand Dan Ticktum (Cupra Kiro)[DO1] s’est arrêté au virage de la Rascasse, son tableau de bord ayant indiqué « Crash », dans le S de la Piscine, alors que le pilote britannique, meilleur temps des essais libres de samedi matin, n’avait rien touché, ni personne. Un bug électronique spectaculaire qui l’a incité à garer immédiatement sa monoplace pour rentrer à son stand, à pied.

Evans, 20e sur 22 samedi au terme d’une journée complètement ratée, a signé le meilleur tour en 1:26.614, devant un pilote du Andretti Racing, Jake Dennis, 3e samedi du 8e Monaco E-Prix, et Nyck de Vries (Mahindra), 2esamedi. Pascal Wehrlein (TAG Heuer Porsche), le Champion du monde en titre, a complété ce Top 4 dans lequel figurent trois têtes couronnées. Une bonne manière d’intéresser les fans en attendant une séance de Qualifications qui s’annonçait explosive, à partir de 10h40.

Le vainqueur de samedi, Oliver Rowland (Nissan), a eu un peu de mal à se réveiller, ce dimanche, mais un tout-droit à Sainte-Dévote lui a remis les idées en place. Il a signé le 11e chrono de ces Essais Libres 3 (il y a déjà eu deux séances samedi), à une demi-seconde d’Evans et derrière son coéquipier azuréen Norman Nato, au 9e rang. « Nous avons la même voiture, avec Oliver, mais hier ça ne marchait pas du tout pour moi, donc nous avons tout vérifié », a expliqué le Français.

Un couvre-feu a été observé par toutes les équipes entre samedi 21h30 et dimanche 6h30, pour que les mécanos et les ingénieurs puissent se reposer avant le 9e Monaco E-Prix dont le départ sera donné à 15h04. Les fans, attendus très nombreux en tribunes et au Fan Village du Quai Antoine 1er, espèrent un festival de dépassements (près de 200 l’an dernier) pour célébrer en beauté le 10e anniversaire de la Formule E à Monaco. Il n’y aura pas de recharge rapide dans les stands (Pit Boost), mais la météo pourrait bien venir brouiller les cartes…

Notez que vous pouvez encore acheter vos billets dans les points de vente autour du circuit :

  • Point de retrait Billetterie ACM, 44 Rue Grimaldi
  • Rue Louis Notari
  • Direction du Tourisme
  • Fan Village (Quai Antoine 1er)

Les E-News du 8e Monaco E-Prix

Depuis son arrivée en Principauté, la Formule E suscite un intérêt significatif grâce notamment au Fan Village et à plusieurs influenceurs, dont Idreau. Dans le même temps, une série « Inside » est sortie sur la plateforme Amazon Prime Vidéo. 

Ambiance chaleureuse au Fan Village

C’est un véritable succès populaire ! Le Fan Village est de retour sur le Quai Antoine 1er et comme lors des précédentes éditions, il attire une foule de spectateurs, ravis de pouvoir en apprendre davantage sur la Formule E grâce de nombreuses activités gratuites

Dès l’ouvertures, les nombreux stands d’animation, qu’il s’agisse de l’Espace Gaming, des points de restauration, des boutiques ou des ateliers, ont rencontré un franc succès auprès d’un public familial, séduit par ce dispositif accueillanté.

Cette première journée d’animations, placée sous le signe de la convivialité, en appelle une seconde, dès demain, pour toujours plus de fun. Comme samedi, le Fan Village ouvrira ses portes dès 9h, et accueillera petits et grands pour un moment de détente et de divertissement.


Formula E : Driver, une série spéciale sur Amazon Prime Video

Divisée en quatre parties et disponible depuis vendredi dans 38 pays sur la plateforme Amazon Prime Vidéo, elle est centrée sur quatre grands animateurs du Championnat du Monde FIA ABB de Formule E : António Félix da Costa (TAG Heuer Porsche), Mitch Evans (Jaguar TCS), Jake Dennis (Andretti) et Dan Ticktum (Cupra Kiro).

Chaque épisode, tourné pendant la Saison 10, offre aux téléspectateurs un voyage dans les coulisses de la Formule E, sur le modèle de la célèbre série Drive to Survive, sur Netflix. Produite par Astronaut Films, la série débute au Mexique, où Dennis revient après un été de célébrations pour défendre son titre, puis se glisse derrière la visière pour suivre Ticktum, dont la réputation de « mauvais garçon » met en péril son avenir en Formule E.

Point culminant de cette création : la finale de la saison à Londres, quand cinq pilotes, dont Evans et da Costa, s’affrontent pour le titre de champion. Tout au long de la série, les téléspectateurs sont aux premières loges pour découvrir le monde passionnant et trépidant du championnat 100% électrique de Formule E, qui fête ses 10 ans.


Off Track vous emmène dans les coulisses du Monaco E-Prix

Durant ce week-end automobile exceptionnel, de nombreux invités sont présents en Principauté pour profiter du spectacle. Parmi eux, Idreau et les équipes d’Off Track s’activent pour réaliser une vidéo à retrouver dans les prochaines semaines sur leur chaîne YouTube.

« Nous réalisons un documentaire pour mettre en avant l’épreuve », explique Idreau, au terme d’une première journée de course très animée. « Il y a une bonne ambiance, de l’action en piste, du monde en tribunes… Pour l’instant, tout se passe bien et c’est une très bonne expérience à vivre. »

Dans ce format d’une dizaine de minutes, les téléspectateurs auront accès aux coulisses de ce week-end rythmé par deux courses. Déjà sur le pont depuis jeudi, les équipes d’Off Track n’en ratent pas une miette.

Idreau savoure : « C’est ultra intéressant à suivre et quand on voit le déroulement de la course aujourd’hui, avec des rebondissements, de la stratégie, des dépassements… Il y a tout ce qu’il faut pour faire des bonnes courses ! Quelle autre catégorie aujourd’hui peut se vanter d’avoir des dépassements à tous les tours et dans presque tous les virages à Monaco ? »

Victoire de Rowland, leader en contrôle

Oliver Rowland (Nissan), parti de la première ligne, a remporté samedi le 8e Monaco E-Prix de main de maître, en exécutant une stratégie parfaite et en confortant son statut actuel de leader incontestable et incontesté du Championnat du Monde FIA ABB de Formule E. Avant le 9e Monaco E-Prix, dimanche, le Britannique a fait passer à 34 points son avance au classement général (94 points, contre 60 points pour Pascal Wehrlein, le pilote TAG Heuer Porsche). Sans jamais sembler en danger, en contrôlant la situation de bout en bout.

Le très jeune auteur de la pole position, Taylor Barnard (NEOM McLaren), 20 ans, a pris un excellent départ, puis il a mené le bal jusqu’au 12e tour, quand Rowland a forcé le passage à la chicane du Port. Barnard a résisté, a dû couper la chicane, puis a laissé passer Rowland pour éviter une pénalité. Après une nouvelle passe d’armes au 15e tour, le pilote Nissan a exécuté son arrêt obligatoire pour recharge rapide, au début du 19e tour. Il a ensuite remis un coup d’Attack Mode en fin de course, pour repasser en tête et se diriger vers sa 3e victoire de la saison, en 6 manches.

Barnard n’a pas pu se mêler à la bagarre jusqu’au bout, car il a été poussé par Pascal Wehrlein à l’épingle du Fairmont, au 24e tour. Et les deux autres places sur le podium ont été prises par deux anciens Champions du monde de Formule E, Nyck de Vries (Mahindra) et Jake Dennis (Andretti). A la fin de la période de drapeau jaune provoquée par le crash de Félix da Costa (TAG Heuer Porsche) au virage Antony-Noghès, le champion 2023 a surpris au 11e tour, en haut de la montée d’Ostende, Wehrlein et de Vries. Il a ensuite été pénalisé de cinq secondes (pour excès de vitesse sous drapeau jaune) mais cela n’a rien changé à cette 3e place amplement méritée, au terme d’une course acharnée dans laquelle le Pit Boost, une nouveauté 2025, n’a joué qu’un rôle très limité.

Pas de fête ce soir…

Le seul à avoir vraiment profité du Pit Boost, c’est le Suisse Nico Müller (Andretti), car il est passé au stand pendant les drapeaux jaunes du 9e tour, perdant donc moins de temps que tous ses rivaux qui se sont arrêtés plus tard. Cela lui a permis de se retrouver en tête à dix tours de la fin, avant que tout rentre dans l’ordre, que Rowland termine cette course en trombe et passe le premier sous le drapeau à damier. Müller prend finalement la 5e place, derrière son compatriote Edoardo Mortara (Mahindra) qui termine au pied du podium.

« Je ne peux pas me plaindre, c’est un super début de saison », a dit Rowland en conférence de presse. « Je suis très confiant, ma voiture est vraiment bonne, et j’étais déterminé ce week-end, après la course de Miami qui s’est moins bien passée. J’ai entendu comme un bruit bizarre quand je suis parti sur la grille, du coup j’étais très stressé. Puis ma température de boîte de vitesses est montée, probablement à cause de mon crash ce matin en qualifications, et j’étais encore plus stressé. Quand je me suis retrouvé 5e, j’étais très énervé et j’ai crié à la radio. Je voulais mettre l’Attack Mode un ou deux tours plus tôt, mais l’équipe en a décidé autrement. J’étais un peu inquiet, mais finalement tout s’est bien terminé ».

Les célébrations d’après-course vont être moins arrosées que sur un week-end « normal », a regretté le vainqueur du jour, car dès demain dimanche, à 8h30 (une seule séance d’essais libres), il faudra repartir au combat, pour le 9e Monaco E-Prix. Avec Qualifications à 10h40 et départ à 15h04, comme aujourd’hui. Ça promet !

Taylor Barnard, le benjamin en pole !

Un pilote de 20 ans, le Britannique Taylor Barnard (NEOM McLaren), partira en pole position, ce samedi à 15h04, pour le 8e Monaco E-Prix, avec à ses côtés Oliver Rowland (Nissan), le leader provisoire du Championnat du Monde ABB FIA de Formule E. La séance de Qualifications, sur le coup de midi, a tenu toutes ses promesses mais elle s’est terminée prématurément pour Rowland, parti à la faute dans le virage de Sainte-Dévote au tout début de la finale pour la pole.

« C’est génial d’être en pole, le team a fait un travail fantastique », a dit le benjamin du plateau de Formule E, ravi de sa deuxième « pole » cette saison, après celle de Djeddah à la mi-février. Le jeune homme n’en finit plus d’empiler les records, depuis ses débuts officiels l’an dernier à Monaco, pour remplacer au pied levé (mais bien enfoncé !) le leader de son équipe, Sam Bird, qui s’était fait mal en tapant à Sainte Dévote en Essais Libres 1. Sainte Dévote, comme Rowland ce matin.

Plus jeune pilote de l’histoire de la Formule E à participer à un E-Prix (Monaco 2024, 14e), à rentrer dans les points (Berlin 2024, 10e et 8e), à monter sur un podium (Sao Paulo 2024, 3e), puis à signer une pole position (Djeddah 2024), il sera idéalement placé pour tenter de remporter, cet après-midi à 15h04, une victoire historique. Pour info, les trois derniers auteurs de la pole position, à savoir Wehrlein, Hughes et Evans, n’ont pas réussi à la convertir en victoire…

Cette jolie pole position intervient moins d’une semaine après l’annonce, par McLaren, de son retrait de la Formule E en fin de saison, pour cause d’agenda de compétition trop chargé (F1, Indycar, WEC à partir de 2027). Raison de plus pour en profiter, mais l’introduction du Pit Boost, cet après-midi, pour la première fois à Monaco, risque de brouiller les cartes. Tous les pilotes devront s’arrêter, pendant ce 8e Monaco E-Prix, pour recharger 15% de leur batterie, en mode ultra-rapide.

Barnard devra surveiller de près Rowland, à côté de lui sur la première ligne, mais aussi Dan Ticktum (Cupra Kiro), le plus rapide ce matin en Essais Libres 1 et 2, et Nyck de Vries (Mahindra), le Champion du Monde 2022, positionnés en deuxième ligne. L’Attack Mode (15% de puissance supplémentaire, pendant quatre minutes) devra être activé deux fois dans le secteur du Casino de Monte-Carlo, pour dépasser plus facilement. Deux jokers, à jouer si possible au bon moment, en espérant qu’ils ne seront pas gâchés par un drapeau jaune ou une sortie de la voiture de sécurité… Ca va être chaud, très chaud.

GEN 3 Evo, l’arme fatale en Principauté ?

La nouvelle monoplace de Formule E, la GEN3 Evo, mise en service au début de cette saison 2024/25, a donné un sacré coup de vieux à la version précédente, ce samedi à Monaco : trois secondes de mieux, sur un tour par Dan Ticktum (Cupra Kio) ce matin, que le meilleur chrono en Qualifications de l’édition 2024, par le poleman Pascal Wehrlein (TAG Heuer Porsche). Un gouffre, et la promesse d’un spectacle formidable pour les nombreux fans de la Formule E ayant choisi de passer en Principauté leur week-end du 1er mai.

Il y a un an tout juste, cette GEN3 Evo était dévoilée lors d’une cérémonie organisée à la Collection de Voitures de S.A.S. le Prince de Monaco, en marge du 7e Monaco E-Prix. Un an plus tard, les qualités annoncées à l’époque – rapidité, efficacité et fiabilité notamment – sont bien au rendez-vous.

Fruit d’un travail conjoint entre la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) et l’organisation de la Formule E, la GEN3 Evo est ni plus ni moins la monoplace FIA la plus rapide du monde ! Pour preuve, elle atteint la barre du 0 à 100 km/h en 1.86 secondes ! C’est 30% plus rapide qu’une Formule 1 actuelle. Autre atout, la GEN3 Evo peut dépasser les 320 km/h, sur des circuits plus classiques que celui de Monaco.

Ces innovations sont rendues possibles par une transmission intégrale (All-Wheel Drive), ce qui est une première mondiale pour une monoplace de circuit. Elle est autorisée pendant les qualifications, les départs et lorsque l’Attack-Mode est déployé, par deux fois durant la course. Les autres améliorations notables de cette GEN3 Evo portent sur le freinage régénératif et le logiciel de course.

Côtés pneumatiques, les gommes sud-coréennes Hankook adoptées cette saison permettent une augmentation d’adhérence estimée à 10% maximum, selon les surfaces des circuits. Outre ses performances significatives, la GEN3 Evo se distingue aussi par un aspect visuel et aérodynamique encore plus travaillé et un aileron avant plus fin.

 

EL1/EL2: Ticktum, la surprise du matin !

Il était très tôt, ce samedi matin, quand les monoplaces du Championnat du Monde ABB FIA de Formule E ont démarré leur séance d’Essais Libres 1. Et le plus réveillé a été Dan Ticktum (Cupra Kiro). Une heure plus tard, les Essais Libres 2 ont permis au pilote britannique de récidiver, en beauté, puisqu’il a été le premier pilote d’une Formule E à passer sous la barre de la minute et 27 secondes au tour, à Monaco.

Qui partira le premier sur la grille de départ du 8e Monaco E-Prix, samedi à 15h04 ? Ticktum est désormais le favori numéro 1, car il a bouclé son meilleur tour, samedi matin, en 1:26.779, soit trois secondes de mieux que le meilleur temps des qualifications de l’an dernier (1:29.759), réussi par Pascal Wehrlein (TAG Heuer Porsche). Une performance rendue en partie possible grâce aux qualités évidentes de la nouvelle monoplace Gen3 Evo, à quatre roues motrices, qui a été lancée cette saison.

Wehrlein, le champion du monde en titre, vient de gagner à Miami à la suite de la pénalité infligée à Norman Nato (Nissan) après l’arrivée. Il est dans le coup ce samedi (2e des EL1, 7e des EL2), tout comme le vainqueur de l’an dernier, le Kiwi Mitch Evans (Jaguar TCS), 4e de ces Essais Libres 2 derrière Ticktum, Jake Dennis (Andretti), le champion du monde 2023, et Edoardo Mortara (Mahindra).

A la vue du palmarès de Dan Ticktum en Formule E (53 E-Prix disputés, aucune victoire ni podium), sa présence à deux reprises en haut de la feuille des temps a de quoi surprendre ! Le Britannique de 25 ans, qui s’était imposé en Principauté lors de la deuxième Course Sprint de F2 en 2021, a pleinement profité des performances encore en demi-teinte de concurrents plus aguerris.

La prochaine sortie en piste est prévue à partir de 10h40, lors de Qualifications à suspense, en plusieurs étapes : deux groupes de 11 voitures d’abord, puis un tableau final avec les 8 meilleurs pilotes, des quarts de finale à la finale, pour la pole position du 8e Monaco E-Prix, cet après-midi à 15h04 !

Notez que vous pouvez encore acheter vos billets dans les points de vente autour du circuit :

  • Point de retrait Billetterie ACM, 44 Rue Grimaldi
  • Rue Louis Notari
  • Direction du Tourisme
  • Fan Village (Quai Antoine 1er)

 

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