Le 8e E-Rallye Monte-Carlo est donc fini, privé de son dernier acte. Et le classement final officiel a été publié samedi en début d’après-midi par l’Automobile Club de Monaco (ACM). Les grands vainqueurs sont, comme l’an dernier, les Espagnols Eneko Conde et Lukas Sergnese (Kia EV6 GT). Leur domination implacable, pendant trois jours, leur permet de récidiver au palmarès du E-Rallye Monte-Carlo. Ils en deviennent les seuls double vainqueurs depuis que la nouvelle appellation a été mise en place, en 2016.
La décision a été prise au lever du jour par la direction de course, suite aux instructions du Préfet des Alpes-Maritimes qui a mis ce samedi le département 06 sous vigilance orange « pluie, orages, crues, inondations ». Il y avait quatre dernières spéciales de régularité au menu de cette 4e étape, dont deux en Italie, du côté de Dolceacqua, et deux autres en France, dans l’arrière-pays niçois. Elles n’ont pas eu lieu, le principe de précaution étant prioritaire par rapport à l’intérêt sportif.
Les 60 concurrents (sur 63 au départ mercredi), dont les voitures étaient regroupées dans le parc fermé des Terrasses du Soleil, après trois journées éprouvantes, ont rendu leurs boitiers électroniques et tout le monde s’est retrouvé autour d’un café et de SAS le Prince Albert II de Monaco. Comme vendredi soir pour le cocktail dinatoire très convivial organisé au Musée de la Collection du Prince. Avec les pilotes, copilotes, organisateurs, partenaires, sponsors, et quelques VIPs invités pour l’occasion.
Conde-Sergnese et Kia, vainqueurs logiques
Derrière l’équipage Conde-Sergnese, aux avant-postes de bout en bout, les dauphins de cette édition 2024 sont, et c’est bien mérité, deux marins ayant parfaitement navigué sur les 10 spéciales de régularité : Olivier Campana et Nicolas Milanesio, dans une BMW i4 aux couleurs du Yacht Club de Monaco. Et le podium sera complété, lors de la remise des prix, par un équipage belge de très haut niveau : Michel Decremer et Jennifer Hugo (VW ID3), engagés par le Belgian VW Club et vainqueurs du Rallye Monte-Carlo Historique, en février dernier.
Autonomie en hausse
Ce 8e E-Rallye Monte-Carlo restera dans les annales comme un rallye écourté, à cause de la météo, mais l’essentiel est ailleurs : il a été, pendant trois jours, une superbe démonstration des progrès des voitures électriques et de leur autonomie croissante. La plupart des concurrents ont bouclé, sans aucun problème, 250 à 300 km par jour, dans les Alpes Maritimes, les Alpes de Haute-Provence et le Var, sans avoir besoin de recharger leurs batteries. Et le meilleur équipage a gagné, sans contestation possible.
Il y avait beaucoup de monde dans les villes, les villages et les parcs de regroupement (Monaco, Colmars les Alpes jeudi, Briançonnet vendredi) pour admirer ces superbes voitures électriques, soit 40 modèles différents représentant 18 constructeurs de toute la planète : un pionnier américain (Tesla), des asiatiques (Kia, Hyundai, Toyota, Lexus), des européens (BMW, Mini, Audi, Renault, Peugeot, DS). C’est tout sauf une coïncidence car le marché français des véhicules électriques continue à progresser (+6% sur les neuf premiers mois de 2024), avec une variété de choix sans équivalent en Europe. Tant mieux.
Le réseau Monaco ON, partenaire officiel du 8e E-Rallye Monte-Carlo, a proposé aux 63 concurrents, chaque soir après le pointage de fin d’étape, plus de 500 bornes (contre 300 l’an dernier) réparties sur 13 zones de charge, du quartier de Fontvieille à celui de la Condamine, en passant par Monte-Carlo et le Larvotto. Plus d’une centaine sur la voie publique, dont des bornes rapides où il est interdit de laisser sa voiture en stationnement plus de deux heures, et plus de 300 bornes de puissances diverses (7, 14 et 22 KwH), correspondant à divers types d’utilisateurs, réparties dans les parkings de la Principauté. Depuis leur installation, ces bornes sont totalement gratuites. Et une application dédiée, ainsi qu’un guide de la recharge, permettent à tous les usagers de les utiliser le mieux possible, sans les monopoliser. C’est de l’électromobilité facilitée et incitative, et c’est à Monaco, toute l’année !
Figurant parmi les leaders de la location de véhicule en France et en Europe, le groupe AVIS était à nouveau engagé à double titre sur le E-Rallye Monte-Carlo. Comme partenaire majeur de l’épreuve créée en 1995 par l’Automobile Club de Monaco (ACM). Et comme concurrent, avec deux équipages 100% féminins : Marianne Alais, journaliste et créatrice de contenus, et Sorhor Fèvre, sa copilote chevronnée, dans une Renault Mégane E-Tech portant le numéro 25 ; Elodie Chapuy et Emilie Dubourg, dans une Volvo EX30 (N.48) arborant, elle aussi, un joli bandeau AVIS rouge.
L’équipage Alais-Fèvre a pris la 39e place de cette 8e édition raccourcie par la météo. Et surtout 4e place de la Coupe des Dames disputée cette année par une dizaine de pilotes femmes, dont la représentante de la team Daghe Munegu Karel Colibert (vainqueur) 18e du classement général sur Volkswagen ID5, la Néerlandaise Beitske Visser (2e), 21e du classement général dans une grosse Polestar, et la Corse Doris Mattei (3e), 23e dans une Hyundai Kona.
Chaque jour, Marianne Alais a partagé avec sa communauté son aventure sur les routes du E-Rallye (5e participation en 2024). « C’est comme un petit Pékin Express, une bouffée d’oxygène, mais c’est aussi très fatigant », disait-elle mercredi juste avant de prendre le départ, sur la Place du Casino. « Les journées sont longues, intenses, il faut rester très concentrées. Mais il y a un avantage, maintenant, c’est que nous n’avons plus besoin de chercher des bornes de recharge ! », a-t-elle ajouté, très enthousiaste.
L’épreuve monégasque est en parfaite adéquation avec la vision d’AVIS, qui souhaite promouvoir un nouveau mode de conduite plus écologique, plus économe, plus calme, plus technologique, en un mot plus responsable. Et AVIS joint les actes à la parole, puisque 20 modèles électriques différents sont disponibles dans la flotte du loueur, en France.
Tout aurait dû se terminer samedi par une AVIS e-Power Stage du côté du Col de Turini, avec un trophée distinct, sur le modèle du Championnat du monde des rallyes (WRC). Mais la météo en a décidé autrement. Ce sera donc pour l’année prochaine !
Très tôt ce samedi matin, les organisateurs de ce 8e E-Rallye Monte-Carlo se sont réunis pour faire état des conditions météorologiques pouvant menacer la bonne tenue des quatre épreuves spéciales prévues au programme du jour. Après étude précise des différents paramètres et prise en considération des recommandations gouvernementales, la décision a finalement été prise par le Directeur de Course d’annuler l’étape 4. La 8e édition du E-Rallye touche ainsi à sa fin. Les voitures restent pour autant sous régime de Parc Fermé jusqu’à la publication du Classement Officiel plus tard dans la journée.
🚨 OFFICIEL / OFFICIAL 🚨
Sur décision du Directeur de Course, la 4e et dernière étape de ce 8e E-Rallye Monte-Carlo est annulée.
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By decision of the Clerk of the Course, the 4th and final Leg of the 8th E-Rallye Monte-Carlo has been cancelled. #ERallyeMonteCarlo… pic.twitter.com/xXHCDNdEql
— Automobile Club de Monaco (@ACM_Media) October 26, 2024
La Remise des Prix de ce 8e E-Rallye Monte-Carlo est quant à elle maintenue ce samedi soir à la Salle Empire de l’Hôtel de Paris.
Ce 8e E-Rallye Monte-Carlo, manche de référence de la Bridgestone FIA eco-Rally Cup, est l’occasion, une nouvelle fois, de voir à l’œuvre un excellent équipage, Jérôme Aymard et Christophe Marques (Renault Mégane E-Tech). Ils avaient pris la 4e place du classement général l’an dernier, juste au pied du podium. Ils ont encore brillé vendredi, en rentrant plusieurs fois dans le Top 5 ou le Top 10 des quatre spéciales de régularité disputées entre les Alpes-Maritimes et le Var.
Le Var, c’est l’un des onze départements du Sud-Est de la France, la plupart ruraux, où eborn a installé, depuis 2015, un réseau public de 2800 bornes de recharge. A la base, il y avait cinq membres fondateurs, soit cinq syndicats départementaux de gestion de l’énergie, dont ceux de l’Ardèche et la Drôme, terres de rallye et haut-lieux du « Monte-Carl » depuis la nuit des temps, mais aussi la Haute-Savoie, l’Isère et les Hautes-Alpes. Aujourd’hui, le réseau eborn appartient à 11 syndicats répartis sur deux régions (Auvergne Rhône-Alpes et Sud/PACA).
Jeudi à midi, dans le parc de regroupement de Colmars les Alpes, dans les Alpes de Haute-Provence, quelques concurrents ont pu recharger en vitesse leur voiture, après deux spéciales éprouvantes (SR3 et SR4) entre Valberg et le Col des Champs, avant de repartir à l’assaut des spéciales suivantes. Malgré l’autonomie croissante des véhicules, ils étaient bien contents d’être autorisés à remettre quelques Kilowatts dans leur moteur électrique.
Easy Charge (Groupe Vinci) aux commandes !
« Le prestataire Easy Charge, filiale de Vinci, a été choisi par les 11 syndicats pour gérer nos 2800 bornes. Nous constatons que la fréquentation de nos bornes de recharge est en hausse constante, notamment dans les lieux touristiques, l’été. Cela montre bien que nous répondons à une demande croissante de la part des utilisateurs, notamment les touristes étrangers, en période de vacances scolaires. Nous avons été les premiers opérateurs à proposer un paiement sans contact », souligne Laurent Chareyre, le directeur de la communication du Territoire d’Energie de la Drôme.
« Le maillage des territoires est désormais terminé, avec en moyenne une borne tous les 30 km, donc notre réseau continuera à s’étendre au cas par cas, en fonction des besoins particuliers de certains territoires. Nous avons en général deux points de charge par born, avec une variété de puissances. La plupart sont des bornes de charge « accélérée » (22 ou 24 kwH), parfaites pour des zones rurales, et nous disposons de quelques centaines de bornes « rapides » (50 kwH). Mais aucune sur les autoroutes, car elles ne font pas partie du domaine public où l’énergie est gérée par les collectivités locales (mairies, départements) », ajoute Laurent Chareyre. eborn est le premier réseau public de recharge en France, et donc un partenaire majeur de l’ACM, depuis 2017.
Ils étaient là dans les années 80, ils sont encore là un demi-siècle plus tard, enfin presque : Stefano Modena, ex-pilote de F1, et Bruno Thiry, rallyman de talent, font plus que participer à ce 8e E-Rallye Monte-Carlo. Dans des voitures qui font tourner les regards, à commencer par la superbe Audi e-tron de l’Italien, 70 Grands Prix de F1 au compteur, pour 2 podiums : Monaco 1989, dans une Brabham, puis Canada 1991, dans une Tyrrell.
Le palmarès de Thiry le Belge n’est pas mal non plus. Espoir belge de l’année en 1988, il a dû attendre 15 ans pour devenir champion d’Europe des rallyes, en 2003. Et vingt ans plus tard, le revoilà à Monaco, avec une inscription étrange sur les portières de son ID3 du Belgian VW Club, qui l’a gentiment invité : « Oufti ke tchouket ». Ce qui veut dire, en patois belge, « P…, quelle bombe ! » Sans commentaire.
Ce sont de vrais navigateurs, membres éminents du Yacht Club de Monaco, qui ont barré quantité de bateaux à voile, pas seulement en Méditerranée. Olivier Campana et Nicolas Milanesio ont un joli CV de « voileux », auquel pourrait bien s’ajouter samedi une ligne supplémentaire, à la rubrique rallye électrique. Ils sont deuxièmes du classement général, vendredi soir, à quelques encâblures de l’arrivée (4 spéciales seulement), et à 180 points seulement des leaders espagnols de cette 8e édition. Si Olivier et Nicolas réussissent à remporter cette régate électrique samedi, en tirant un dernier bord victorieux, il y a un Monégasque qui va les féliciter chaleureusement : Daniel Elena, le nonuple champion du monde des copilotes de rallye, qui en connaît un rayon sur la navigation. Tout petit, il faisait de l’Optimist avec Campana, dans la baie de Monaco…
Les spéciales de régularité se suivent et se ressemblent dans ce 8e E-Rallye Monte-Carlo. Vendredi, dans la SR10 qui clôturait la 3e journée de course, la domination d’Eneko Conde et Lukas Sergnese (Kia EV6 GT) a continué : encore une première place, juste devant les seuls rivaux qui arrivent à tenir le même rythme que l’équipage espagnol, soit Olivier Campana et Nicolas Milanesio, dans leur BMW i4 aux couleurs du Yacht Club de Monaco.
Entre La Penne et le Col de Saint-Raphaël (12,9 km), au-dessus de Puget-Théniers, les Espagnols ont encore augmenté leur avance en tête du classement général. La 3e place dans cette SR10 a été prise, de haute lutte, par Jérome Aymard et Christophe Marques. Deux hommes très en forme cet après-midi dans leur Renault Mégane e-Tech blanche, frappée des logos du réseau de recharge eborn. L’un des partenaires majeurs du E-Rallye Monte-Carlo depuis 2017, qui possède 2.800 bornes dans 11 départements du Sud-Est.
Dans le peloton de chasse, les Belges ont continué à animer la poursuite, puisque trois équipages ont pris la 4e place ex-aequo de cette dernière spéciale du jour : les inévitables Michel Decremer et Jennifer Hugo (VW ID3), vainqueurs du Rallye Monte-Carlo Historique en février dernier, ainsi que leurs compatriotes Bernard Heine/Valérie Piette (VW ID7), du Belgian VW Club, et Patrick van Remoortel/Bjorn Clauw (VW ID3), engagés par le VW ID Drivers Club, une autre structure très impliquée dans ce E-Rallye Monte-Carlo.
A quatre spéciales de la fin, la situation est claire. La victoire ne devrait plus échapper, sauf incident majeur, au duo espagnol Conde-Sergnese, implacable depuis le départ mercredi, ou au tandem monégasque de « voileux », Campana-Milanesio. A condition de combler samedi, en l’espace de quatre spéciales, un retard de 180 points sur les leaders (760 à 940). Enfin, selon toute vraisemblance, quatre équipages belges, tous alignés par le Belgian VW Club, vont disputer la troisième marche du podium aux leaders tchèques de la Bridgestone FIA ecoRally Cup, Michal Zdarsky et Jakub Nabelek (Hyundai Kona). Quant à la Coupe des Dames, elle va se jouer entre la Belge Nadia Delvaux (Peugeot e-208), 20e, et la Néerlandaise Beitske Visser (Polestar), 23e. Suspense total, tant mieux.
La bataille a continué à faire rage en tête du classement général du 8e E-Rallye Monte-Carlo, vendredi dans la SR9, puisque Eneko Conde et Lukas Sergnese (Kia EV6 GT) l’ont terminée à égalité parfaite avec Olivier Campana-Nicolas Milanesio, dans leur BMW i4 aux couleurs du Yacht Club de Monaco : 40 points de pénalité chacun, pas de jaloux, et donc un écart qui continue à se creuser avec leurs poursuivants immédiats. Entre Briançonnet et La Rochette, sur une spéciale longue de 19,1 km, les Espagnols et les Monégasques ont fait mieux que Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel (Tesla), 3e juste devant l’un des meilleurs équipages belges de cette édition 2024 : Michel Decremer et Jennifer Hugo (VW ID3), vainqueurs du Rallye Monte-Carlo Historique en février dernier.
Les places d’honneur ont été prises par Jérome Aymard et Christophe Marques (5e), dans leur Renault Mégane e-Tech aux couleurs du réseau de recharge e-born, partenaire majeur du E-Rallye Monte-Carlo (2.600 bornes dans le Sud-Est). A égalité parfaite avec Nadia Delvaux et Jean-Marc Piret (Peugeot e-208), la pilote belge étant plus que jamais en tête de la Coupe des Dames, et bien installée à la 18e place du classement général. La présence belge est toujours aussi significative, puisque 4 équipages du Belgian VW Club pointaient dans le Top 6 après la SR9, prêts à profiter de la moindre défaillance des leaders.
La Principauté, via son équipe Daghe Munegu, a encore placé des voitures en haut de la feuille de résultats, vendredi matin, entre Andon et Le Mas (16,8 km), sur le parcours de la SR8. C’est déjà la troisième fois depuis mercredi après-midi, après Jacques Pastor et Fulvio Gazzola (Mairie de Monaco) dans une Kia EV6, dans la SR3, et après Olivier Campana-Nicolas Milanesio (BMW i4), aux couleurs du Yacht Club de Monaco, dans la SR5, qui restent bien accrochés à la 2e place du classement général. C’était au tour de la Force Publique Monaco, grâce à la BMW i5 de Charly Minotti et Jérémy Ruiz, respectivement carabinier et pompier de SAS le Prince Albert II de Monaco.
Comme toujours depuis le départ de ce 8e E-Rallye Monte-Carlo, Eneko Conde et Lukas Sergnese (Kia EV6 GT) étaient aux avant-postes (2e de cette SR8), une bonne manière de continuer leur échappée en tête du classement général. L’écart se creuse à chaque spéciale et les Espagnols ne regardent pas dans leur rétroviseur. Les places d’honneur sont allées à Guido Guerrini et Artur Prusak (Kia E-Niro), le duo italo-polonais (3e) qui vise toujours la victoire finale dans la Bridgestone FIA ecoRally Cup face aux Tchèques Michal Zdarsky et Jakub Nabelek (Hyundai Kona), leurs derniers rivaux pour le titre mondial, qui se sont contentés de la 8e place de cette SR8.
Une fois… n’est pas coutume, les Belges ont été moins en vue que d’habitude. Les meilleurs ont été Michel Decremer et Jennifer Hugo (VW ID3), ex-aequo à la 8e place avec Bernard Heine et Valérie Piette (VW ID7). Mais le Belgian VW Club les a aussitôt consolés, en leur offrant un carton de victuailles diverses et variées (photo ci-dessous) dans le parc de regroupement de Briançonnet, pour qu’ils reprennent des forces avant les deux prochaines spéciales de régularité. Car la bagarre entre les Belges et les Monégasques pour la victoire au classement Equipes va continuer à faire rage.
Les deux hommes forts de ce 8e E-Rallye Monte-Carlo sont espagnols, ils ont gagné l’an dernier, ils s’appellent Eneko Conde et Lukas Sergnese. Dans leur superbe Kia EV6 GT, ils ont encore affolé les compteurs vendredi matin, se montrant les meilleurs dans la SR7 et confortant un peu plus leur position de leaders de cette édition 2024. C’était entre Mons et le Col de Valferrière, dans le Var, sur 18 km, tout près du camp militaire de Canjuers, et ils n’ont encaissé que 50 points de pénalité.
Derrière eux, le meilleur équipage belge, Antoine Dechamps et Bernard Verstraete, dans une Volkswagen ID4 du Belgian VW Club, ont pris une jolie deuxième place, histoire de rester bien installés dans le Top 10, et devancé la Tesla S de Philippe Préaudat et Christelle Austruy. Au tableau d’honneur de cette SR7, on remarque que les « voileux » du Yacht Club de Monaco, Olivier Campana et Nicolas Milanesio (BMW i4), ont assuré une 4e place bien utile pour le classement général, à égalité avec un ancien pilote de Formule 1, l’Italien Stefano Modena, embarqué avec Jack Richardson dans une puissante Audi e-tron qui ne laisse pas les spectateurs indifférents, au bord des routes et dans les parcs de regroupement.
Autre performance notable, dans cette SR7, celle de Didier Malga et Anne-Valérie Bonnel (Tesla), les vainqueurs 2017, lancés dans une folle « remontada » depuis leur matinée de jeudi catastrophique. Ils ont pris la 6e place, à égalité avec Michal Zdarsky et Jakub Nabelek (Hyundai Kona), les leaders tchèques de la Bridgestone FIA ecoRally Cup, et avec la jeune Néerlandaise Beitske Visser (Polestar), qui vise toujours la Coupe des Dames.