Ott Tanak a signé le meilleur temps dans l’ES11 (entre Pellafol et Agnières-en-Dévoluy, 21,37 km), son premier du rallye, et Thierry Neuville a consolidé sa place de leader provisoire du 92e Rallye Monte-Carlo. Les Hyundai sud-coréennes, dans leur version 2024, ont tout pour faire bonne figure cette saison face aux Toyota Yaris.
“C’est une spéciale qu’on ne connaît pas, donc je n’ai pas pris trop de risques. Et j’entendais assez mal les notes de mon copilote, surtout dans la dernière portion”, a expliqué Neuville, désormais en contrôle de ce rallye après un départ prudent, jeudi soir. Le Belge, cinq fois vice-champion du monde, est rentré au parc d’assistance de Gap, sur les coups de midi, avec 5.1 secondes d’avance sur Elfyn Evans et 7.7 sur Sébastien Ogier.
Les deux pilotes Toyota, dont un va viser le titre mondial (le Gallois), et l’autre va se contenter de quelques sorties officielles (le Français), ont peut-être trouvé à qui parler cette saison. Surtout si la nouvelle version de la Hyundai i20N, couvée et développée par le directeur technique François-Xavier Demaison, ingénieur hors-norme venu de Citroën, puis Volkswagen, continue à se montrer aussi fiable que performante.
Hyundai est dans le match
Les bonnes performances de Neuville cette semaine, et le temps scratch de Tanak dans cette ES11, montrent que cette nouvelle Hyundai est saine, facile à piloter, et que ce sera peut-être la bonne surprise de ce début de saison 2024, face à l’ogre Toyota. En attendant, il reste trois spéciales à parcourir cet après-midi (ES12 à ES14), les mêmes que ce matin, et encore trois dernières dimanche matin (ES15 à ES17), en revenant vers la Principauté de Monaco.
En WRC2, la bagarre est toujours aussi acharnée. Après l’ES10, le Russe Nikolay Gryazin (Citroën C3) mène le bal devant l’Espagnol Pepe Lopez (Skoda Fabia RS) et le Français Yohan Rossel (Citroën C3), champion WRC3 en 2021. Les trois pilotes sont regroupés en moins de 9 secondes. Sur une autre planète, comme le trio de tête du Rally1.