Il y a un nouveau leader dans ce 92e Rallye Monte-Carlo : Sébastien Ogier (Toyota), grâce à son temps scratch dans l’ES13 (20,04 km), cet après-midi entre Les Nonières (Drôme) et Chichilianne (Isère), est passé devant Thierry Neuville (Hyundai), pour huit dixièmes de seconde seulement. Il ne reste plus qu’une spéciale à négocier (ES14) avant de conclure cette 3e journée de course, longue de 120 km chronométrés.
“Il faut qu’on continue à attaquer. C’est très serré, c’est bien. On adore se bagarrer et c’est bon pour les fans aussi. Pas question d’en garder sous le pied”, a annoncé Ogier au point stop de l’ES13, ravi d’avoir rattrapé, en quatre spéciales, le temps perdu tôt ce matin dans l’ES9.
Le pigiste de luxe, Ogier, est bien plus performant, ce samedi, qu’Elfyn Evans, titulaire à temps plein chez Toyota : “J’ai vraiment du mal dans les portions où l’adhérence est faible, surtout en termes de confiance. Les autres vont clairement plus vite que moi cet après-midi”, a résumé le vice-champion du monde gallois, lucide sur le niveau de ses performances.
Quant à Neuville, le dernier rival d’Ogier pour la victoire finale, dimanche du côté du col de Turini, il n’a pas encore renoncé, loin de là, même s’il vient de subir deux revers d’affilée dans son duel au sommet face à l’octuple champion du monde. Il vise, comme Evans, le titre mondial cette année. Et il a pris un début d’ascendant, ce week-end, sur son coéquipier Ott Tänak, en retrait depuis vendredi matin.
En WRC2, la bagarre est toujours aussi intense. Après l’ES12, l’Espagnol Pepe Lopez (Skoda Fabia RS) est de nouveau en tête de la catégorie, devant le Russe Nikolay Gryazin (Citroën C3) et le Français Yohan Rossel (Citroën C3), champion WRC3 en 2021. Les trois pilotes sont regroupés en 11.6 secondes. Rien n’est fait.