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Série F : Griffiths en pole position

Grand favori de la Série F, Michael Lyons a dû s’avouer battu, à la dernière minute des qualifications, dans sa très belle Hesketh 308 bleue aux couleurs du magazine Penthouse.

Il a longtemps détenu le meilleur chrono mais c’est finalement Miles Griffiths, dans une Fittipaldi jaune de 1977, qui a raflé la mise en 1:30.653 (contre 1:30.820 pour Lyons), dans son dernier tour avant que s’abaisse le drapeau à damier de cette séance de haute volée. Les pilotes britanniques ont brillé, comme aux essais libres de vendredi, puisque derrière Griffiths et Lyons, on retrouve Michael Cantillon (4e), dans sa Tyrrell 010 ex-Alboreto, encadré par les Williams FW06 de David Shaw (3e) et FW07 de Mark Hazell (5e).

La Shadow DN8 américaine de Jamie Constable avait percuté en début de séance l’Arrows de Frédéric Lajoux. Elle est repartie, mais pas celle du Monégasque, qui partira dimanche en fond de grille.

Séries D et E : doublé de Stuart Hall

Grand spectacle dans les rues de la Principauté samedi matin, avec un défilé de superbes F1 des années 66 à 76 dans les Séries D et E.

Et avec deux fois de suite le même pilote en haut de la feuille de temps, le Britannique Stuart Hall, intouchable dans deux McLaren: d’abord la M19A qui avait des airs de fusée dans la Série D « Jackie Stewart » ! Cette monoplace de 1971, aux couleurs des cosmétiques Yardley, n’a pas été inquiétée, bouclant son meilleur tour en 1:30.096, soit deux secondes plus vite que ses poursuivantes: la Matra MS120C de Jordan Grogor, le Sud-Africain basé à Dubaï, et la BRM P153 du Mexicain Esteban Gutierrez, autrefois pilotée par son légendaire compatriote Pedro Rodriguez.

Rebelote dans la Série E, puisque Hall, dans une McLaren M23 de 1973 orange et blanche, a damé le pion à Roberto Moreno, l’ex-pilote Benetton F1, engagé dans une Lola T370 de 1974. A moins de deux secondes du meilleur chrono à l’époque de Denny Hulme, dans les rues de Monaco en 1973, la veille d’un Grand Prix remporté par Jackie Stewart (Tyrrell), devant Emerson Fittipaldi et Ronnie Peterson, dans des Lotus noir et or.

Claudia Hürtgen en pole de la Série A2

Surprise dans la Série A2 « Juan Manuel Fangio ». Alors qu’on s’attendait à voir Alex Birkenstock au volant de la Ferrari 246, c’est Claudia Hürtgen qui l’a remplacé au pied levé et qui a signé le meilleur temps (1:52.421) de ces qualifications pour s’assurer un départ en pole dimanche. Dans cette série, on s’attendait à une bataille Ferrari – Maserati, mais Tony Wood a mené sa Tec-Mec F415 de 1959 en deuxième position, à deux dixièmes de Mme Hürtgen, devant la Lotus 16 de Joaquin Folch-Rusinol.

Cette grande journée de qualifications, avec 8 séries au menu, avait été lancée par la Série B, baptisée « Graham Hill » et répartie en 3 classes. Mark Shaw, au volant d’une Lotus 21, et Joseph Colasacco, qui pilote la Ferrari 1512 de Lorenzo Bandini, se sont rendu coup pour cou, survolant leur catégorie et la monoplace au cheval cabré a finalement été la plus rapide en 1:47.631.

Dans la Série A1 « Louis Chiron », il a fallu attendre la toute fin de la séance qualificative pour voir Mark Gillies s’emparer de la pole position ! L’Américain a poussé sa ERA R3A de 1934 à la limite pour devancer sa petite soeur, la ERA R4A de 1935, pilotée par Nicholas Topliss. On attendait ces deux monoplaces en haut du classement ; c’est chose faite ! Rendez-vous dimanche pour le duel final.

La Shadow de Delétraz aurait dû gagner à Monaco…

L’anecdote a été racontée vendredi dans le paddock du GP de Monaco Historique à Jean-Denis Delétraz, qui pilote cette année en Principauté une superbe Shadow DN3 noire flanquée d’un drapeau américain. C’est Jean-Pierre Jarier, qui la pilotait en 1974 à Monaco, qui lui a racontée: « Godasse de plomb » a terminé 3e cette année-là… mais il aurait dû gagner: « Il était en tête avec 15 secondes d’avance quand la manche de sa combinaison a accroché le coupe-circuit, dans le cockpit, et fait caler la voiture« , raconte le pilote suisse, déjà vu en Principauté dans une ATS et surtout dans une Hesketh ex-James Hunt.

Il aime beaucoup cette Shadow à moteur Ford-Cosworth qu’il a découverte vendredi et espère rentrer dans le Top 5 de la Série E, dimanche. A suivre.

Série G : Werner clôture en beauté

C’était la dernière séance du jour et l’Allemand Marco Werner, dans une Lotus 87 de 1982, a terminé en haut de la feuille des temps la séance d’essais libres de la Série G, baptisée « Ayrton Senna » et réservée aux F1 produites entre 1981 et 1985, au début de l’ère des moteurs turbo qui ont révolutionné la catégorie-reine du sport automobile. Triple vainqueur des 24 Heures du Mans, Werner a devancé de presque deux secondes le gentleman driver Christophe d’Ansembourg, au volant d’une Williams FW07C de 1981, que pilotait cette année-là Alan Jones (2e à Monaco), alors champion du monde en titre. Le grand rival de Werner, le Britannique Michael Lyons, a dû se contenter du 6e temps, dans sa Lotus 92 de 1983. Reprise des débats samedi matin à 8h15 avec les qualifications de la Série B.

Série F : les Britanniques mènent le bal !

Les essais libres de la Série F, en fin d’après-midi, ont permis aux pilotes britanniques de briller de mille feux: sept pilotes de sa Gracieuse Majesté aux sept premières places, seul le Monégasque Fred Lajoux réussissant à rentrer, avec son Arrows noir et or, dans un Top 10 monopolisé par les émissaires du Royaume-Uni.

Michael Lyons, dans une Hesketh bleue aux couleurs du magazine Penthouse, a été le plus rapide, en 1:31.265, alors qu’il n’a bouclé que 11 tours, devant la Tyrrell ex-Alboreto de Michael Cantillon, Miles Griffiths, dans une Fittipaldi jaune de 1977, et David Shaw, dans une Williams FW06 de 1979, soit l’année d’avant le titre mondial d’Alan Jones. Quant à Nicolas Matile, le fleuriste monégasque, il a pris une très honorable 13e place, le vendredi 13 de cette 13e édition…

Gutierrez dans la BRM de Rodriguez

Très élégant dans une combinaison blanche immaculée, Esteban Gutierrez, ancien pilote de F1 chez Sauber et Haas, entre 2013 et 2016 (60 GPs disputés, 6 points marqués), a retrouvé avec grand plaisir les rues de la Principauté dans une BRM appartenant à la légende du sport automobile mexicain: une BRM P153 de 1970 victorieuse la même année au GP de Belgique avec au volant Pedro Rodriguez.

« Cette voiture fait partie de l’histoire donc je suis très fier de la piloter. Mais ce n’est pas facile, le moteur est très puissant et elle glisse beaucoup, surtout dans les S de la Piscine« , raconte Esteban. « La portion la plus délicate est la sortie du tunnel, car on arrive très vite et il faut freiner fort tout en faisant tomber les rapports de boîte. C’est très +mécanique+« , ajoute le pilote mexicain, désormais reconverti en endurance, dans le WEC, après avoir un temps envisagé de se lancer en Formule E. « J’aime bien piloter ces voitures anciennes, je l’avais déjà fait à Goodwood« , avoue aussi Esteban, qu’on suivra de près tout le week-end dans la Série D.

Pluie de stars dans la Série E

Emmanuele Pirro, Marco Werner, multiples vainqueurs des 24 Heures du Mans chez Audi, Roberto Moreno, ancien pilote Benetton F1, mais aussi Mme Claudia Hurtgen, Jean-Denis Delétraz et Toni Seiler, Roald Goethe et Michael Lyons, trois fois victorieux l’an dernier, dans des monoplaces toutes plus belles les unes que les autres: des Embassy-Hill, des Shadow, des McLaren, une Ferrari et surtout beaucoup de Lotus.

La Série E du 13e GP de Monaco Historique était très attendue et elle n’a pas déçu, avec une série de chronos incroyables pour des voitures des années 70, autour de la minute et demie au tour. A noter aussi, la présence d’une Ensign de 1975 pilotée par Guillaume Roman pour les grands débuts de l’écurie Ayari Classic en courses historiques. Elle vient d’être fondée à Montélimar par l’ancien pilote Soheil Ayari qu’on devrait retrouver au volant au Castellet, en juin, pour le GP de France Historique, au volant d’une Ligier JS21 qu’il est en train de restaurer complètement.

S.A.S. Le Prince Albert II lance une 13e édition historique

SAS le Prince Albert II de Monaco a lancé vendredi matin la 13 e édition du Grand Prix de Monaco Historique en passant un long moment dans le paddock où plus de 180 voitures d’exception, et leurs pilotes chevronnés, attendaient de pouvoir enfin rentrer sur la piste mythique qui va leur être réservée tout le week-end.

Accueilli par Michel Ferry, Vice-Président de l’Automobile Club de Monaco (ACM) en charge du Sport et par Gery Mestre, Président de la Commission des Voitures de Collection, le Prince Albert s’est longuement entretenu avec le pilote monégasque Frédéric Lajoux engagé comme en 2018, dans la Série F, au volant d’une superbe Arrows noir et or, datant de 1978. Avec aussi comme objectif de rendre hommage au jeune pilote de Formule 2 Anthoine Hubert, tragiquement décédé à Spa-Francorchamps en août 2019.

Pendant que Son Altesse Sérénissime déambulait dans le paddock, les trois premières séries, A1, A2 et B, ont permis aux commissaires de l’ACM, déjà bien entraînés par le Monaco E-Prix d’il y a 15 jours, de se mettre en route. Ils sont intervenus notamment à Sainte-Dévote et à la Rascasse suite à des petits chocs ou accrochages sans gravité, sans qu’il y ait besoin d’agiter des drapeaux rouges.

Les premiers chronos de qualité sont tombés dans l’escarcelle des pilotes de voiturettes de la série A1, notamment les vénérables ERA de Nicholas Topliss (Classe 1) et Mark Gillies (Classe 2), des voitures d’avant-guerre, qui ont devancé une meute de Bugatti, Maserati et autres Alfa Romeo.

Dans la série B, sous les yeux de Clive Chapman, le fils de Colin Chapman et patron de l’écurie Lotus Classic Cars, c’est bien une voiture de la marque anglaise qui a été la plus rapide, la Lotus 21 à moteur Climax de Mark Shaw, un client régulier du GP Historique en Principauté. Il a devancé la Ferrari de Joseph Colasacco et la Cooper-Ford de Christopher Drake.

Cinq autres séries étaient au menu, tout l’après-midi, de cette première journée du 13e GP de Monaco Historique, dont une quantité de Lotus, réparties dans plusieurs séries, venues célébrer le quarantième anniversaire de la disparition de l’immense Colin Chapman. La plupart en livrée vert anglais, le célèbre « Racing Green », comme souvent dans les années 60, ou en livrée noir et or, comme dans les années 70. Pour le plus grand bonheur des nostalgiques !!!

Les Trophées des Légendes

Belle initiative de l’Automobile Club de Monaco à l’occasion du 13e Grand Prix de Monaco Historique : partager la passion du sport automobile entre les générations.

Quel meilleur ambassadeur contacter que l’artiste expert du monde de la course automobile, Yvon Amiel, auteur et dessinateur des Aventures d’Antoine le Pilote*, le héros le héros des enfants de 5 à 105 ans dont 15 Albums sont parus à ce jour ? Un artiste dont les œuvres, tableaux, statues de pilotes, figurines, art cars, ainsi qu’une magnifique interprétation de la Lotus 97T d’Ayrton Senna, étaient exposées l’année dernière au sein de la Collection de Voitures de S.A.S. le Prince de Monaco.

Sous l’impulsion de l’Automobile Club de Monaco, Yvon Amiel, en collaboration avec son compère genevois, Fernando Grande, a ainsi dessiné et fabriqué huit Trophées à l’effigie des huit pilotes qui chacun donnent leurs noms à une des séries de courses, de Louis Chiron à Ayrton Senna, en passant par Juan Manuel Fangio, Vittorio Marzotto, Graham Hill, Jackie Stewart, Niki Lauda et Gilles Villeneuve.

Au delà de remporter la Coupe de S.A.S. du Prince de Monaco, les vainqueurs de chaque course repartiront donc, chacun, avec une œuvre d’art à la fois unique et originale… à l’image du Grand Prix de Monaco Historique !

*Antoine le Pilote, éditions Gilletta.

www.antoinelepilote.com

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