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Répétition Générale pour les Commissaires de l’ACM

A près d’un mois du coup d’envoi des « épreuves circuit » de l’Automobile Club de Monaco, l’ensemble du Corps des Commissaires était mobilisé ce week-end pour le traditionnel Stage de Formation qui s’est tenu au Chapiteau de Fontvieille. Entre apprentissage des bons gestes pour les nouveaux et révisions d’ensemble pour les plus expérimentés, les 650 bénévoles présents ont su une nouvelle fois préparer avec rigueur et professionnalisme les trois évènements à venir (Monaco E-Prix – 30 avril / Grand Prix de Monaco Historique – 13-15 mai / Grand Prix de Monaco de Formule 1 – 26-29 mai).

Une ambiance studieuse et chaleureuse a régné sous le doux soleil printanier offert pour l’occasion par la Principauté de Monaco. Se familiariser avec les nouvelles procédures et retravailler les acquis : tels étaient les mots d’ordre du week-end. Fondé il y a 50 ans par la volonté du Président de l’Automobile Club de Monaco, Me Michel Boéri, le stage de Formation des Commissaires, propose à l’ensemble des équipes du Corps des Commissaires, une dizaine d’ateliers de travail (Secourisme / Pré-vidéo / Intervention / Post-vidéo / Atelier Rail + Cric / Risques Electriques / Parcours chronométré «  Gazelle  » / Drapeaux et circuit de signalisation / Feu).  

L’objectif visé est ainsi de tester les réflexes, aptitudes physiques et de raisonnement de chaque candidat. Habitués chaque année à la fameuse intervention feu et extraction du pilote, les Commissaires ont pu retravailler les bons gestes pour gagner en efficacité et en maitrise, sur les précieux et efficaces conseils des Sapeurs-Pompiers de Monaco.

Au programme du stage depuis 15 ans, cet atelier spectaculaire souligne l’importance de travailler les procédures de maitrise du feu et d’évacuation du pilote dans un délai très court. En mai, nos Commissaires seront notamment soumis à la maitrise du feu issu de méthanol, combustible présent dans l’essence de certaines voitures du Grand Prix Historique et invisible à l’œil nu. L’utilisation d’extincteurs spécifiques est ainsi requise.

Les nouveautés 2022

Les Commissaires ont pu bénéficier d’une formation théorique et pratique assez pointue sur les risques électriques encourus avec les monoplaces en Formule 1 et Formule E. Afin de se rapprocher au plus près des conditions auxquelles ils seront confrontés en épreuve, des lumières leds ont été installées sur l’une des voitures test. L’objectif ici est de reproduire le système de couleurs (vert / rouge / bleu) mis en place sur les monoplaces, permettant d’informer le personnel d’interventions sur la dangerosité ou non du risque électrique en cas de problème.

Autre nouveauté cette année : la mise en place d’un nouveau plateau, dans le but de simuler au mieux une extraction de la voiture sur piste par le fond plat.

Notons enfin que l’ensemble du Stage est désormais informatisé par une équipe de développeurs du Corps des Commissaires, afin d’avoir un regard complet sur chaque atelier (comptabilisation et appréciation des bénévoles sur chaque poste).

La manipulation des drapeaux

Le dimanche, place au dernier temps fort du week-end avec la manipulation des drapeaux sous le Chapiteau de Fontvieille. Dans cet atelier, différents scénarios de course sont étudiés afin de travailler spécifiquement l’application des règles de signalisation en piste.

En chiffres

En 2022, le Corps des Commissaires de l’Automobile Club de Monaco mobilisera près de 650 personnes sur chacune des trois épreuves circuit. Parmi eux, on dénombre 72 nouveaux candidats, 52 commissaires techniques et près d’une centaine en charge de l’encadrement.

Rendez-vous désormais le 12 avril prochain pour la Réunion Générale organisée à l’Espace Léo Ferré, puis au week-end des 23 & 24 avril pour la remise du matériel, une semaine avant le 5e Monaco E-Prix (30 avril).

Comment devenir Commissaire ? 

L’ensemble des conditions de candidature sont spécifiées dans le document suivant  : 

https://acm.mc/corps-des-commissaires-2/devenir-commissaire-de-lacm/

Les inscriptions pour les épreuves piste de l’année 2023 débuteront le lundi 05 septembre 2022.

Pour tous renseignements complémentaires, merci de contacter par téléphone le Secrétariat du Corps des Commissaires au : (+377) 93 15 26 16

Ouverture du bureau “Accès Riverains”

Dans le cadre des 5e Monaco E-Prix (30 Avril 2022), 13e Grand Prix de Monaco Historique (du 13 au 15 Mai 2022) et 79e Grand Prix de Monaco (du 26 au 29 Mai 2022), l’Automobile Club de Monaco vous informe de l’ouverture du bureau « Accès Riverains », situé Square Gastaud, à partir du lundi 7 Mars 2022.

Le bureau sera ouvert aux Riverains, Sociétés et VTC de 9h30 à 17h30, pour les délivrances de laissez-passer uniquement.

Les inscriptions devront être effectuées au préalable sur le site internet dédié : https://riverains.acm.mc/

 

Contact : +377 97 77 95 70 – riverains@acm.mc 

Concernant les demandes spécifiques « Accès Bateaux », les  documents seront délivrés directement dans les locaux de la SEPM (Société d’Exploitation des Ports de Monaco), situé au 30, Quai l’Hirondelle, à partir du 25 avril jusqu’au 29 Mai, de  9h00 à 13h00 et de 14h00 à 17h00.

Contact :  +377 97 77 30 14 – bateaux@acm.mc

Réservez vos places !

En mai, replongez dans l’histoire du Grand Prix de Monaco !

La Billetterie Officielle du 13e Grand Prix de Monaco Historique (13-15 mai 2022) est ouverte.

Réservez dès à présent vos places pour l’évènements du printemps 2021 :

Grand Prix de Monaco Historique 2022 : les inscriptions sont ouvertes !

13e Grand Prix de Monaco Historique

Séries et classes

L’Automobile Club de Monaco organise depuis 1997 le Grand Prix de Monaco Historique, se déroulant généralement deux semaines avant le Grand Prix de Monaco de Formule 1. Cette treizième édition aura lieu du 13 au 15 mai 2022. Les voitures pouvant prétendre participer à la course sont listées ci-dessous, par séries et par classes, réservées aux voitures ayant participé à des Courses Internationales et conformes aux règlements en vigueur à la période concernée.

SERIE A : LOUIS CHIRON – Voitures de Grand Prix à moteur avant construites avant 1960
Classe 1 : Voitures de Grand Prix construites avant-guerre
Classe 2 : Voiturettes construites avant-guerre
Classe 3 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1946 et le 31 Décembre 1953, équipées d’un moteur à compresseur de 1500 cm3 maximum ou d’un moteur sans compresseur de 4500 cm3 maximum
Classe 4 : Voitures de F2 construites avant le 31 Décembre 1953 dont la cylindrée n’excède pas 2000 cm3 sans compresseur
Classe 5 : Voitures de F1 construites entre le 1er Janvier 1954 et le 31 Décembre 1960 dont la cylindrée n’excède pas 2500 cm3 sans compresseur ou 750 cm3 avec compresseur
Classe 6 : Voitures hors classes 3-4-5 mais ayant un rapport historique avec celles engagées dans le Championnat du Monde F1 entre 1950 et 1960

SERIE B : GRAHAM HILL – Voitures de Grand Prix à moteur arrière, 1500, F1 de 1961 à 1965 et F2
Classe 1 : F2 construites entre le 1er Janvier 1956 et le 31 Décembre 1960
Classe 2 : Voitures équipées d’un moteur de 4 ou 6 cylindres
Classe 3 : Voitures équipées d’un moteur de 8 ou 12 cylindres 

SERIE C : VITTORIO MARZOTTO – Voitures de Sport à moteur avant de 1952 à 1957
Classe 1 : Voitures dotées d’un moteur de moins de 2L
Classe 2 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à tambour
Classe 3 : Voitures dotées d’un moteur de plus de 2L et équipées de freins à disques

SERIE D : JACKIE STEWART – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1966 à 1972
Classe 1 : Voitures construites ou ayant participé à des Grand Prix de F1 entre le 1er Janvier 1966 et le 31 Décembre 1969
Classe2 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV
Classe 3 : Voitures construites entre le 1er Janvier 1970 et le 31 Décembre 1972 équipées d’un autre moteur

SERIE E : NIKI LAUDA – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1973 à 1976
Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV
Classe 2 : Voitures équipées d’un autre moteur 

SERIE F : GILLES VILLENEUVE – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1977 à 1980
Classe 1 : Voitures conçues sans effet de sol
Classe 2 : Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un moteur Ford-Cosworth DFV
Classe 3 : Voitures conçues avec effet de sol et équipées d’un autre moteur

SERIE G : AYRTON SENNA – Voitures de Grand Prix F1–3L de 1981 à 1985
Classe 1 : Voitures équipées d’un moteur atmosphérique.

 

Inscriptions en ligne

Michael Lyons, héros modeste d’un Grand Prix vraiment Historique !

Le 12e Grand Prix Historique de Monaco, avec ses sept plateaux très relevés et toutes les marques ayant fait la renommée de l’épreuve, est entré dans les annales de l’Automobile Club de Monaco (ACM). Il a aussi couronné dimanche un héros modeste, le Britannique Michael Lyons, qui a enchaîné trois victoires en souriant, comme d’autres enfilent des perles…

C’était un Grand Prix Historique parce que c’était le premier depuis 2018, l’édition 2020 ayant été reportée à cause de la pandémie de Covid-19. Et la qualité des sept plateaux a avantageusement compensé la quantité : il n’y avait qu’une centaine de voitures, toutes plus belles les unes que les autres, parfaitement rénovées et préparées, contre près de 200 lors des éditions précédentes, mais le spectacle a quand même été au rendez-vous.

Alesi, l’invité vedette
Pour son retour à Monaco, sur la piste, l’ex-pilote de la Scuderia a brillé de mille feux et aurait dû gagner la Course F, avec un F comme Ferrari, après avoir bondi en tête, de la 2e place sur la grille, et mené pendant 15 tours sur 18. Mais un incident de course avec le poleman Marco Werner, qui a ensuite été pénalisé, a changé la donne. L’essentiel était ailleurs et la mission a été parfaitement remplie : pendant trois jours, Alesi a fait rêver les fans de tous âges, au bord du circuit, sur les réseaux sociaux, à la télévision, bien aidé par son compère René Arnoux engagé lui aussi sur une 312 B3 ex-Niki Lauda, mais qui n’a pas pu participer à la course de dimanche.

Maserati et Lotus, la crème de la crème
Si l’on regarde les nombreuses marques mythiques qui ont écrit l’histoire du GP de Monaco de F1, deux d’entre elles ont particulièrement… marqué de leur empreinte cette 12e édition : Maserati d’abord, car Guillermo Fierro-Eleta a remporté les Courses B et C sans coup férir, grâce à deux modèles qui ont fait la renommée de la marque italienne, la 250F et la 300S. Lotus ensuite, la marque anglaise fondée par Colin Chapman, en signant un quadruplé dans la Course D et en entretenant le suspense dans la Course F avec la Lotus 77 de Marco Werner dans la boîte de vitesses de la Ferrari de Jean Alesi. Et d’autres marques ont rappelé de sacrés souvenirs aux nostalgiques, comme Talbot-Lago et Bugatti en Série A, Jaguar dans la Série C, Surtees, McLaren et Hesketh dans les Courses E, F et G réservées aux F1 les plus récentes, des années 70 à 80.

Lyons a rugi trois fois
Dans ces trois courses très disputées de bout en bout, à des vitesses ahurissantes pour des monoplaces de près de 50 ans, le vainqueur a été un Anglo-Irlandais de 30 ans, rouquin et abordable, aussi rapide que modeste, qui a montré toutes les facettes de son talent : un départ parfait dans la Course E, pour prendre la tête devant la McLaren du poleman Stuart Hall et ne plus jamais regarder dans ses rétroviseurs, une pression intense dans la Course F pour pousser le leader Jordan Grogor (Arrows) à la faute, une sagesse absolue dans la Course G, au 3e rang, en attendant qu’il se passe quelque chose entre Alesi et Werner, ce qui est arrivé. Le tout au volant de trois monoplaces bien différentes, une rustique Surtees TS9 bleue, une superbe McLaren M26 ex-James Hunt orange fluo et enfin une Hesketh 308 E de 1977, toute bleue, parfaitement réglée lors d’une séance d’essai sur le petit circuit d’Anglesey, au nord du pays de Galles.

Asphalte parfait, pneus modernes
Lyons ne sera jamais champion du monde de F1 mais il s’en moque. Il est heureux de pouvoir gagner des courses de voitures historiques, au volant de monoplaces qu’il faut absolument « préserver », dit-il en souriant, tout en essayant de « les régler au mieux pour qu’elles soient performantes », c’était le cas ce week-end à Monaco. Sur un asphalte tout neuf, avec d’excellents pneus Avon ou Dunlop Racing, dont seule la dimension est d’époque, les temps au tour étaient incroyables, dans toutes les séries, et les courses palpitantes, comme à l’âge d’or de la F1.

Rendez-vous en mai 2022
C’était bien un Grand Prix de Monaco Historique, à tous points de vue, alors beaucoup, acteurs comme spectateurs, s’en souviendront encore longtemps. Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il n’y a plus qu’une petite année à attendre avant la 13e édition, prévue du 13 au 15 mai 2022.

 

Les podiums du 12e GP de Monaco Historique :

Série A

  1. Christian Traber (SUI/Talbot-Lago)
  2. Niklas Halusa (AUT/Bugatti 35B)
  3. Ewen Sergison (SCO/Maserati 6CM)

Série B

  1. Guillermo Fierro-Eleta (ESP/Maserati 250 F)
  2. Max Smith Hilliard (GBR/Lotus 16)
  3. Alex Birkenstock (GER/Ferrari Dino 246)

Série C

  1. Guillermo Fierro-Eleta (ESP/Maserati 300S)
  2. Niklas Halusa (AUT/Jaguar Type D)
  3. Nicolas Bert (BEL/Jaguar Type C)

Série D

  1. Mark Shaw (GBR/Lotus 21)
  2. Nick Taylor (GBR/Lotus 18)
  3. Philipp Buhofer (GBR/Lotus 24)

Série E

  1. Michael Lyons (GBR/Surtees TS9)
  2. Stuart Hall (GBR/McLaren M19)
  3. Jamie Constable (GBR/Brabham BT37)

Série F

  1. Michael Lyons (GBR/McLaren M26)
  2. Julien Andlauer (FRA/March 761)
  3. Marco Werner (GER/Lotus 77)

Série G

  1. Michael Lyons (GBR/ Hesketh 308 E)
  2. Mike Cantillon (GBR/Tyrrell 010)
  3. Matteo Ferrer-Aza (ESP/ Ligier JS11/15)

Série E, course : Lyons (Surtees) surprend Hall (McLaren)

Un dépassement, un seul, au bon moment : la McLaren M19 aux couleurs de Yardley, pilotée par Stuart Hall et partie en pole position pour la Course E, s’est fait surprendre tout de suite, dans la montée de Beau Rivage, vers le Casino, dès le début du 1er tour (sur 12), par la Surtees TS9 de Michael Lyons. Pendant ce temps, la Brabham BT 37 de Jamie Constable s’installait au 3e rang devant la March 721 Eifelland de David Shaw, avec rétroviseur central, autrefois pilotée par le regretté Rolf Stommelen, suivie à distance par la McLaren en robe orange de Roald Goethe, le grand collectionneur installé à Monaco.

Hall n’a rien lâché, pour le plus grand plaisir des spectateurs installés au soleil, et à la mi-course sa McLaren blanche était revenue dans la boîte de vitesses de la Surtees bleue, très loin devant le peloton de chasse, mais Hall n’a jamais trouvé l’ouverture, malgré plusieurs tentatives à la Rascasse.

Quant à la bagarre entre Constable et Shaw, très animée de bout en bout, elle s’est terminée par un accrochage à la Piscine qui n’a pas empêché Constable de terminer sur le podium alors que Shaw a dû laisser sa 4e place à Goethe.

La Coupe de SAS le Prince de Monaco, pour le vainqueur anglo-irlandais de 30 ans, et les Coupes de l’Automobile Club de Monaco, pour Hall et Constable, ont été remises par Géry Mestre, le président de la Commission des Voitures de Collection de l’ACM.

Série C, course : et de deux pour Guillermo Fierro-Eleta !

Au volant de deux Maserati différentes, une 250 F en Série B, puis une 300 S en Série C, Guillermo Fierro-Eleta a remporté deux courses dimanche au Grand Prix Historique de Monaco, de main de maître, mais la deuxième victoire a été plus difficile à obtenir face à de belles Anglaises très rapides. Dans cette course réservée aux voitures de sport à moteur avant ayant couru entre 1952 et 1957, il a d’abord profité d’un tout-droit de l’Anglais David Hart, parti à côté de lui sur la 1re ligne, et en tête en début de course, mais un peu trop optimiste quand il a tapé à la Rascasse et abîmé son train avant gauche, puis est rentré sagement aux stands.

Derrière la Maserati de l’entrepreneur espagnol de 60 ans, deux Jaguar ont pris les places d’honneur, la Type D de Niklas Halusa et la Type C du Belge Nicolas Bert. Très bien partie, sur la 4e place de la grille, l’Allemande Katarina Kyvalova, dans sa Cooper-Jaguar T33, s’est bien battue contre les hommes et a réussi à préserver jusqu’au bout une très belle 5e place, derrière Ulrich Schumacher dans une Maserati. Les Coupes ont été remises sur le podium par Christophe Allgeyer, Commissaire Général Adjoint de l’Automobile Club de Monaco (ACM).

Échauffement pour Jean Alesi

Échauffement dynamique pour Jean Alesi avant la Course F

A quelques minutes du départ de la Course de la série F, Jean Alesi échauffe la mécanique humaine avant de s’occuper de faire chauffer les gommes de sa Ferrari 312B3 qui partira de la première ligne aux cotés du poleman Marco Werner, triple vainqueur au Mans, dans une Lotus 77.

Série F : Werner pousse Alesi, Lyons vainqueur !

La Course F, réservée aux F1 de 1973 à 1976, a tenu toutes ses promesses, grâce à un duel haletant, palpitant, entre Jean Alesi, dans sa Ferrari 312 B3 ex-Niki Lauda, et Marco Werner, dans sa Lotus 77 plus récente de deux ans, partie en pole position mais moins bien qu’Alesi. Le Français était en tête au premier virage, celui de Sainte Dévote, et pendant les 15 tours suivants (sur 18), jusqu’à une poussette de l’Allemand, triple vainqueur des 24 Heures du Mans mais zéro Grand Prix au compteur. C’était au virage Anthony-Noghès, à l’entrée de la ligne droite des stands, et alors que Jean d’Avignon était en train de changer de rapport, sa belle voiture rouge a été propulsée dans le mur par la Lotus noire, qui avait tout essayé depuis le départ pour passer en tête, en vain. « Je suis déçu, mais je n’ai rien pu faire. C’est dommage, parce qu’on était en train de faire une belle course. Je reviendrai l’an prochain », a promis Alesi en rentrant au paddock, salué par les pilotes et les spectateurs, pendant que Werner était pénalisé et rétrogradait au 3e rang, sans vouloir monter sur le podium.

Le bénéficiaire de l’affaire du jour a donc été l’Anglo-Irlandais Michael Lyons, qui avait tenté de suivre le rythme infernal des deux anciens dans sa McLaren ex-James Hunt, avant de lever le pied pour assurer une jolie 3e place… jusqu’au déclassement de Werner, qui a aussi permis au jeune Julien Andlauer de prendre la 2e place de cette course d’anthologie dans une March 761 ex-Arturo Merzario. C’est le vainqueur, Michael Lyons, qui est ensuite venu déposer la Coupe du 3e, remise par le directeur de course de l’ACM, Jacques Rossi, sur l’aileron avant de la Lotus de Werner, avant d’aller se préparer pour la Course F, la dernière du week-end. Grande classe, comme Jean Alesi.

 

 

Série G, course : la passe de trois pour Michael Lyons !

Trois courses, trois victoires, Michael Lyons a fait carton plein dimanche au Grand Prix Historique de Monaco. L’Anglo-Irlandais de 30 ans a remporté coup sur coup les Courses E, F et G dans des circonstances diverses, avec trois monoplaces bien différentes : d’abord dans une rustique Surtees TS9 dans la Course E, en prenant le meilleur départ, puis dans une McLaren M26 ex-James Hunt, suite à l’accrochage entre Jean Alesi et Marco Werner (déclassé) dans la Course F, et enfin dans une Hesketh 308 E toute bleue, de 1977, en profitant un peu de l’abandon de Jordan Grogor, parti en pole position, qui a tapé avec son Arrows dorée… sous la pression intense de Lyons. Le héros du jour a terminé avec 12 secondes d’avance sur Mike Cantillon, grand spécialiste comme lui des courses de voitures anciennes, et 48 secondes d’avance sur Matteo Ferrer-Aza, remonté de la dernière place à bord de sa Ligier JS11/15.

De nombreux incidents de course sont venus émailler cette dernière course du week-end, comme quand Alain Ferté a touché à l’avant-gauche avec son Arrows, du côté de la Piscine, ou quand le jeune Evens Stievenart a fini dans le mur du virage Anthony-Noghès sa Tyrrell 010 s’étant envolée au-dessus d’une autre Tyrrell bleue, celle de son rival pour la 2e place, Mike Cantillon.

Les Coupes ont été remises par Alain Pallanca, directeur de course pour l’Automobile Club de Monaco (ACM). Comme Jean Alesi, on peut parier que Michael Lyons reviendra sûrement l’an prochain.

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